25/04/2013

Vernissage express

Un weekend tout plein de vernissage se profile à Berlin. Et étant resté sur une bonne impression la semaine dernière avec celui de l'artiste JR je décidais de continuer sur ma lancée.

Chaud comme la braise et confiant comme un galeriste avant un vernissage une fois l'évènement Facebook créé, les flyers imprimés et les bières achetées je réussissais à convaincre le Berliniquais de me suivre une nouvelle fois.

Nous nous retrouvons aux abords du ikea Südkreuz - pour les connoisseurs - car la galerie en question était située juste derrière dans un ces multiples entrepôts en brique rouge: la galerie district.

Si quelqu'un pouvait me traduire l'expression pétard mouillé en allemand, je suis preneur. D'un il n'y avait personne, deux les performances musicales étaient douteuses (ou alors conceptuelles, mais beaucoup trop alors): mettre une perruque argenté, un pantalon de survêtement, un t-shirt blanc, s'asseoir sous une tente à l'indienne avec des instruments pour faire du bruit et au final passer une version synthé de Wham pour faire rires ses amis n'est pas une condition configuration suffisante (et elles s'y sont mises à trois pour faire ca) et enfin un gars tout seul qui faisait du bruit en tapant sur une boite. Je suis content d'être venu moi.

Et mention spéciale au couple organisateur qui remercie les gens d'être venus une fois la salle vide, se lancant dans un speech mêlant considération artistique et architectural s'addressant à la mini foule qui quittait les lieux et ne sachant plus s'il elle devait rester ou continuer à bouger. Conceptuel.

Le point positif ou les points positifs: c'était fini à 20:12, premier bbq de la saison, le chien de la propretaire des lieux ou organisatrice de l'évènement très bon et beau joueur, tu lui lancais la balle et il l'a ramenait à tes pieds à une vitesse supersonique. Un nouveau lieu. Et l'impression d'être resté mille ans, mais en fait non, et donc le sentiment d'avoir gagner du temps et d'être maitre de sa soirée. Au final pas si mal.

17/04/2013

Vernissage ce soir

On reste dans Mitte. L'ami berliniquais me rejoint dans la Gippsstrasse, même pâté de maison que pour la Sophiensaele, beau temps pour un vernissage et c'est à la galerie Henrik Springsmann que ca se passe. Au programme Wrinkles Of the City, dernier projet de l'artiste JR, toujours le même concept, des portraits de gens normaux, cette fois ci âgés, toujours en noir et blanc et affichés en grand sur les murs de la ville, Berlin, Los Angeles, Cuba, partout... La superposition des affichages gigantesque sur des murs parfois en ruine ou du moins non lisse donne un relief particulier aux images, sehr schön.

Toujours le même concept mais c'est bien, réappropriation des murs de la ville par les habitants, affichage d'image autre que de pubs, remontrer que les gens y vivent, qu'ils existent, qu'ils ne sont pas que des consommateurs, faire partie d'une œuvre culturelle, artistique, à ce sujet voir les films projetés (et très bien montés surtout celui de LA et Cuba, big up tout ça) où collaborant avec un grapheur, ce dernier explique que oui c'est grave de détruire une œuvre culturelle, "it can break the universe" et tu ne veux pas faire ça.

Concept éminemment politique, "juste" montrer le visage, en grand, dans la ville, dire j'existe, ils existent, nous existons, je ne suis pas qu'un pion ou une donnée statistique. Je t'en donnerai moi du big data...

Puis nous referons le monde au restaurant d'à côté.

Quelques liens:
- http://www.jr-art.net/ .
- http://www.galeriespringmann.de/ .
- petit restau alteseuropa .

14/04/2013

Au théâtre ce soir

C'est dimanche et c'est pas repos. Pour bien finir le weekend, la petite touche culturelle, un opéra, La Figure de la Terre, de longueur raisonnable, à la Sophiensaale. Pour ne pas changer une bonne habitude je découvre une nouvelle salle de Berlin, j'avais tenté sans succès d'y voir d'autres spectacles, ce soir je tiens ma revanche, ma bataille... et surtout ma place réservée dans les temps. Une autre bonne habitude, aller au spectacle avec des professionnels de la profession, prendre des notes et répéter les commentaires plus tard, ou du moins attendre avant de parler.

Je me lance dans la critique du spectacle vivant. Je suis pas vraiment critique hein, plutôt un spectateur régulier, et à un moment on a envie de dire un truc, un ressenti. J'ai lu la critique de Berlin Poche et j'ai rien compris, enfin l'auteur du papier se penche plus sur l’œuvre interprétée et ne se mouille pas trop dans la description de son interprétation. De toute façon en critique de théâtre j'ai du mal, j'ai essayé le Masque et la Plume mais je n'y comprends rien, du moins quand il parle de théâtre ou livre.

