31/12/2013

Babettes Gæstebud or "Le festin de Babette au ski"

The picture, a semi-lost cabin in the Norwegian mountain, winter, new year's eve, snow, friends, food, a lot of food and a deficient lighting system. Despite the new solar panel, system our host was extremely proud of, electricity production was set to almost zero during these days, probably because of the snow stocked on the panel, but that is not the point of this post. A wooden cabin in the woods somewhere in the mountain not far from the lake Losna when you drive from Oslo after passing Lillehammer while going North... And candles, a lot of candles, always surprising how fast you adapt to low light conditions.

It is the 31st of December and everyone is preparing a dish for the diner. The idea is simple, the table has to be full of delicious dishes for tonight's buffet. Starting sunset people were cooking. I remind that in this remote/northern location sunset starts relatively early which was good regarding the amount of work needed.

To get a better picture you should watch or re-watch Babettes Gæstebud, because the quality we reached in the food presented and the light condition to prepare and enjoy the diner were matching those depicted in the movie. Of course no turtle sup (problem is in Norway the turtle is still very expensive and hard to find) but rakfisk, gougère, Lithuanian cheese, filet mignon and many more. And of course shit loads of  good wines, vodka and other bubbly beverages to go with the buffet.

A very good transition to 2014 indeed.

18/12/2013

Soirée sans fenêtres à Neuköln

Des sushis délicieux au Tabibito dans un restaurant japonais sur la Karl-Marx Strasse. Un nom de restaurant qui doit bien avoir une définition, définition que nous ne saurons jamais comme le disait Gandalf le Gris.

Quelques mètres plus loin une cave, des bougies, des canapés défoncés, un bar sans pression (pas de bière pression et barmen non stressés...) et une balancoire. Le crew est conséquent, quatre personnes à l'entrée pour prendre les deniers, tamponer les spectateurs, partage des tâches, l'internationale tout ca. Un type marche doucement portant une bougie à la fois et une demi-douzaine d'hommes s'affairent très doucement pour réparer le robinet à bière du bar et on les sent démunis et surpris quand l'idée nous vient de commander un drink (c'est vrai on était là 3min après l'ouverture des portes officielles). Seule une femme semble vachement motivée et impliquée, c'est à dire qu'elle donne des ordres, parle à voix haute, marche vite, et ne cesse de répéter qu'elle doit pendre une douche, ce qu'elle fera au vu de ses cheveux non séchés quelques instant plus tard.

Côté salle de concert l'ingénieur du son fait sa balance après l'heure annoncée du concert, sans être tatillon on n'a pas vraiment entendu une grande différence avec ou sans réglage durant le concert, Herr Larsen est dans la place. Seul le dj est satisfait, en même temps ce n'est pas très compliqué de régler un ampli, bouton on/off et titiller la mollette, mais le dj représente.

Il 50min après HCA (Heure du Concert Annoncée) et les artistes entrent en scène. Petite mise en scène "haaa vous êtes là pour le concert de musisque classique...", séquence je tire brusquemement pour mon pantalon et une robe de soirée bleue/blanche apparait, Miracle, épaules nues, lèvre rouge, une botte rouge et une ballerine noire sur l'autre. Elle se dirige vers le piano en coin (le piano est dans un coin...) et c'est parti. La pianiste n'est pas une manchote et c'est peu de le dire, par contre l'ingé son lui est sourd. Toujours agréable d'écouter de la musique de qualité allongé contre sa douce dans une salle cave de concert. On a pas vraiment compris à quoi servait l'homme en noir sur la scène qui lisait son journal, un truc d'artiste situationiste probablement.

Et nous partirons un peu avant la fin, les yeux rougis par le nuage de fumée des cigarettes ambiantes et prêt à brûler nos vêtements une fois chez nous. Dommage on serait bien resté plus longtemps.

Métro pour rentrer, U-Bahn Rathaus-Neuköln et changement à S-Neuköln pour du S-42 des familles, ceci afin de se frotter à la populace locale et le "guenille style" de certains, certains étant en recherche de bouteilles de bière vides histoire de récupérer 3centimes de cautions et pouvoir s'acheter sa came histoire d'oublier pourquoi on a besoin de faire toutes les poubelles de la ligne U-8 à 23h en semaine.


07/12/2013

Die Walküre - première in Leipzig Oper

Acte I
Three characters only on stage, I mean only three people talking loud and some dancers moving slowly around then. The idea of  falling asleep did cross my mind, but I'm strong. The music is fine (say the apprentice musician we can't decipher properly any musical partitions) but I'm not yet transported by the musical waves. And then, bammm, the brother and sister, Siegmund and Sieglinde, one after the other, are filling the opera room space with their voices, and that's impressive, very impressive.

First break is welcomed. Time to check how people are dressed.

