25/12/2019

Lac des castors to braserade de Noel

Un 25 décembre à Montréal. Loin de ma famille en France je suis invité par un ami à venir souper chez eux.

Il fait froid mais pas un froid polaire non plus. Comme j'ai du temps je décide faire le trajet St-Henri à Rosemont tranquillement en marchant presque tout du long.

Un métro et un bus plus tard je suis au lac des Castors, haut lieu touristique de Montréal pour qui veut un semblant d'expérience forestière. Le lac n'est pas gelé mais la piste artificielle fonctionne à plein régime.

Je passe la foule pour me diriger vers l'entrée du cimetière. Une rue le traverse et mon idée est de ressortir par le Belvédère Outremont. J'apprendrai plus tard que ce n'est pas possible et qu'il y a deux cimetières sur le Mont-Royal mais passons.

Une fois entré le climat change, plus personne, un vent froid souffle, plus de mort que de vivant, ambiance sleepy-hollow-esque. Peu de neige, des arbres nus, c'est beau mais je ne m'arrêterai pas pour faire un pique-nique.

Belle balade entre les tombes, les noms en alphabet latin, chinois et cyrillique se succèdent révélant l'aspect multi-immigrant de cette ville. Pas une surprise mais une autre preuve devant mes yeux. A un moment je suis entouré de tombes et la ville a disparu, spooky.

Je finis par trouver la sortie, marche dans Outremont et ses belles maisons. Je continue ma descente vers Laurier et son métro. La ville est déserte.

Je finis par rejoindre Rosemont-la-Petite-Patrie et mes hôtes. Ce soir c'est brasérade de Noel, miam.

24/12/2019

Back to dating business 3

Soirée de Noel, une discussion engagée online avec une personne ayant un travail, chose apparement très surprenante pour nous deux vu les tocards et tocardes rencontrés respectivement.

Mais qui dit soirée de Noel dit aussi tout est fermé... Mais on finit par trouver un bar à poudre anciennement bar à danseuses, monde de la classe et du bon gout bonsoir :-)

Quatre Blue Ribbon plus tard et l'intégral de Lionel Richie dans la sono dans une ambiance sièges en faut cuir avec éclairage néon rouge et bleu nous nous quittons. Soirée improbable et sympathique, le future nous dira, je ne sais pas ce qu'il nous dira mais il nous dira.

23/12/2019

Back to dating business 2

Date two with another girl I matched with during the day, a sign. She doesn't drink as well, she denied the offer to meet in a free museum, another sign I should have run away myself, but I'm nice and naive and she seems cute on her pictures..

So I proposed to meet at my place for a coffee. She arrives, stoned, she is not like her pictures, French, the kind of lost semi expat that have no plans in life, as soon as she opened the door I did want to block her. What follow what 45min of uncomfortableness and mostly super not interesting discussion.

At least a fun story to tell.

19/12/2019

Back to dating business 1

It's fun and terrible in the same time.

Lesson learnt I guess, by that I mean getting matched early in the morning on the middle of the week means two things: the girl is unemployed or fake and definitively a wrong start.

Date one, meet her at here place at night, ugly apartment, seing the curtain fixed with tapes from outside I had a flash, but too late I knock on the door, she is not exactly as on her picture, I get the full story why she doesn't drink, I get it, I have friends that doesn't drink so I'm fine with that, what I'm not ready with is I'm a former alcoholic, drug addict, being to jail, ran away several time as a youth bla bla bla... 40min later I managed to escape.



14/12/2019

Brunch with a musician


This Saturday I'm invited for brunch by my friend Jorge. I met Jorge while living in Berlin, he was doing the music for a show another friend was performing at Dock 11 in Berlin. After the show we realised we knew many people in common because of his other activity as photographer for museum and mine as color scientist being very interested by what people do with color and art pieces.

