09/11/2019

Un samedi à Montréal

Se réveiller dans Hochelaga, marche matinale où je parle trop. Dans un parc une femme promène un cochon vêtu d'un pyjama dinosaure, les oeufs brouillés délicieux me réaniment.

Courir quelques km entre dans le Sud-Ouest entre les travaux et le froid en portant fièrement mon tricot manches longues du marathon de Québec.

Revenir dans le centre ville en mission rideau de douche chez Simmons. Autour de nous les couples s'activent et les hommes portent fièrement les coussins et autres décorations que leur copines magasinent. Je hais les centres commerciaux.

Cortado pour moi, espresso eau pétillante pour elle et brownie partagé. Au Humble Lion la carte de Montréal au mur remplit l'espace.

Slalom entre les gens sur Ste-Catherine, visite impromptue du Belgo, dire bonjour aux galeries.

Les chemins se séparent, j'attends le bus 55 pour remonter le bd St-Laurent. Impatient je file aux Foufounes Electriques pour un vernissage. J'entre, le lieu est relativement calme, il est à peine 17h. Des peintures et autres dessins au mur, au fond des vieux s'artistes se partagent un micro et des vieux souvenirs. 

Je sors vite, repasse devant le Metropolis où de jeunes goths attendent sagement leur show. Isolés ils sont alternatifs, regroupés je ne vois que des moutons sans repères.

Petite faim j'en profite pour visiter pour la première fois le Montréal Pool Room. Deux hot-dogs all-dressed devant moi j'observe. A mes côtés un père et son fils tous deux de bleu, blanc et rouge vêtus se  préparent à assister au match des Canadiens. Plus loin un homme seul tente de d'attraper des ours en peluche à la machine à jeu tandis que deux ados se montrent les chaussures Nike que l'un à acheter plus tôt. Derrière le comptoir la cuisine et le staff sont prêts pour ce soir, le calme avant la tempête.

Visite expresse à la galerie Yellow Fish Art au premier étage sur St-Laurent. Deux artistes, une japonaise et une non japonaise. Grande fresque d'un côté et collages de formes géométriques de l'autre. Le gérant de la galerie, je crois, apporte un verre au tier rempli de vin pétillant à chaque nouvel arrivant. J'attends un peu, reconnait une habituée des vernissages, puis un Yann arrive, on se salue et je repars, direction St-Henri.