25/08/2013

Le transporter - road trip to Paris

Hier matin chez le gentil loueur ouvert pendant le festival lui: "elle est où l'Audi TTT? Elle est pas là? Bon, et bien nous prendrons la clio break alors".

10:15 nous finissons notre café au bar du Prado à Jussac, le barman fait toujours aussi peur mais il est gentil. Et nous partons, on est pas arrivé vu qu'on est pas encore parti.

L'ami Boris, le local de l'étape m'a envoyé la roadmap (pas rancunier après notre rdv raté, un bon gars l'ami Boris) pour rejoindre la capitale, au retour nous éviterons Clermont Ferrand mais nous n'éviterons pas la route qui tourne. Une petite centaine de km avant de récupérer l'autoroute avec deux malades à l'arrière, on est pas rendu comme on dit.

Arrêt en terre sainte péessienne à Thules. Les passagers respirent et on aura pas à rouler les fenêtres ouvertes pour l'odeur, et ca tombe bien car la pluie arrive.

11:32 nous rentrons sur l'autoroute direction Limoges et au même moment! nous apprenons de source sûr (le téléphone d'un chanteur lyrique) que d'autres comédiens (des Apicoles crois-je) en route aussi pour la capitale sont déjà bloqués dans les embouteillages vers Clermont. Joie car nous nous avancons.

Les prochaines 7 prochaines heures se passeront sous la pluie avec de plus en plus en de trafic et la peur au ventre de rater: un la dépose rapide d'un colis familial à la gare de bus de Bagnolet et deux de récupérer mes papiers à Tolbiac et trois notre avion.

C'est l'estomac serré que nous réussirons à tout faire en jetant presque le serious gamer lyrique par la fenêtre devant chez lui, écrasant presque mes parents devant leur immeuble et enfin à rendre la voiture à Orly et d'arriver parfaitement à l'heure au comptoire d'Air Berlin. Joie mais fatigue aussi.

Comatage en règle dans l'avion.

23:33 S-SchönHauser Allee et sous la couette avant minuit.

On résume: Jussac - Saint Chamant - Laguenne - Thulles - Limoges - Orleans - Artennay RN Paris - Bagnolet - Bastille - Tolbiac - Orly en 9:30. Tout ca en clio break.

Festival d'Aurillac on approche de la fin

C'est la fin d'ailleurs, dernier jour aujourd'hui. Et pour finir la pluie arrive, merci la pluie, pour la peine nous irons au Parapluie en fin de journée pour le spectacle du IN de Joêl Pommerat "La réunification des deux Corées". Plutôt pas mal.

Mais avant cela nous avons slalomé entre les gouttes, vu des pirates s'arroser sous la pluie devant la mairie, continué à déambuler, acheté du fromage, écouté Jolie Môme, fait une pause pizza au feu de bois, vu un spectacle pour enfant avec deux ouvriers s'envoyant des sacs de ciment à la tronche, vu deux mousquetaires en jouer quatre. Une bonne journée. Dernier spectacle perturbé par un bourré qui hurlait à interval irrégulier "hélicoptère helicoptèèÈÈÈÈre!!!!!", mais belle performance des escrimeurs qui ne ne sont pas désarmés, au contraire, spectacle de rue, spectacle vivant tout ca.

20:00 on saute dans le bus du IN, direction le Parapluie, lieu de création, sorte de colonie de vacances pour comédiens pour répéter dans les champs au calme entre les vaches. Premier Pommerat pour moi et j'espère pas le dernier.

Deux tribunes, les spectateurs se font face. Au milieu un espace rectangulaire. Il s'en suivrai plusieurs courtes scènes entrecoupées d'un noir total. La lumière venant du plafond  créant un volume de lumière, impossible de voir les autres spectateurs durant le spectacle. J'ai pas tout aimés, certaines scénes sont moins fortes que d'autres, mais dans l'ensemble c'est encore plus immersif que d'habitude (d'habitude = configuration théâtre une scène et les spectateurs que d'un côté). Ca m'a rappelé un spectacle de Peter Brook aux Bouffes du Nord, spectacle dont j'ai oublié le nom bien sûr.

