27/01/2013

Sortie dans un frigo

19:12 un vernissage dans une galerie à Mehringdamm pour commencer le weekend, à un an d'interval au même endroit avec les mêmes artistes, le même froid et les ressemblances s'arrêtent là. Si un Samuel était encore une fois l'imitiateur de la visite les accompagnateurs sont autres: des parisiens, de la moabitienne et un hyperactif. Autre différence, notable, c'était nettement mieux l'an dernier, pas que ce soit mauvais cette année mais déjà vu mille fois, c'était propre, sobre, pas laid mais déjà vu. Et un vernissage sans spectateurs ce n'est jamais bon signe.

20:23 la faim frappant à la porte nous partons en quête de calories avant de se diriger vers le Kater Holzig. La pause diner se fera Kottbusser Tor dans un bon restaurant turc aux portions disproportionnées.

22:23 réchauffés mais pas longtemps nous arrivons au design market hébergé au Kater Holzig. La salle est bondée, enfumée mais la température positive. Deux bières plus tard nous redescendons dehors, ambiance bronxienne avec sa poubelle en feu pour éviter de geler sur place. Nous perdons la paire parisienne et la colonie moabitienne mais on gagne un Boris au change.

Le temps passe et pendant que nous sommes occupés à raconter des conneries avec l'ami Samuel et confrère Boris, nous observons un flux de touristes scandinaves, norvégiens me semblent-ils, venus s'encanailler au restaurant du lieu. Restaurant plutôt pas mal parait-il et quasi inaccessible sans réservation longuement planifié á l'avance. La joyeuse troupe venu du froid mitraille à l'iphone la cours et ses grafitis puis s'en va rejoindre son bus noir aux vitres teintées. Intéressant, pendant que le club joue la carte du lieux alternatif, le restaurant dans les mêmes murs jouent un autre jeux. Pour l'alternatif on repassera.

La soirée continue dans le froid, -16C apprendrons-nous mais nous n'avons pas peur. La suite ce sera le Prince Charles, pas les oreilles mais le club prés de la Moritz Platz.


0:12 nous pénétrons dans l'enceinte. Dans deux heures la coloc d'un mes compagnons de soirée mixe. En attendant c'est mojito. La musique est forte et je ne suis pas dedans, un peu froid comme son, ca va avec le climat.

Je fais le tour du propriétaire, une grande salle divisée en deux espaces, un bar et un dancefloor. Le bar est creusé dans le sol et l'armée de serveurs et serveuses s'agitent dans leur tenues short noir et débardeur noir. Mitoyen, le dance floor, plafond bas, très sombre malgré quelques lampes clignotantes. Au fond un grand couloir avec de la lumière et des platines inoccupées. Et au fond du fond du couloir les toilettes. Voilà.

Je reste quand même deux heures et quitte les lieux avant que l'Emily démarre son set.

Dehors il caille sa race.

Quelques liens:
- www.berlinartprojects.de/
- www.katerholzig.de/
- princecharlesberlin.com/

23/01/2013

Tiens si me je mettais au Python?...

... me dis-je tout guilleret et plein de bonne intention la semaine dernière, et si je mettais à pythoner for real? Ceci afin de maitriser un peu d'autres outils, de lâcher un peu de leste sur Matlab, de faire un pas vers la grande famille des développeurs du dimanche, de tâter d'un langage que je trouve à priori joli à programmer et agréable à lire tout en étant relativement efficace.

C'est pas gagné est la version polie de reste calme et ne jette pas tes ordis par la fenêtre la garantie est passée. Sur la papier c'est faisable,  on - car nous sommes deux - a déjà un truc qui tourne sur Matlab, on sait ce qu'on veut faire et par petit bout tout ce qu'on veut faire à priori fonctionne. En gros on a un flux vidéo à récupérer, à traiter, des images à créer, la webcam à calibrer, des bouts d'images à selectionner, à extraire, des différences de couleur et/ou d'intensité à calculer... rien d'insurmontable.

Niveau outils qu'avons nous? Et bien python 2.7, numpy, scipy et matplotlib pour faire "à la Matlab" et surtout openCV pour récuper facilement un flux vidéo. Sur mon ordi du boulot avec win tout va bien, même Eclipse et Pydev tournent. Par contre sur mon Mac c'est la merde et je ne comprend rien à l'installation d'openCV et surtout de faire admettre à mon python que oui openCV est là. Le pire c'est qu'il apparait dans ma liste de package, mais à chaque import cv ca fout tout en l'air.

Bref après quelques jours de recherche de tutoriels c'est encore confus. Il y a plusieurs façon de gérer des images, de les lire, les afficher... ce qui est bien, il n'y a jamais qu'une solution. Là où je ne suis pas doué est que je n'arrive pas à trouver d'information convenable et me casse les dents à essayer de traduire du Matlab (probablement une erreur de ma part). La gestion des images à N canaux pour N > 1 n'est normalement pas trop compliqué avec ndimage, mais c'est oublié mon handicape informatique et une certaine poisse digitale. Ce qui me fait penser que j'ai pas encore essayer le jouer avec des images GIS et python.

Donc je commence à y voir plus clair même si la simple création d'image à valeur constante (e.g. une image complètement rouge) m'a bien pourri la journée.

21/01/2013

Rencontre internationale au Kino International

Sortie vendredi soir tard, shopping le samedi et atelier ikea le dimanche (j'entends les "yeaaah.." au loin). Pour finir le weekend comme il avait commencé, c'est à dire en se couchant tard, l'option cinéma derniére séance semble la plus appropriée.

Ce sera Django au Kino International.

