10/02/2014

Retour sur Praia et Villa Citad

Petit déjeuner chez le Suisse de Tarrafal, sur la terrasse, face à la mer et devant la ville qui s'étend. Au loin des surfers dans l'eau et plus près une vache qui vire vers le buffle sauvage avec des oiseaux blancs autour. Encore deux ans et la vue ne sera plus intéressante, déjà que la longue plage de sable fin annoncée par le Petit Futé n'est plus,... Petit Futé Cap-Vert qui a été assez régulier dans la description d'info non vérifiées et souvent folkloriques au sens figuré bien sûr. Mais, car il y a un mais, premier petit déjeuner avec deux sortes de fromage, c'est la fête!

Nos chemins se séparent aussi aujourd'hui, d'un côté des galériens marcheurs et de l'autre d'autres galériens mais moins marcheurs. Retour sur la place centrale. Trouver un aluguère et tourner avec lui une petite heure dans la ville à la recherche de passagers pour Praia. On est dimanche et tout le pays est à la messe ou dort, pas un chat dans les rues.

Début d'après-midi à la capitale, changer d'aluguère pour Villa Citad à 30min du centre de Praia. La vieille ville donc, son monument aux esclaves, sa première, la première route d'Afrique sub-saharienne. On a encore l'impression que les gens viennent d'arriver sur cette île.

Un poisson grillé en terrasse et nous retournons en ville. Notre plan "passons la soirée dans un restaurant concert avant de prendre l'avion" tombe à l'eau... Mais on assiste quand même à une répétition de la fanfare militaire sur le kiosque d'une place du Plateau. Une fois le soleil couché ce sera restaurant sur la plage, puis aéroport.

Bon, l'ambiance à l'aéroport est relativement bordélique et c'est avec 2-3h de retard que nous partirons. Mais avec une personne au contrôle des passeports, quatre avions au départ dont un avec un retard de déjà 24h ca ne pouvait pas être serein.

Il est donc 3h du matin, On embarque, un passagers perd son billets sur le tarmac et un steward doit courir dans la pénombre pour le récupérer, on partira donc jamais... La correspondance pour Berlin à Lisbonne est déjà ratée. Mais nous réussirons à rentrer à Berlin le jour même, enfin le soir même du jour prévu. Compris?

Un beau voyage, il faudra y retourner, on a pas encore vu toutes les îles.

08/02/2014

Voir Tarrafal (ou Tarifa au choix...)

Sac à dos sur l'épaule on est reparti. Premier arrêt le marché couvert et découvert, mais pas que. En effet ce haut lieu de Praia est aussi un point de départ et d'arrivée des fameux aluguères cap-verdiens. A peine descendu du Plateau une dizaine de rabatteurs se rue autour de nous demandant où nous voulons aller, tous hurlant plus fort les uns que les autres. Calme, il faut rester calme. Un petit tour du marché plus tard nous montons dans notre bus et nous attendons, le bus part quand il plein.

70km de traversée de l'île Santagio, dans un aluguère bien rempli, au trois quart de femmes revenant du marché toutes plus chargées les unes que les autres. Et bien sûr la musique à fond. La route est belle, les paysages changeant, presque plus de vaches ou chèvres sur la route que de voitures. Quittant la capitale le pays se fait moins sec, parfois vert. Voyage tranquille jusqu'à ce qu'une passagère demande expressément au chauffeur de s'arrêter. Autour de nous rien, enfin du vert, des bananiers. Du bord de la route un enfant suivi d'un adulte en sortent avec chacun un sac rempli de banane. Il s'en suivra une intense discussion sur le cour de la banane et éventuellement quelques achats.

Arrivée à Tarrafal notre chauffeur nous met en contact avec une connaissance qui nous proposera endroit où dormir. Sacs déposés direction la plage pour le seul moment glandouille les pieds dans l'eau. Tous les touristes de l'endroit sont là aussi. On nous avait promis des singes et singes ils y en avaient. Le soir nous craquerons pour une pizzeria authentique tenu par un français. Repas accompagné de vin rouge Cha de Fogo s'il vous plait! Et on en a bu deux bouteilles! Oui deux! Deux petites mais deux quand même!