I used to meet these crowd anywhere I'm travelling at their working place allowing me to enter many museums by their laboratory door. That's pretty cool. But this time I meet Jorge at his place place for brunch. Cool place, full of electronic music instrument and I love atelier of painter to musicians. 

So a pretty cool brunch in SF.


13/12/2019

Outer Sunset under the fog

Back in San Francisco, in the Bay area near Sunnyvale to be precise.

Yesterday was for work, to day it's more for me. For the next three days I'm based in SF, so today I decided just to jump in the tram direction the sea, because taking the subway to the sea is cool and the sea is today the Pacific Ocean.

Tram N to the terminus at Judah/La Playa, I love the name, weather is super foggy and once I reached Ocean Beach I can barely see anything. Nobody in the water and we get why, it's insane in the water. So I walked by and continue my exploration of Outer Sunset on Judah Street, then Irving Street, jump in a bus toward Taraval Street where I stopped for lunch.

I take some pictures and jump in a bus direction Balboa Street just after the Golden Gate Park. I like the atmosphere, so close to the city center and so quiet.




Once I passed the Dutch Windmill it's time for to join an online meeting about the future of the startup I'm currently in. Strange time, we are all online from different locations, with different expectations. Long story short we get a life extension of a few more weeks.

A lot of news to process. I take another bus direction Haight-Ashbury to visit the Amoeba Music Store which is the best music shop on earth. I walk between all the vinyls, think of buying some stuffs but finally object not to do so. I leave the temple and enter the next bar recommend by a local. One beer and Jack Daniels shot later I'm aiming to my hotel.




09/11/2019

Un samedi à Montréal

Se réveiller dans Hochelaga, marche matinale où je parle trop. Dans un parc une femme promène un cochon vêtu d'un pyjama dinosaure, les oeufs brouillés délicieux me réaniment.

Courir quelques km entre dans le Sud-Ouest entre les travaux et le froid en portant fièrement mon tricot manches longues du marathon de Québec.

Revenir dans le centre ville en mission rideau de douche chez Simmons. Autour de nous les couples s'activent et les hommes portent fièrement les coussins et autres décorations que leur copines magasinent. Je hais les centres commerciaux.

Cortado pour moi, espresso eau pétillante pour elle et brownie partagé. Au Humble Lion la carte de Montréal au mur remplit l'espace.

Slalom entre les gens sur Ste-Catherine, visite impromptue du Belgo, dire bonjour aux galeries.

Les chemins se séparent, j'attends le bus 55 pour remonter le bd St-Laurent. Impatient je file aux Foufounes Electriques pour un vernissage. J'entre, le lieu est relativement calme, il est à peine 17h. Des peintures et autres dessins au mur, au fond des vieux s'artistes se partagent un micro et des vieux souvenirs. 

Je sors vite, repasse devant le Metropolis où de jeunes goths attendent sagement leur show. Isolés ils sont alternatifs, regroupés je ne vois que des moutons sans repères.

Petite faim j'en profite pour visiter pour la première fois le Montréal Pool Room. Deux hot-dogs all-dressed devant moi j'observe. A mes côtés un père et son fils tous deux de bleu, blanc et rouge vêtus se  préparent à assister au match des Canadiens. Plus loin un homme seul tente de d'attraper des ours en peluche à la machine à jeu tandis que deux ados se montrent les chaussures Nike que l'un à acheter plus tôt. Derrière le comptoir la cuisine et le staff sont prêts pour ce soir, le calme avant la tempête.

Visite expresse à la galerie Yellow Fish Art au premier étage sur St-Laurent. Deux artistes, une japonaise et une non japonaise. Grande fresque d'un côté et collages de formes géométriques de l'autre. Le gérant de la galerie, je crois, apporte un verre au tier rempli de vin pétillant à chaque nouvel arrivant. J'attends un peu, reconnait une habituée des vernissages, puis un Yann arrive, on se salue et je repars, direction St-Henri.