23:00 retour en ville pour voir le spectacle de clôture en plein air. Sur un parking une statue á forme humaine, de grande taille, faire d'au moins 6 voir 8 conteneurs les uns sur les autres. Pétard mouillé diront certains. Nous ne resterons que 20minutes. Le concert donné hier soir devant la gare par les Sirènes était bien plus réussi et poétique.

00:12 un dernier tour au marché pour un dernier sandwich bof avant de rentrer à Jussac.

22/08/2013

Festival d'Aurillac et le syndrome Harry Poter

Le festival est bien lancé, le premier pour moi. On m'avait vendu du punk à chien et j'en ai vu presque autant qu'à Berlin à S-Warscheur Strasse. Tout est dans le presque.

Ce festival c'est un peu les gens normaux au pays des magiciens et des saltimbanques, des spectacles partout, des clowns en liberté, un couple de clown zombi, des mimes en liberté, des fanfares en liberté, des chanteurs en liberté, des jongleurs en liberté, des acrobates, des poètes clochards, des performeurs, des faux journalistes de télé réalité, quoique, des cracheurs de feu, des pirates, des mousquetaires, un loup garou en scooter...

Le meilleur spot a été de zoner autour du gymnase transformé en loge géante et d'observer. Toutes les trentes secondes seul ou en groupe des troupes sortaient, maquillées, en costume, en chemin vers son lieu de représentation et déjà en représentation. Parfois la grande porte s'ouvrait, en sortait des géants sur échasses (ou pas en fait), des poules géantes,  des singes géants, trois gardes moyen-ageux en retard, une fanfare de métalleux, des stands géants de truffade... Harry Poter allant pour la première fois dans le monde d'à côté. Et la radio de certains cafés locaux connectés sur rtl2 ou nostalgie te rappelant que non tu n'es pas aux pays des rêves.

21/08/2013

Festival d'Aurillac, ouverture en grande classe

Température toujours glacière, mais les renforts arrivés hier de coussin, couette et autre pull ont permis aux artistes de ne pas perdre de doigts durant la nuit.

Décollage groupé en fin de matinée, pour les uns ce sera les loges, première représentation à 13h, pour moi ce sera esplanade devant la mairie pour l'ouverture du festival avec en bonus un spectacle gracieusement offert au public venu nombreux.

12:30 une  voiture se fraille un chemin à travers la foule, en descend de l'officiels. Chacun y fait son petit discour, tout le monde est content.

12:38 le discour se fait hacker, des gens masqués et armés se lèvent, tirent dans le airs et se rapprochent de la scène. Les officiels se barrent en courant. Un groupe de cinq six personnes commencent à défoncer la voiture à coup de barre de métal et finissent par la renverser.

12:42 un homme en costume en feu saute par la fenêtre du premier étage de la mairie. Un coup d'état. La culture ca va cinq minutes, place au nouvel empereur.

12:44 l'empereur apparait, enfin une paire de fesse masculine sort de la fenêtre et s'adresse à nous du premier étage, des mains faisant bouger les lévres postérieures en accord avec la voix off, ca rit, les couilles pendouillent, le festival est lancé, bien lancé.

12:51 Tina Turner dans les haut-parleurs, un air-guitariste et son balais accompagné d'une air-Tina nous mime la chanson, tous deux recouverts de sang, pourquoi? Je n'ai pas compris, ce n'est pas grave le festival est lancé.

12:59 Les sirènes arrivent et je file ver la rue du Collège oú les Baroqueux Barrés débutent leur récital lyrico burlesque. Le festival est définitivement lancé.