La ville s'est agrandi plus vite que les routes, ambiance western et buissons qui volent. On croise des chiens, des chèvres, quelques cochons, beaucoup de poule et des vaches. Une dernière bière en terrasse d'un café, personne, la nuit noire, le vent. Une personne s'arrête, sort de sa caisse et va taper la discute avec ses potes au bar, sa voiture reste allumée et le moteur tourne tout seul, seul bruit dans la nuit.

La fatigue arrive et nous rentrons doucement. C'est l'échec pour la sortie en boite qui n'ouvre pas avant le milieu de la nuit, aussi la ville est déserte, c'est l'hiver et les gens reste chez eux au chaud j'imagine.


07/02/2014

Le ferry de la mort

A un moment il faut rentrer et au Cap-Vert si un ferry part, il faut le prendre.

Brava Fogo pour commencer, à l'aube. Juste une heure mais déjà un avant goût de ce qui nous attend pour retourner à Santiago. Si l'aller était bucolique avec le volcan derrière nous, l'île aux pirates devant nous, des poissons volants et autre dauphins sautant et accompagnant le bateau autour de nous, le retour est tout autre. Pour faire court, ça bouge, ça tangue.

Fogo Santiago, la moitié des passagers qui gèrent le steak et l'autre moitié qui le vomit. Quatre heures de montagne russes sur l'océan, des brrrreuahhh en veux-tu en voilà et moi-même rivé sur ma Nintendo DS ne regardant que mon écran, l'écran de la vie, de la survie, Mariooooo!

Arrivée sous le soleil à Praia. Si les deux dernières îles étaient métissées, Santiago fait plus Afrique dans sa population - c'était l'instant ethnographie offert par la société des amis de Claude-Lévi Strauss. Retour donc sur Santiago que nous n'avions vu que la nuit, aujourd'hui c'est le contraire, lumière. L'équateur pas loin apporte cette transition brutale de l'illumination, il fait soit jour, soit nuit, point, à des années lumière de la Scandinavie - c'était l'instant Christophe Colomb je découvre le monde.

Il est encore tôt, ce qui permet à chacun de se refaire un estomac, se reposer. Puis deux groupes se forment, un pour la plage avec Caïpirinha et un autre pour dormir. Mais l'histoire finit bien et ils se retrouvèrent tous dans un restaurant le soir pour quelques grillades et une serveuse qui tire bien la gueule.



06/02/2014

Le radeau de la méduse


Ce matin encore à Brava, à l'extrême ouest de notre périple et au menu du jour une autre balade recommandée par un local. C'est en interrogeant les autres locaux que nous changeons un peu le menu. En effet le chemin commence par une grosse montée de la mort suivie d'une descente de la mort suivie d'une dernière montée de la mort. L'idée est donc de se rendre directement - comprendre en voiture ou autre - à Sorno - l'objectif de la journée - et de là remonter tout le bazar - comprendre le rocher car l'île est un rocher pauser au milieu de l'océan - pour retourner à Nova Sintra chez l'italien dépressif.

Point de voiture disponible, mais un plan rafiot se précise. Mais d'abord on va faire trempette dans une autres piscine naturelle, une vraie cette fois. Moins dangereuse où on ne risque pas de se faire aspirer par la mer, par contre on peut se faire piquer par des oursins - check - moi pas mais mon aventurière oui.

Retour au Burgo Motel, le proprio nous a trouvé un pêcheur et sa barque, tous les deux prêts à nous amener à Sorno. Nous voici donc tous les quatre dans cette barque, avec deux pêcheurs. Des petites vagues, des oiseaux exotiques - des mouettes locales - et un slalom sans fautes entre les récifs pour arriver sains et saufs dans la baie de Sorno.