13/10/2019

Marathon numéro 4

Mais pourquoi courir et pourquoi aussi longtemps? Entre autres une des questions que je me suis posées ce matin passé le km 24 en début de montée dans le vieux Québec vers les plaines d’Abraham. Je n'ai toujours pas la réponse.

6h15
le réveil sonne, je sors de mon lit tel le serpent et me relève. La course débute à 8h et je veux avoir le temps de manger un truc et de le digérer avant si possible. Un jus smoothy-esque, une banane, quelques toasts avec saumon fumé, c'est bon le saumon fumé et je suis presque prêt à partir vers le départ.

8h00
quelques mots échangés sur un banc proche du départ avec un autre coureur venu de Drumondville  et il est temps d'aller sur la ligne de départ. Le temps est couvert, frais et les prochains 4km en descente.

Un départ donc facile, dans la veille ville puis la ville basse puis le long la rivière St-Charles. Les premiers 15km se font sans encombres, il ne fait pas chaud mais ca va.

Je cours seul mais une fois rejoint par un des lièvres du marathon je m'accroche à ce groupe. Ce lièvre - coureur avec des oreilles de lapin - vise les 4h en alternances, c'est à dire 10min de course à 5min30sec puis une minute de marche et on reprend et ainsi de suite. Rythme que j'arrive à suivre sans trop de problème jusqu'au km 22. Moment où le groupe accompagné du lièvre 4h en continue se mêle à nous, de plus la route est plus étroite et je perds mon lapin...

On re-rentre dans la vieille ville et ca montre sévère jusqu'au plaine d'Abraham. Autant vous dire tout de suite que j'ai marché, dans les hauteurs le vent souffle doucement mais souffle, j'ai froid et commence à avoir quelques douleurs. Je suis à peine à 25km et il en reste encore quelques uns à parcourir.

Le parcours dans le parc, derrière le musée des Beaux-Arts est très agréable et aux couleurs automnales. Mais j'ai mal au genou droit, ou je crois que j'ai mal, mes jambes sont lourdes, le km 30 arrive et je viens d'entrer dans la cinquième dimension. Ai-je mal ou est-ce que je crois que j'ai mal? Pourquoi je me suis inscrit déjà? Je bois à chaque ravitaillement, vérifie que je ne suffoque pas, que le coeur suit. Ca à l'air d'aller mais j'ai mal et des jambes super lourdes, cette fois ci j'ai un peu oublié de m'étirer pendant la course...

On sort d'une zone résidentielle, les coureurs du semi marathon nous on rejoint et il reste une belle ligne droite de 5km pour finir... La tête va mieux, je sais que je vais finir mais ca tire dans les jambes. Comme dans mes marathons précédents je me retrouve avec des coureurs et coureuses qui alternent marche et course, on se suit.

Puis le panneau 38, 39, 40, 41! et enfin "dernier 750m". Passé 40km je réussi à finir d'une traite et rattraper un autre lièvre pour le temps de 4h30, je finirai en 4h30min58sec.

12h35
j'ère dans l'air arrivée, un verre d'eau, une banane et vite mes vêtements chauds. Hagard et content comme les gens autour. Je me dis que je vais devoir changer un truc pour la prochaine course comme avoir des vêtements plus chaud, courir plus, bosser le fractionné, plusieurs pistes à explorer!

21h07
arrivée du train en gare de Montréal avec juste 7min de retard. Pour cette fois ca ira.


Dans tous les cas une expérience semi paranormale ou mystique, la zone des 25-35km est vraiment spéciale, alternance de doute, douleurs réelles et d'envie de franchir la ligne d'arrivée.  Une remise à zéro de son corps nécessaire pour moi du moins.


12/10/2019

Reconnaissance du terrain

Le matin
Je me lève, joue avec le chat de mes hôtes, un chat qu'il est mignonnnnnnnn. 