Acte II
New characters are entering the stage. The parents, god and goddess are entering the debate. It is moving a bit more than during the first act and it helps to keep me awake. The orchestra is teasing us with glimpses of the famous melody.

I see coats lying on the stage, there are moving slowly... And because I'm not seeing any dancers on stage, my guess is our lovely Japanese dancer friend who found tickets for us tonight is under one of these coats.

Acte III
Finally here they come, the Walkyries or Die Walküre are all on stage. The new singer generation apparently because they don't look oversized, actually they look (in size) normal whatever normal is.

We were waiting three hours but now Herr Wagner puts all in, as if he was playing poker or StarCraft he gives us everything, the music, the lyrics, the volume and fire on stage to conclude.

It was the premiere tonight, so the applause session is a bit longer and each people involved in the opera gets some bravo... or some bouhhhh as well as some were thinking Richard Wagner was murdered tonight. The Wagner fans are intense, Bieber fans can put their pants again as they are only little players comparing to those tonight. Always funny (or scary) to see people in suits screaming like hooligans.

Une fin d'après-midi à l'opéra de Leipzig

15:59 on s'asseoit, les portes se ferment, le rideau se lève, le spectacle commence.

Petit retour en arrière.

13:44 quai numéro 3 gare de Berlin Südkreuz. Ma partenaire d'escapade arrive dans 5 minutes.

13:57 train dans une 1 minute et la douce voix qui sort des haut-parleurs nous annonce 10 minutes de retard. La guigne.

14:30 le train avance lentememt dans la campagne blanchie sous les premières chutes de neige des dernières heures. Il ne rattrape pas son retard mais le creuse, 13 minutes de retard. La guigne.

15:20 finalement nous entrons en gare de Leipzig. Il neige, il vente. Ils nous restent 40 minutes pour trouver notre chambre d'hôte, déposer nos sacs et courir vers l'opéra où généralement les walkyries (ou bien die Walküre en teuton) arrivent à l'heure (mais eux ne viennent pas en train de la Deutsch-Bahn).

15:42 clefs en main, ils nous restent qu'une ligne droite de 950m à parcourir, traverser la ville et on sera bon. Premier 100m sans encombre, la Thomaskirche sur la droite, Bach est là aussi ce soir. On ne s'arrête pas. Et bam premier marché de Noel. La guigne.

En fait la ville n'est qu'un marché de Noel géant où les gens ne marchent plus mais déambulent de stand glühwein en stand saucisse. Il neige, il vente, l'horloge tourne. On apercoit la Augusteplatz au bout de la rue mais la foule prend un malin plaisir à s'épaicir et la circulation elle ne s'éclaircit pas vraiment. Sorte d'effet zoom inversé, plus on approche plus on s'éloigne.

Et miracle nous réussissont à nous extirper du flux continu et permanent du marché. Vite les marches, le verstiaire, d'autres marches, nos tickets, les sieges. Wagner peut commencer. C'est quoi déjà l'histoire des Valkyries?

16/11/2013

Valérian agent spatio temporel 3

19:33 le froid est de sortie ce soir et le plat épicé vietnamien est aprécié. Rapidement commandé et digéré nous nous dépêchons pour ne pas rater le premier spectacle de notre programme déjà chargé: une pièce radiophonique à écouter dans un planétarium, le Groß Planetarium de Prenzlauer Allee.

19:55 grâce à nos vélo subsonique nous remontons la Stargarderstrasse (la bien nommée vu la direction spatiale que nous prenons).

Foule des grands soirs au planétarium, population assez jeune, légèrement alcoolisée et les pupilles comme les oreilles dilatées bien ouvertes. Thème du soir: histoire du lsd racontée sous un ciel étoilé.

Jusqu'à là tout va bien.

20:12 réveillé ou éveillé depuis quatorze heures déjà je me sens doucement glissé vers un état semi hiberné-tique, semi-hallucinatoire. Mon enveloppe corporelle est là, la tête bien calée sur l'épaule de ma douce, mais ma tête s'évade, je lévite.

Les effets combinés du décalage horaire, des étoiles, des voix parlant de lsd en allemand et anglais, les sièges inclinés du planétarium, une douleur au mollet droit qui m'empêche de me relaxer complètement, la fatigue, les rêves qui toquent à mon oreille "hé ho il y a du monde ici?" et des images d'album de Valérian dans ses voyages temporels, c'en est trop, je pars, le temps n'a plus d'accroche sur moi.

Valérian sort de ce corps.

22:02 le voyage est fini, nous nous levons et sortons sous le vrai ciel étoilé. Direction la fusée berlinoise aussi connue sous le nom de fernsehturm. Le groupe se sépare et m'enfonce seul dans les bas fonds kreuzbergien. Berlin la nuit tout ça.