Bref, première impression une fois dans la salle est: bel espace dit donc. Le clavecin à gauche, les sièges des instrumentistes à cordes à droite. Un espace grossièrement marqué/délimité au sol qui montre une surface carrée et au fond un grand écran blanc. Écran permettant d'y projeter des images et de jouer avec des ombres quand les chanteurs sont en arrière plan.

Un très bon début, une chanteuse lyrique (oui? non? mon truc à moi c'est la couleur) qui chante bien, une équipe de violonistes pas manchotes. Musique bien barrée, mais bien.

Une fois la machine lancée on reste un peu sur sa fin, on regarde à droite, à gauche mais rarement au milieu, l'impression que le temps passé à faire des costumes pour tout le monde a empiété sur celui dédié à la mise en espace, c'est dommage.

J'ai vu d'autres spectacles qui demandaient aux acteurs, danseurs, musiciens de sortir de leur art premier et de jouer, de chanter, de bouger quand normalement ils chantent s'ils sont chanteurs, ils dansent s'ils sont danseurs... mais vous m'avez compris. Parfois ça fonctionne et c'est bluffant (genre des trucs dont je rappelle plus le nom à la Schaubühne), parfois ça marchouille comme au Berliner Festspiele récemment et parfois ça ne marche pas.

Quelques liens:
- critique de la pièce La Figure de la Terre.
- sophiensaele.

12/04/2013

Tour de nuit

Vendredi soir, dans le temps d'avant c'était roller, c'était Paris. Du temps de maintenant c'est vélo, c'est Berlin. Et du temps d'entre les deux ça aurait pu être ski de fond, c'était Oslo et c'était ski de fond de nuit tout le temps de toute façon.

Le mois dernier au détour d'une foire au vélo j'avais repéré le stand de Bike-Punk et l'ouverture prochaine d'un magasin en ville. Il y a quelques jours au détour d'une visite sur le net, voyant ce nom j'avais cliqué, et quelques cliques plus loin marqué dans mon agenda "vendredi soir c'est vélo".

Rdv au fin fond de Kreuzberg, non loin de Templehof et quasiment au même endroit à une semaine près (un vernissage quelconque dans un garage ou hangar je ne sais plus). 21:30 les vélos sont là, une bonne trentaine, plutôt des beaux vélos, plutôt du single speed, plutôt du coursiers mais aussi du pistard (qui fait du vélodrome donc). Des graves beaux vélos....

Nous partons, directon Südstern, Hermannplatz, puis remonter la Sonnenallee, passer le ring et tourner vers l'ouest, continuer, passer ikea, passer Südkreuz, continuer et se perdre, se retrouver en petit groupe à attendre à Ferhbelliner Platz. Puis repartir, se faire Kufürstendamm et ne s'arrêter qu'une fois atteinte la station U-Mehringdamm, vite donc. Le tout agrémenté de quelques pauses en proche banlieue dans des rues désertes mais au goudron de qualité.

Fun fact, deux français dans le lot, sur quoi roulent-ils? Réponse du peugeot de course rouge. Sinon c'était cool, autant de cyclistes sans freins ou presque et aucunes chutes. Et toujours des réactions ahuries, parfois, pas toujours, souvent, des voitures qui n'ont pas la route pour elles seules et le visage des conducteurs se retrouvant parfois à attendre des dizaines de secondes entières que la route se libère à eux.

04/04/2013

Télétransportation

Un rêve, je suis dans un avion en partance pour loin, genre l'Australie. Au changement l'avion ne redémarre pas normalement, décolle à la vertical en s'élevant en spiral. Des passagers sont partis et ont été remplacés par un classe d'adolescent.

On arrive ailleurs, sur une côte, au bord de l'eau. Ca ressemble à un complex sportif ou militaire. On nous apprend que l'on faisait parti d'une expérience de télétransportation, ce fût un succès, que la technologie n'est pas encore très fiable pour les gens agés, c'est pourquoi ils avaient été remplacés par des classes d'adolescent au changement comme passagers cobayes.

On nous dit pas où on est, je regarde sur mon gps et une autre carte que la terre est affichée. Je suis un peu perdu. Nos hôtes scientifiques sont un peu barrés et ressemble beaucoup aux personnages de Community (les deux chefs de l'école toujours bourrés) et nous proposent de manger du fromage, voilà.

Puis vite il faut repartir, sinon quelquechose va arriver, je suis de retour dans l'avion et... je me réveille.

Explications?