Café dans les veines je pars reconnaitre le chemin de mon logement temporaire au départ de la course de demain. Je passe d'abord récupérer mon dossard, le numéro 42, pour un marathon, j'ai 42ans, on est le 42 du mois, la loi des séries, tout va bien.

En arrivant au Palais des Congrès de la ville où le marathon ssq a installé son quartier général je trouve étrange de suivre un maître Jedi pas en super forme physique en entrant dans le building, genre il est allé plus souvent aux cocktails de l'empire qu'à la salle de gym, rapidement je comprends que le même bâtiment héberge aussi un évènement ComicCon. Un beau mélange de sportifs accompagnés de gens pas sportifs habillés en sportifs et des maîtres Jedi, des filles en robe blanches d'écolières avec des perruques colorées ainsi que quelques Marvel perdus ici et là.

La journée exploration
Je file vers la vieille ville, slalome entre les touristes laids, au moins on sait où ils sont et c'est facile de les éviter. Le bateau Queen Mary II est à quai ce qui explique peut-être la marée noire de touriste.

Je commence par le musée de la  Civilisation où je passe plus temps dans les salles d'expositions permanentes histoire de continuer à apprendre sur le Québec. Je suis un élève studieux.

Je sors, marche un peu à la recherche d'un endroit où acheter un billet de bus. La ville de Québec n'est pas grande mais la côte bien réelle.

J'arrive enfin au Musée Nationale des Beaux-Arts du Québec, pause mon sac, fait une petite pause grill cheese froid, une cliente de la cafétéria ouvre sa boisson trop vite et mon pantalon s'en retrouve aspergé de kombucha, la guigne mais ca sèche vite et c'est parti pour 3h de visite intense, de Jean-Paul à Jean-Paul, Riopelle et Lemieux, mais aussi d'autres prénoms et artistes plus récents dont Numa Amun ou Cozic. Je me suis bien perdu dans le musée mais c'est toujours agréable de se perdre dans ces lieux la.

Le soir
En rentrant j'achète quelques pâtes et autre sauce tomate. Course oblige. Je me couche tôt non sans avoir rejoué avec le chat, Nachos de son prénom, la boucle est bouclée.
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11/10/2019

Montréal Québec dans les embouteillages

Cette fin de semaine je vais courir le marathon de la ville de Québec.

Voyage en bus avec embouteillages et Schumacher au volant. Montréal à Sainte-Hyacinthe en 2h c'est long... Mais on finira par arriver, avec du retard, mais entier. 

Avant de rejoindre un Marc-André pour une bière ou deux, connection de mon temps d’avant une fois en échange universitaire à Montréal, je passe à mon Airbnb déposer mon sac. 

2km effectué en taxi, chauffeur aveugle et sourd ou presque qui me demande comme on se rend dans sa ville à l’adresse indiquée... Taxi one love forever et cœur avec les mains. Je le guide avec mon gps pendant qu’il zappe sur sa radio portative en bougeant la molette, pas un poste un galène mais pas loin. Heureusement j’avais habillement demandé à pouvoir payer en carte au début.

Je finis par rejoindre le Marc-André. Bonnes bières au griendel, toujours cool de passer du temps avec un local.

05/10/2019

Vernissage à Joliette

J'entends parler du Musée d'Art de Joliette depuis quelques temps déjà mais il est situé à Joliette, une cinquantaine de km au nord de Montréal. Mais j'entends aussi qu'à l'occasion de ses vernissages il est possible de se procurer des billets combo trajet en bus aller et retour Berri-UQAM au musée plus un drink. Donc cette semaine j'ai sauté le pas et prix un billet. De plus passer même rapidement à la gare de bus de Montréal est toujours un plaisir, l'impression de visiter une mini station spatiale. Valérian agent spatio temporel tout ca tout ca.