22:54 entrée au Bohnengold, chercher mon contact bière, prendre un bière, trinquer, parler, réunion Spotter à Berlin et repartir. Voyager dans le temps ou se télétransporter serai de bon aloi ce soir. Mais aucune startup n'a communiqué sur le sujet.

23:44 seconde traversée de Berlin et me retrouve au kino Babylone et y retrouve ma douce entourée d'une foule d'artistes, actrices, acteurs et autres gens du spectacle pour une avant-première.

Le projection prévue à minuit est retardée de presque une heure... nous attendrons, je ne suis plus à une nuit courte près.

Film un peu expérimental, se passant dans les années 30 à Berlin et filmé comme un film à l'époque. Noir et blanc et musique d'accompagnement. Un peu long mais dans la continuité de la piéce sonore du début de soirée. Vive le contraste.

3:00 peut-être, notre lit. La nuit, le sommeil, la couette, le bonheur.

11/11/2013

SF day 2 and meeting failure

Un peu comme à Albuquerque la semaine dernière, j'ai raté mon rdv initialement prévu mais j'ai vu la mer, des surfers et fait du shopping.

Ça a commencé comme un lundi, mais à San Francisco, donc on ne va pas se plaindre trop vite. Pour reprendre mes marques je suis allé au Maxfield Coffee derrière le Mission Dolores Park si vous venez de la Noe Valley. J'y ai retrouvé l'internet et un délicieux bagel saucisse œuf des plus diététique mais après 10 jours presque de voyage j'ai un peu lâché l'affaire niveau comptage des calories superflues. Du courriel, des gens qui répondent en retard et je décide d'aller dire bonjour à l'océan Pacifique.

Je marche jusqu'à Market et pour ne pas changer saute dans le tramway, terminus Ocean Beach baby. 30min plus tard, moins de jolies maisons mais des maison quelconques, une longue ligne droite et finalement la fin. Une route à traverser au bout du quartier Judah. Puis la mer, j'arrive seul, personne ne me suis, pas d'océan à ouvrir, la chance.

C'est grand, espace à perte de vue, pas grand monde, puis en fait quelques surfers ici et là. je reviens au seul restaurant café, commande un énième sandwich, bon, il va falloir faire une pause à ce niveau. L'entrée vers la mer fait office d’entonnoir dont on ne voit sortir en clopinant que les planchistes pieds nus, la planche sous le bras allant vers leur voiture.

Je rentre vers la Mission, retrouve une connaissance de la couleur pour quelques bières dans le même pub irlandais que l'an dernier. Soirée sympathique, c'est ma dernière nuit en Californie avant le retour demain soir. Ich freue mich.

SF day 1 again

C'est dimanche et c'est le jour du touriste. Direction le centre ville en tramway, ceci juste pour en reprendre un autre, plus touristique encore que l'on nommera cable-train ou cable-car je ne sais plus. Il y a deux lignes qui traverse SF en passant sut le haut des collines. Et cette fois ci l'objectif est de trouver la Lombard street dans le quartier de Russian Ill. J'ai trouvé.

Je descends donc au milieu de la Russian Ill, vue sur la Coit Tower d'un côté et Alcatraz de l'autre. Des petits paquets de photographe amateur en haut et en bas de la Lombard street, je ne reste pas longtemps et trouve refuge dans un petit café, le Paloma Café au coin de Union street et Leanvenworth street,

Tranquillement installé devant une des larges fenêtres, sur un tabouret haut, l'ordi devant, un café à droite et un bagel au saumon à gauche avec des câpres dessus mais aussi du cheese crémeux et une rondelle de tomate. Session écriture de CV et dégustation.

C'est un quartier paisible, du moins le coin de rue que j'ai trouvé. Il fait beau, jolies maisons, air frais marin sans l'odeur et belle lumière. Il est temps de redescendre vers le port.

Au bord de l'eau j'eus pu prendre un bateau pour aller visiter la prison en face sur l’Île, mais non. Je saute dans un autre tramway direction Embarcadero, et en change encore histoire de se rapprocher de Haight Street.

Changement d'atmosphère, ça sent la beuh à trois km à la ronde, bienvenue à Haight Street près du Golden Gate Park. Là j'ai deux choses hyper importantes à faire - non je ne vais acheter de la drogue - mais je vais acheter de la musique, presque pareil.

Passage par Amoeba music store, un cd des Beastie Boys dans ma besace et un autre arrêt quelques mètres plus loin pour la seconde chose à faire après avoir acheter de la musique new-yorkaise, et bien manger une pizza new-yorkaise, enfin deux parts de pizza pour être précis.

Puis slalom entre les foncedés, récupérer le bus 33, passer au-dessus de la colline, descendre dans Castro remonter dans un tramway, le même qu'au tout début de la journée, longer le Mission Dolores Park et s'arrêter à Noe Valley. Une belle journée.