Puis après-midi déambulatoire dans la ville à la recherche de spectacles, c'est facile il y en a tous les 30mètres et il faut faire attention à ne pas marcher sur les clowns. Nous tenterons un spectacle du IN gratuit à la Montagne et nous ne serons pas tous convaincus.

On redescend dans la vallée pour remonter de l'autre côté pour assister "L'avare d'après Molière" par la compagnie Les Apicoles. Pas déçus ous serons, tellement pas qu'y retournerai le lendemain dit donc!

Puis tout le monde aux Kags pour leur spectacle "Stress et Paillettes", encore un très bon spectacle avec des bonnes pizzas au feu de bois.



20/08/2013

Festival d'Aurillac 2013 - le jour d'avant

Levés de bonne heure après une nuit fraiche (la Norvège n'a qu'à bien se tenir), les croissants frais ramenés par un Luc (aka le deuxième tiers des Baroqueux Barrés) en post hypothermie sont les bienvenus.

Dans la matinée Irina (aka le dernier tiers des Baroqueux Barrés) nous rejoint (c'est ici que ca se passe Baroqueux Barrés), puis le wifi est touvé, check in dans le camping, dans Jussac, on est prêt, je suis prêt.

Direction Aurillac avec Anne-Laure, la ville est encore déserte, uniquement peuplée de quelques saltimbanques occupés à  recouvrir la cité d'affiches. Entre temps ma douce passe au bureau du OFF pour savoir où ils pourront jouer les prochains jours.

J'explique, le festival d'Aurillac c'est comme pour celui d'Avignon un IN et un OFF. Le programme du OFF se faisant tous les jours, mais en gros les compagnies qui se sont inscrites pourront jouer une fois par jour du mercredi au samedi. On apercoit déjà quelques clowns, jongleurs et autres punks à chien.

La valise aux costumes est déposée dans la loge commune, un gymnase transformé en quartier général pour tous les artistes. Un café dégueulasse place Saint Géraud pour certains et nous repartons vers Jussac.

Notre campement commence à prendre forme, la construction de douves et autre pont levis est étudié. mais finalement nous taroterons jusqu'au début de la nuit.

19/08/2013

Road trip to the Auvergne

Une voiture rouge, un transporter sorte de Jason Statham en beaucoup moins nerveux mais pas forcément moins stressé et surtout plus chevelu, une chanteuse haute en couleur, un chanteur lyrique, une nintendo ds, des tentes multi-places, des duvets, un lit de camp, des sandwichs et c'est parti.

Ils quittèrent Paris vers 14h et apercurent les premiers volcans vers 17h. Un peu après Clermont-Ferrand ils tournèrent plein ouest dans le nature sauvage et verte pour une petite centaine km.

Eventuellemt ou eventually en anglais qui ne veut peut-être pas dire exactement la même chose ils arrivèrent à destination, enfin ils le pensèrent très fort. Aurillac, ville lumière entourée de colline vertes peuplées de vache à cornes (les collines, pas la ville). Le camping officiel du festival étant déjà plein deux jours avant l'ouverture ils quittèrent Aurillac gros Jean comme devant...

Mais le camping de Jussac leur ouvrit ses portes, enfin leva la barrière rouge et blanche et ils purent établir leur camp de base à quelques 10km du quartier général des saltimbanques, Aurillac donc si vous suivez.

Montage des tentes de nuit, point de pluie ni de tapis de sol. Il faut dormir. Il est 23h44.

13/08/2013

First article for SpottedByLocals - Berlin

It is here Freiluft-kino Mitte and it's about open air cinema in Mitte.

Die Brücke

Berlin is wide and green, but sometimes you want more and feel the pressure to leave the S-Ring area and go into the wild. You also have visited all possible museums on the museuminsel and you are looking for more human size exhibition. Die Brücke (the bridge) Museum is your new destination.