Si la baie est jolie, la mer n'est pas calme et il est impossible d'accoster... Les vagues se cassent très régulièrement sur la plage de gros galets, ronds mais gros les galets. Alexios n'en pouvant plus, et étant hors de question de revenir sur Faja d'Agua nous sautons tous à l'eau l'un après l'autre avant d'avoir jeter nos sacs à un des marins la tête presque sous l'eau pendant que son pote stabilisait la barque avec les rames, tout ça entre les vagues, grosses les vagues.

Trente minute plus je suis le dernier à sauter tout habiller dans la mer, Indiana Jones sort de ce corps,  et nous sains et saufs, sur la place de gros galets, en slip à faire sécher nos vêtements, les sacs eux sont secs. Remis de nos émotions nous commençons l’ascension: un groupe rapide et un groupe plus lent dont l'un avec un estomac en vrac.

Ça monte bien, la vue est belle et Sorno n'est un qu'un village fantôme. On finit par rencontrer une vache, puis des chèvres, puis un berger à qui nous demanderons quarante fois notre chemin. Déambulation dans Nova Sintra la ville de Brava et retour à l'auberge.

Le soir je dînerai en tête à tête à tête, oui nous étions trois. Le ghetto ambianceur se sent encore un peu faible. Apéro bière devant un match de foot puis montée à l'étage pour une salade pois chiches oignon thon, le tout accompagné de quatorze kilos de riz et autres patatas fritas.

Encore une journée de psychopathe.

05/02/2014

Almost monkeys island but without monkeys

This trip looks alike more and more like a video game experience. Everyday a new island, a new landscape, a new mission, an hidden temple to find, a magic potion to drink. Today in our MMORPG it's the road to Espenradinha abandoned airport mission. At least five teams on this world: one French couple, one British couple, one "group of laid" from terdav and us known as the Berlin team or "les moches en vadrouille".

The day started with a training mission to find the secret source... The kind of mission where we just unlock a dead end road, meaning we had to come back using the same way. The group split  a first time, me letting my partners going alone to the treasure. Long story short: they found the ruins and some water dropping from a pipe, but the "petit Futé" said it was wonderful and we could swim.

The stage "find a place for lunch after 2:00am" was unlocked successfully after one noob lost money on overpriced peanuts, to win something you have to loose something else. And during the reloading battery time - or eating fish and rice - we did plan the conquest of Faja d'Agua: another split, one team of warriors having for target "umpa lumpa" before the deadly descent into the valley and a single player deciding to take it easy by hitchhiking to the village on the sea side.

Before "umpa lumpa" the warriors did a part of the way accompanied by locals, one warrior even starting a strong friendship story with another local, drunk. Arriving at the cross road, the locals pointed their fingers: it is in that direction, so we went.

Nice landscape, going down and far away our target the end of the landing area, crossing an abandoned village and despite my warnings "no there is no treasure is this house" two of the three warriors have to "make les beaux" and did explore the abandoned house. Some hours later and after passing an oasis, entering a backyard between the trees and dogs we finally reached the sea. Our hitchhiker was there and found already the secret place to be for diner (we will see later that our cook was also or bartender).

Almost last mission of the day: the abandoned airport. This time as a group where we could enjoy the sunset from the tarmac, we were not the only ones as other goats and cows were visible at the horizon (on the tarmac, not on the sea horizon, there were no graphical bugs in this game). To gain some extra points Alexios had to jump into a giant washing machine, hopefully for us he could enter and leave the machine.

Then we did enter the secret mode in the secret mode or the night mode. Diner was awesome, the grog at the bar was less awesome when another drunken master went almost fighting against us, but it was a drunken master violent only against women - man woman equality is long path full of pitfalls.

Then again, the bed, without cover, the warm weather, the wind in the palm trees, the waves breaking... Sleeping.

04/02/2014

Descente du volcan et car jacking


5:45 l'avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt et/ou ceux dont le téléphone a l'alarme bloquée à l'aube. Attention cassé depuis hier mais pas complètement. Je l'avais habillement mis en mode avion pour économiser de la batterie, résultat le réveil fonctionne toujours, il sonne, mais ne peut s'arrêter, enfin si, mais uniquement en appuyant cinquante fois sur les deux boutons avec le volume à fond. Joie. Note pour le futur, penser à prendre un téléphone dont la batterie peut s'enlever si par mégarde l'écran venait à choir.