Le trajet
Un bus presque vide et une moyenne d'âge élevée, comprendre des gens plus âgés que moi, des amateurs d'art comme moi. Le bus qui remonte l'île vers le nord en longeant le St-Laurent, une fois passé au loin le parc Olympique repique vers le centre de l'île puis re-bifurcation vers la 40, Repentigny au loin, puis derrière, puis Joliette. Quelques minutes en avance j'ai le temps de faire un mini tour dans la ville, ciel bleu, arbres qui changent de couleur, très jolie Joliette.

Le vernissage
Déjà c'est un vrai musée, c'est grand, un espace collection permanente et aujourd'hui trois nouvelles expositions qui débutent. Pas mal de monde et les artistes présent(e)s. Je déambule dans les différentes salles, chaque artiste est amené(e) à présenter son travail, répondre aux questions, discuter avec les visiteurs curieux.

Comme toutes les salles ouvrent en même temps je ne peux être partout, ubiquité en mode expérimental. Je commence donc avec Patrick Coutu artiste local et ses sculptures, installations fractaliennes, souvent captivantes, je prends note visuellement. Echange quelques mots avec l'artiste, retrouve des gens croisés à Montréal lors d'autres expositions dans d'autres lieux. Je ne regrette pas d'être venu.

Je continue mon tour dans le musée, de haut en bas, et arrive dans la salle ou la photographe Marina Gadonneix présente son exposition Phénomèmes. Superbes images, d'une je reconnais un livre en vitrine sur la couleur, de deux je suis souvent dans un laboratoire de par mon activité de scientifique de la couleur et ce qui est montré devant moi résonne, des images d'installation recréant des phénomènes naturels.

Certes je ne passe pas mes journées à reproduire la foudre sur mon bureau, mais toute activité de recherche demande d'isoler un phénomène afin de le recréer, l'observer, le comprendre, et rapidement on - en tout ca je - oublie le contexte qui nous entoure pour ne voir que l'expérience, donc dans ces images on voit la foudre, les vagues, la lumière. De plus là aussi je peux converser avec l'artiste donc c'est plutôt une belle journée.

Le retour
Même chemin, une quarantaine de minute pour revenir à Montréal. L'impression d'avoir voyagé loin et longtemps alors qu'en distance peu mais en imaginaire très loin. Toujours inspirant et motivant de voir le travail des autres et de pouvoir en discuter avec eux. C'était l'instant Oui-Oui critique d'art vous expliquant la vie.

13/09/2019

Galerie tour de mi septembre

Une soiree, quatre galeries, trois parts de pizza, 30km de vélo, des têtes connues, des nouvelles têtes et plein d'images dans la tête.

Première (Galerie) Division si j'osais, j'ose tout. Vélo de la vieille ville à l'Arsenal. Des images, des dessins de la cathédrale Notre-Dame de Paris, l'entretien avec l'artiste - non présente - dans la description de l'exposition plus intéressante que les oeuvres pésentées.

Galerie COA au Mile-End pour des installations pleines de petits personnages par Isaac Cordal, pas mal.

Un détour par la Galerie Youn ou comme souvent deux artistes exposent en même temps, et comme souvent des peintures assez intéressantes comme celles de Guillaume Klootier qui demandent à revenir pour les revoir avec moins de monde.

Enfin une re-descente vers le fleuve en traversant le Plateau, Angus puis Hochelaga pour la galerie Marc Gosselin. La aussi et comme souvent une belle exposition, cette fois ci des peintures, une excursion chez le marchant de pizza du quartier et une grande pizza engloutie à quatre en marchant, parlant et se brulant les doigts.

Des nouvelles têtes, dont une très jolie, rencontres, nouveaux univers et encore la possibilité de discuter dehors avec une fille habillée tout en rouge d'image, d'architecture, d'art...

Puis le retour, la traversée de Montréal Est-Ouest, prendre Sainte-Catherine jusqu'à Radio Canada, bifurquer vers la vieille ville et la rue de la Commune. Il est minuit passé et la ville est calme. Je passe le bâtiment des farines Five Rose et enchaîne le long du canal, ca va vite. Et enfin St-Henri et mon lit.