Go to S-Hohenzollerndamm and change for a bus towards Grünewaldsee. Already the buildings are smaller and bigger houses are showing up, soon the trees from the Grunewald forest will appear on your right. You hop off the bus and still need to walk 500m in the forest, one of the last house has “Die Brücke” written on its wall. You need half a day for the whole excursion, if  you’re coming from Berlin-Mitte.


The large villa hosts the collection of Die Brücke painting movement. As the collection is larger than the available space, there is a regular turn over. It is a very nice one floor white house, with a flat roof, made of connected rectangle rooms with a garden in the middle. It was constructed in a way that the paintings can get natural light with almost no windows on the walls but opening gaps on the ceiling.

Link here museum die Brücke.

This article wasn't accepted for spotted by locals Berlin as it was outside the area of Berlin.

04/08/2013

Vélo Tour Saison 1 Episode 3 - ou comment rouler sur les traces du mur tout le weekend

Cet été c'est vélo pour tous, lac pour tous, pique-nique pour tous, mais faut se lever tôt et surtout ne pas être pressé et aimer les pauses interminables dans les Kaisers et autres Rewe de la banlieue berlinoise, pause arrivant généralement après 15min d'effort ou plus tard mais occasionnant un détour monstrueux de la feuille de route.

Cinq cyclistes sur la feuille de course, comprendre l'évènement FB créé à l'occasion, puis deux abandons au départ choisissant un autre lac prétextant un réveil tardif du reste de la troupe, puis un petit nouveau, nous serons donc quatre.

Rendez-vous dans le S-Bahn direction Spandau. Le lac visé est le Sacrower See, situé sous le Gross Glienicker See, eux-mêmes situés sous Spandau, au sud du S-Spandau tout du moins. Autre particularité géographique, le premier lac voyait le tracé du mur lui passer au milieu et le second évitant de justesse la scission.

Après la sacrosainte pause au Kaiser de Spandau pour tâter le poumon social comme on dit, nous filons dans la campagne, la forêt et enfin le lac. Toutes petites plages, mais eau de qualité. Vélos accrochés aux arbres nous nous rapprochons de l'eau. Là retrouvaille de l'ami berliniquais sortant de l'eau tel l'apollon débarquant pour sauver les pauvres pêcheurs (ou simples baigneurs du samedi, au choix).

Point info plage: beau lac, belle eau, pas autant que Liptnizt See mais dans la même catégorie. Du monde mais pas trop, il faut faire un petit effort pour les atteindre.

Dans l'eau des baigneurs, des canards, des cygnes, des bouées. Et en particulier un cygne pseudo-dompté par une pseudo-naïade dont la seule prouesse a été de canaliser l'agressivité du plumeux, il n'a mordu personne, en revanche il a marqué son territoire tel le chien sur la mini plage seule entrée possible dans le lac. Voilà.

Puis retour en continuant le tracé du mur, descendant doucement vers Potsdam. Comme souvent pour nous la pluie arrive ou semble arriver quand nous rapprochons du château. Nous sautons dans un taxi-ferry avant la tempête, deux gouttes d'eau tombent, nuages rasant, le ciel s'assombrit, décor blanc gris noir, les couleurs ont disparu. Une ombre noire et menaçante passerait sous le bateau que nous ne serions pas surpris.

On redescend du bateau et continuons par la traversée du parc du Neue Garten,  la pluie arrive,  arc en ciel et coucher de soleil: vision apocalyptique ou biblique quand au détour d'un buisson nous arrivâmes dans un espace ouvert avec un couple nu, debout, beau, les cheveux au vent, se serrant dans les bras et regardant les couleurs dans le ciel, Adam et Ève tout ça, et aussi plein d'autres gens habillés ou pas regardant tous dans la même direction, c'est à dire vers le coucher de soleil apocalyptique avec arc-en-ciel...

La zone fkk passée - rapport aux gens tout nu - on retraverse l'eau par le pont aux espions Glienicker Brücke. On finit par faire une pause saucisse bière méritée. Puis nous rentrons doucement sans nous perdre.