Une semaine de workshop pour lancer un projet européen du programme Marie Curie, projet appelé CP7.0 autour de l'impression et de son futur. De la couleur, des colorants, des encres, des goniomètres, des spectromètres, du halftoning, du gamut couleur, des thésards hyper motivés qui font un peu peur quand même rétrospectivement mais plutôt des bonnes vibrations.
On a encore une fois rejoué l’international, la configuration minimale pour une soirée étant trois nationalités, être trilingue presque la norme et parfois même certains poussant le vice jusqu'à avoir deux langues maternelles...
Après une semaine à Gjovik il faut penser à rentrer même si ça fait toujours plaisir qu'on vous dise "j'ai lu ta thèse et j'ai bien aimé". Il se trouve que plusieurs thésards ont comme point de départ ou presque ce que je décrivais laborieusement il y a quelques années, à Gjovik donc, ça fait du bien aux chevilles.
Depuis mon dernier passage - il y a trois ans - la ville a peu changé, hôtel de qualité enfin fini, grande rue refaite et à part cela la ville s'étend gentiment et l'université a plus que doublé. Totos est toujours là avec ses poivrots habituels, Chaplin est toujours là et vide du dimanche au jeudi. Les rues sont désertes également du dimanche au jeudi soir, là aussi rien ne change.
Le vendredi arrive et je profite de la visite industrielle du jour pour rejoindre Oslo. Là bas, un café, ciel bleu de qualité et direction le flytoget. Berlin is waiting.