25/08/2019

Mu mu MUTEK

[in basic English below...]

Troisième MUTEK pour moi, vingtième les pour organisateurs. Beaucoup d'événements, un pass pour voir plein de truc, des trucs biens et d'autres moins intéressants, des rencontres, des gens cools, mais dans l'ensemble une très bonne semaine avec la possibilité de goûter à plusieurs courants de musique électronique dans un espace de temps réduit.

Toujours agréable de pouvoir passer d'une salle a l'autre, de traverser la ville la nuit, d'avoir le centre ville comme référence. J'adore toujours passer par le Metropolis avant de rentrer chez moi, passer le hall et palper l'ambiance dans la salle.

Cette année des shows ont lieu au Théâtre Maisonneuve, pas forcément le meilleur endroit pour de la musique électronique ou des instruments qui fonctionnent avec des hauts-parleurs mais un écran géant en arrière qui assurait. Aussi deux très bons shows sur les six que j'ai vu: le japonais Ryoichi Kurokawa avec son feu d'artifice visuel et sonore qui tient pendant tout le spectacle, artiste que j'avais déjà vu à Berlin, et le duo d'artiste russe 404.zero avec leurs visuels hallucinants.


Des sessions gratuites en plein air cachées sur la Place des Arts tout proche du festival pas top de fashion, sessions gratuites donc et de qualité avec entre autres The Quark Model et Jon Tejada et encore je n'ai pa assisté à toutes les sessions sur l'esplanade.

Un petit tour rapide au MAC pour l'installation ISM Hexadome de Herman Kolgen qui produit toujours des installations pointues et léchées, un régal.

Une session découverte avec l'annexe du festival Akousma au Gesu pour quatre performances. Dans la pénombre, un système de son spatial qui entoure les spectateurs. Une belle découverte donc avec l'artiste français Merovee. Chose amusante j'avais déjà assisté à un de ses shows quelques mois auparavant à la SAT avec blindsp0t pour les visuels. Dans tous les cas ces concerts dans le noir sans casque VR ni visuels étaient des plus immersifs, des images apparaissant naturellement au fur et à mesure des nappes sonores qui remplissaient la salle de concert.

[and not in approximate English translated by a French man, he apologies for the form..]

Third MUTEK for me, the 20th for the organisers. A lot of events, a full pass in my pocket to see many things, some good and some less interesting, new encounters, cool people, but overall a really good week with the possibility to taste many electronic musical streams and genres.

Always a pleasure to go from one theatre to the other, to cross the city by night, to have the city center as reference point. I still love to go back the Metropolis before aiming for home, just to get the pulse of the evening going on there, stay a few minutes to listen and leave.

This year some shows took place at the Maisonneuve theatre, maybe not the best place for music that only work with speakers, but a really nice massive display on stage. Among the three evening I did attend, two shows were particularly impressive to me: the Japanese artist Ryoichi Kurokawa with his visual and sound firework that keep you alive, artist I did already see performing in Berlin in the past, and the Russian artist duo 404.zero with their hallucinating visuals.


Some free sessions in the program each day on Place des Arts and free doesn't mean low quality, for exemple the performances by The Quark Model  and Jon Tejada and I haven't attended all the shows from this series.

A quick tour at the MAC for the ISM Hexadome installation and the piece of work by Herman Kolgen who always produces clean and precise object.

Then a discovery with the Akousma session at the Gesu, an open window in MUTEK for this other festival. Four performances, in the dark, spatial sound that englobes the audience. A nice discovery with French artist Merovee. Funny thing I already did attend of his show a few months before at the SAT when he was performing with another French artist blindsp0t doing the visuals. In any cases and for all artist of this afternoon session, to be in the dark, without VR headset was the best immersive experience of the week, the images coming naturally in your head under the influences of the sound floating in space.