Petit déjeuner fini, la table des voisins français pas très fun finie, on peut commencer la descente. Début très agréable, limite plat, le chemin longe l'intérieur du cratère entre la forêt la lave, genre de coulée boueuse sèche noire de 5m de haut. Le soleil se lève et il est l'heure de se tartiner de crème solaire.

Puis l'inévitable arriva, il faut descendre. Au loin dans les nuages on aperçoit l'île de Santiago, la route zigzague, on croise un hameau et on quitte la route pour une piste dans la végétation qui se fait plus dense et plus organisée, on approche des plantations. Quelques palmiers, quelques bananiers, quelques vaches et les genoux qui prennent sévère.

Au loin Moesteros, mais d'abord un village à traverser, des araignées à éviter, un singe en laisse sur un balcon, les écoliers qui rentrent de l'école et la mer qui se rapproche. Ambiance complètement différente de San Filipe avec une ville en travaux, très grise. A peine dedans on chope un taxi, enfin le taxi nous a repéré avant nous.

On négocie avec le chauffeur une halte dans une piscine naturelle, comprendre une mini-plage au bout d'une carrière. Bon en fait il y avait une piscine naturelle mais on ne l'avait pas vu, mais vu le courant c'est mieux comme ca. On re-saute dans le taxi. La route n'est pas longue mais le trajet longuet, je lutte pour ne pas dormir et on se demande si la voiture ne vas pas tomber en morceaux à un moment. Mais non.

Retour à San Filipe, acheter nos billets de ferry, jouer avec le chiot du bar et attendre la bateau pour Brava. Ca s'agite au port, l'impression que l'on ne partira jamais, qu'une impression car nous partirons à l'heure.

Une heure de bateau, ca tangue peu, le soleil se couche, lumière rasante, la mer devient noire, des poissons volants volent, des dauphins sautent et Brava se fait plus imposante, ambiance cachette pour bateau pirate.

19:01 nous quittons le port, le premier aluguère a sa porte ouverte et déjà deux passagers, nous pouvons rentrer dedans nous dit le chauffeur. Le bus pénètre la zone de débarquement et un autre couple se joint à nous. Il reste trois places, cinq en se serrant. Le chauffeur sort et discute avec le guide du groupe Terre d'Aventure (prononcer "terdaveu") qui était dans le même ferry avec son groupe de français. Quinze minutes plus tard et toujours sur le parking on comprend que notre chauffeur a pris un peu trop vite des passagers, mais bon on ne peut pas trop réserver ces bus semi-taxi semi-transport public non plus. Personne ne vient, on est toujours dans le bus, il fait nuit. Mais quand partirons-nous à la ville, soit deux km plus loin???

19:33 on attend. Toujours rien.

Puis une silhouette arrive, une française (surnommée plus tard "mal baisée" à l'unisson), ouvre la porte coulissante du mini bus de rage et nous dit "maintenant faut descendre c'est notre bus". Bien sûr en français sans se soucier que les autres passagers ne le sont peut-être pas. Nous rions et refusons. La première de la classe continue de râler et s'en suit les répliques cultes suivantes:
-moi même: "'c'est vous la guide?"
-mal baissée: "heu non"
-moi même: "baa envoyez nous votre guide au moins"
-mal baisée: "gna gna parle pas français"
-Alexios: "mais nous on parle portugais"
-mal baisée: "..." et s'en va en marchant la tête baissée, jambes tendues, bras le long du corps et tête dans les épaules.
-le mini bus: "quelle laide! yeah!!! rèvolutionnnnnnnnnnnnn, à mort le prolétariat, viva zapata tout ca". On a bien ri.

Le chauffeur revient, on décolle et 12min plus tard on est à notre auberge. L'italien nous ouvre, dépose nos affaires et restaurant. Que d'émotion, j'en perd mon bonnet.