21:21 au ciné Karl Marx Allee, ambiance gros vaisseau spatial, grande baie vitrée avec vue sur le Café Moscow, énorme hall, énorme bar, énormes lustres, énormes bougies, quelques spectateurs déjà sirotent leur bière, il reste deux chaises libres, nous nous installons m&m en poche. A nos côtés une vieille et sa petite bouteille de proseco. A peine assis elle commence à nous parler. Poliment nous écoutons.

On a pas vraiment le temps de se présenter vu le débit de la slameuse. Direct elle nous enchaine avec son couplet "c'était mieux avant", "les juifs quand même" enfin "c'est ce que disait ma mère", "je viens de l'est" et bla bla bla. "Ah vous êtes francais, touristes?" et bé non on habite ici et on y travaille ma bonne dame, "vous êtes professeur de francais alors?" et chance pour elle un de nous l'est et "vous venez de Paris, so Romantisch.." et sous entendu que foutez vous ici? mais poliment toujours. Discusion à sens unique quand tu nous tiens...

Tel le joueur de Magic je sors ma spéciale pour nous sortir de ce traquenard: j'avale un m&m de travers et enchaine avec une belle quinte de toux, tragique évènement qui nous aidera à lacher la vieille déjà loin et perdue dans ses rêveries du temps d'avant.

22:02 les portes s'ouvrent, la salle est toujours belle avec son grand rideau bleu qui une fois les pubs montrées devient plus doré qu'un oscar au soleil. Enorme écran, le film peut commencer et Django se déchainer.

19/01/2013

L'auberge espagnole fait du vélo

Rendez vous chez les bikers à Kreuzberg. Rdv oblige j'y vais en vélo et il fait moins 40 mais il faut représenter, fixie or not fixie... mais gants et bonnets c'est sûr.

C'est en zonant sur vimeo que j'étais tombé sur le projet cycle me home, et au détour d'un évènement fb j'apprenais la diffusion du film dans un bar à Kreuzberg, mon coeur de cycliste des villes n'a fait qu'un tour.

Une heure de gens en vélo, film de vacances, belles images quand même, bonne musique, riders sympathiques et une petite impression de prolongement de l'Auberge espagnole, à Madrid cette fois. Des budapestois en errasmus décident de rentrer de Madrid à Budapest en vélo, à la fraiche, en rencontrant quelques potes sur le chemin.

Le bar est plein, le film fini je siffle mon peugeot et direction un autre bar, le Fabelhaft bar,  pour retrouver d'autres cyclistes. Enfin des cyclistes qui ne sortent que lorsque les températures titillent le 20C.

Sur le coup de pas trop tard mais il fait nuit et toujours froid quand même nous quittons les lieux. Je commence ma traversée de Berlin la nuit. On est pas nombreux sur la route, le on est pour mon vélo et moi et on les comprend.

Le vélo la nuit dans la ville.

Mot clé du post, vélo.

Quelques liens, enfin au moins un:
-trailer Cycle me home
-Atlas Pancakes

04/01/2013

Des bases berlinoises saines

On commence une nouvelle année, on met tout à plat.

Premier vendredi, permière sortie nocture, premier vernissage à Neukölln - dans un nouveau bar pour moi - près de U-Boddinstrase dans le Biebricher Strasse, The CLUB. Une photographe danoise Camilla Storgaard nous présente ses photos les plus queeresque de son portofolio. Ambiance trés friendly, look eighties de rigueur, paye ta coupe de cheveux d'époque, au bar la nouvelle barmaid galère mais personne ne meurt de soif non plus.

Quelques heures plus tard l'alliance espano-franco-germano-roumaine du soir repartira dans le premier U8 venu pour se séparer au Chatelet-les-Halles local, c'est à dire Alexanderplatz.

Demain est un autre jour.

Quelques liens:
- http://camillastorgaard.tumblr.com
- http://www.the-club-berlin.de

01/01/2013

Montreuil la nuit

Il y a un an je fêtais le nouvel an à Berlin, dans l'appartement d'un musicien et sa centaine d'invité. Autant vous dire que je n'avais pas parlé à tout le monde, au plus 4 ou 5 personnes dont mes accompagnateurs.

Généralement la venue soudaine et régulière du 31 décembre quelques jours après le 25 ne m'enchante guère. Le décompte, la recherche d'une soirée, l'obligation de faire la fête me met de mauvaise humeur... Cette année c'est différent, je suis à Paris le 31 décembre, à Montreuil pour être précis.

20:02 une twingo des familles, deux chanteuses presque lyriques en passagères, un départ de M-Tolbiac, un halte près du M-Voltaire, le survol du périphérique, passer le M-Robespierre dans la rue de Paris, puis rue de la Révolution et finalement rue Michelet. Chaque trajet est une histoire dans cette ville.

21:03 nous arrivons chez la paire Jeannot & Aiala plus lutins, petit comité, au plus 9 convives et quelques lutins en plus, là encore des musiciens, des hommes en chemise, du champagne et une centaine d'huitres. Et là la soirée est juste parfaite, gens biens, bonne musique, champagne, vin et fromages de région...

23:59... qu'on en oublie le décompte. Et la soirée continue.

3:03 les bonnes soirées ont malheureusement une fin et à chaque coup d’œil sur l'heure c'est une heure en plus. Nous partons. La traversée de Paris sous pluie mais au sec peut commencer. Je suis toujours accompagné des deux artistes lyriques, les répétitions sont finies mais les analyses de pièces de théâtres prennent le relais.

Une entrée en douceur et de bonne humeur dans la nouvelle année.