03/02/2014

Le volcan


5:45 il est l'heure de se lever et dans un grand élan de générosité je décide de casser l'écran de mon téléphone, comme ça, gratuitement, ça me fait plaisir, je donne, il aura tenu six mois. Mais, car il y a mais, je peux dès lors dire que mon téléphone s'est fracassé au centre d'un volcan encore en activité.

6:41 on est parti. Le guide est venu accompagnée de sa femme pour parfaire sa formation de guide. Ça commence doucement et dans la bonne humeur, comprendre on marche sur du plat. Après quelques minutes on double un groupe de vieux, on se sent plus, on est beau, on est fort, même pas peur du volcan.

8.53 la réalité est autre pour la doublette wagretienne qui a oublié de s’entraîner régulièrement, de s’entraîner tout court, on monte doucement pour ne pas dire lentement. En attendant le lièvre Alexis nous quitte et décide de représenter et de re-doubler la cordée de vieux - oui ils nous avaient re-dépassé dans les premiers mètres de la montée... - et penser à apporter un drapeau pour la prochaine ascension.

10:54 donc un peu plus de trois heures pour arriver au bord du cratère. D'un côté le fond du jeune cratère avec ses fumerolles jaunâtre de souffre et l'autre la roche grise du vieux cratère qui nous entoure et au loin les nuages et l'océan.

C'est pas tout mais il faut redescendre maintenant. Ça va un peu plus vite qu'à l'aller et il est possible de courir.

13h01 déjeuner en ville, enfin en centre-village, en fin de repas le groupe croisée en montée s'installe à nos côtés pour quelques bières. Petit tour à la coopérative locale le temps d'acheter du café en grain qui est somme toute quelconque, ils ne sont pas encore au point niveau torréfaction.

16:00 après quelques heures de repos nous retrouvons la femme de notre guide - notre guide lui parlait français -  et l'accompagnons au cours de français hebdomadaire du village. Cours pour élève de 12ans à beaucoup plus. L'exercice ou torture du jour pour les étudiants est de se présenter chacun son tour en français devant un jury de spécialiste de langue de Molière. Mention spéciale à ma douce pour expliquer que "non on ne dit pas déjà bonsoir à 16h en français mais bonjour", mention spéciale au brésilien d'adoption Alexiao pour tenter d'expliquer une truc en portugo-espano-franco que personne n'a compris. Surtout on a appris que à 21ans, si tu n'es pas marié(e) avec deux enfants tu as raté ta vie.

C'était sympathique ce petit cours qui se finit par l’hymne national cap-verdien en choral. Nous ne sommes pas resté pour la prière de groupe.

20:00 nuit noire depuis une heure, on change de restaurant, bon petit poulet au dîner. Comptage des étoiles en rentrant. Le sommeil.


02/02/2014

Praia Fogo


6:00 à peine arrivé qu'on repart, il faut pas chipoter avec les horaires d'avion ou de bateau ici, s'il y a un truc qui part, tu le prends et puis c'est tout.

7:33 on atterrit à Fogo, côté aride de l'île, l'impression que la lave vient de sécher.

7:52 on est en ville, Sao Filipe, déambulation matinale, autant vous dire qu'un dimanche matin il n'y a pas foule, on compte d'ailleurs plus d'araignées géantes que d'âmes qui vivent.

Sinon jolie petit ville, le centre du moins, où les maisons sont très colorées, les rues pavées et en pente vers la mer, une petite touche à la "Baia" que je n'ai jamais visité. Plus on se rapproche du centre plus les maisons sont peintes sur les tous les murs et non uniquement en façade. On se pause au café lounge du coin, les fauteuils ont l'air confortable et les multiples courtes nuits depuis 24h nous rappellent à l'ordre.

Le petit déjeuner fini, on appelle notre contact taxi qui va nous emmener dans le cratère à Cha Das Caldeiras. Sur la carte c'est pas loin mais les routes la route est pavée et longue, de toute façon on a le temps. On monte par palier, une montée directe vers le sommet, ça monte trop et la route tourne et longe la ligne de niveau, un virage, un deuxième et re-ligne droite...

Passage de col et on arrive dans le premier cratère, souvenir de la Réunion avec cette longue ligne droite au milieu de la lave séchée heureusement. Deux heures plus tard nous arrivons au village. Le chauffeur nous trouve l'auberge et un guide pour demain.

14:03 nous mangeons puis promenade digestive vers le petit volcan ou Pico Pequeno. Petit échauffement pour demain. Une fois la route quittée on marche dans les cendres, c'est comme marcher sur la plage mais cette fois en montée.

La couleur principale est grise, tout est très sec et poussiéreux mais pas sale.

Nous rentrons à notre auberge, dînons, rendez-vous pris avec le guide pour demain 6:30. La nuit tombe en deux minutes, équateur tout ça, le lit et sommeil.

Dimanche, il y a 12h on était sur l'autre île, il y a 24 on était à Lisbonne, il  y a 36 heures on était à Berlin, il y a 48 heures on était à un vernissage dans une cave à Kreuzberg. Ce soir on dort dans un volcan au Cap-Vert.

Berlin Lisbonne Praia

11:00 samedi, vacances, sacs bouclés, direction Schönefeld, destination finale Praia sur l'île de Santiago de l'archipel du Cap-Vert au large de Dakar avec une escale prévue en terre lisboète histoire de prendre un café en ville et de voir le coucher du soleil sur le Bosphore et son pain de sucre l'embouchure du Tage et la statut du Christ rédempteur qui observe la ville de l'autre côté du fleuve.

15:00 arrivée au métro la chance nous sourit, des touristes nous refilent leur carte de transport et nous filons vers le centre ville. Une grosse demi-heure plus tard et un funiculaire plus loin nous sommes en terrasse au Noobai sur les conseils avisés des spotters de Lisbon. Bière, soleil couchant, belle lumière, 15 degrés de plus qu'à Berlin, joie.

Synchronisation des montres, nous n'aurons pas le temps d'aller la fabrica dos pasteis de belem donc nous nous arrêterons dans toutes les boutiques  exposant des pasteis en vitrine... Quand c'est bon c'est bon.

On re-saute dans un tramway, reste coincé 10min dans les embouteillages, le tramway est pour nous trois, puis il se remplit, en montée une vieille manque de s'étaler au sol - probablement juste la millième fois qu'elle prend ce transport publique - mais l'ami Alexis-allezzz-laaaa la rattrape au vol, enfin des touristes français se rebellent contre des pickpockets en leur gueulant dessus, ca marche. En deux heures on a tout eu.

C'est pas fini, mini balade à pieds dans l'Alfama et descente vers Rossio pour rattraper le métro histoire de retourner à l'aéroport. Pendant qu'Anne-Laure craque et entre en courant dans une boulangerie Alexis et moi-même ne craquerons pas et dirons non à la drogue, la place est remplie de gens très commerçant.

22:00 quelque part au dessus de l'océan atlantique la TAP nous remets exactement le même programme vidéo que sur le vol précédent. Petite animation en queue d'avion avec le malaise d'une passagère, ca occupe l'équipage.

23:55 l'avion arrive à Praia, aéroport Nelson Mandela, avec 40 minutes d'avance, mais de qui se moque-t-on? Malgré la combine de sioux pour payer le visa  moins cher et prendre la file rapide au contrôle des passeports nous devons attendre notre guide qui n'avait pas prévu notre arrivée plus rapide que prévue.

Bon malgré le contrôle, ca reste quand même plutôt tranquille niveau checking des arrivants, ma douce pourra sortir, chercher la guide, repasser en sens inverse sans que les gardes bronchent et montrer la papier nous assurant 5€ de réduction.

Sinon il fait chaud et le morbier rapporté est dégusté directement dans le terminal accompagné de vin de liqueur de maracuya. Vamos à la Praia... Il faut dormir, on reprend l'avion dans 6 heures.