09/11/2013

East cost is calling

Dernier jour albuquerquien. On en profite pour faire un petit tour dans la vieille ville. Vieille ville qui n'a rien à envier à un Dysney Land ambiance mexicaine. Dans les boutiques pour touristes vous trouverez au choix: des t-shirts et aimants Breaking Bad ou Road 66, mais aussi des mexicaneries comme des têtes de mort et autres squellettes en tenue el-mariachesque, des panchos et bien sûr de l'artisanat local indien.

J'ai été à deux doigts d'acheter un livre de cuisine local, le premier livre sérieux plublié dans les années trentes sur le sujet. Mais après une semaine de burittos la pause s'impose. Et surtout le vendeur me faisait remarquer que les recettes sont assez similaires et comprennent chacune une base de graisse assez conséquente, un peu l'équivalent du choux au lard de nos campagnes d'antan tout ca.

Sinon très belle lumière naturelle, belle couleur jaune des murs, très beau ciel bleu, tout très saturé. Color tracking quand tu nous tiens.

Puis c'est le départ, avec mes acolytes du début de semaine dans le désert nous prenons un taxi pour l'aéroport. Les uns iront vers l'est et moi vers l'ouest. Mon vol ne passera pas par Denver mais par LA avant de bifurquer vers SF. Plus de chance que l'an dernier c'est à dire pas d'attente à LA et surtout un superbe survol de la ville de nuit comme dans les films tout ca.

Arrivée à SF en mode routine. Choper son bagage, aller au van shuttle sans réserver, attendre 2min, monter dans le van et être le premier déposé des 10 passagers déjà présents.

Il est à peine 20:43 que je sonne déjà chez mes hôtes de qualité supérieure dans la Noe.



06/11/2013

Evening talk in ARTsLab UNM

First day of the scientific program of the 21th Color Imaging Conference and this year it's taking place in Albuquerque, NM. A very funny name to pronouce in french. But enought with the jokes and back to the serious business. Being involved in color science and immersive display I try to follow what people are doing in both fields all over the world. And going to conferences is always a good excuse to knock on the door of the local lab or research department. So this year I contacted some weeks in advance Jane Crayton which I did meet at the Imersa event in Denver three years ago.

After some e-mails exchanged it was planned for me to give a talk entilted "Color Science for Immersive Displays" at the ARTsLab. The ARTsLab (Arts, Research, Technology and Science Laborator and check the link below) is a nice research lab where people from various fields can meet and colaborate, and if you have read the lines above it may involved immersive display... One of their permanent installation is a digital dome of 6 to 7m (?) and a studio which can be used for various tasks.

I wish more people could have attended the talk, but quality is better than quantity. And I was served. The pre-meeting before the talk at a local restaurant was delicious and I could see that some people take their coffee seriously. Hoping to see again the already known contact and newly made here or there in the future.

Some links:
- ARTsLab
- Color Imaging Conference
- Imersa

05/11/2013

Color Imaging Conference, first day and Short Course day

It is the third time that I'm able to join the Color Imaging Conference (CIC) after Los Angeles, CA last year and San Antonio, TX in 2010. This time I attend it without article, the one we submitted wasn't exactly finished and did not deserve to be accepted. It is always good to have your paper rejected from a good conference, it only pushes you to improve your work and you end up publishing later a better article. And enough of stating the obvious.

So this time I joined the conference as co-chair on the short course program, or short course session, I never know... Anyway this conference day offers - not for free - a panel of courses given by experts from academia or industry. As co-chair we had, based on last year program, to propose new courses and select submitted courses, they should reflect the latest development in a field and/or give an overview of a given topic (such as multi-spectral imaging or gamut mapping). Interesting and important to me, the courses are also showing connections between research and industry, basic and applied research.

I had the chance to attend three courses: "Normal and Defective Color Vision: from Theory to Simulation" given by Caterina Ripamonti from UCL Institute of Ophtalmology, "Color Grading and Color Management for Motion Pictures" given by Stefan Luka from Walt Disney Animation Studios, and Peter Postma from FilmLight and "What Color is 3D?" given by Matt Cowan from RealD.

The first course was very interesting, because before going to the point of simulating how people with defective color vision see color, state of the art was presented. But more important it shows how color and vision are treated depending of your field of study or depending of your application and which assumptions you are stating to build up your theories and explanations (e.g. which functions are used to approximate how a signal is captured by the eye). We are the border of physiology and computer color science.

The two other courses were related. And the instructors from the color management for motion picture joined the color and 3D lecture after giving their lecture, which ends up with an interesting discussion. A nice aspect of color science in the field of motion picture is the very applied nature of it: how do you capture light, how to process it, how to you compose, create with the various available tools and how do you reproduce and display your work.

And I end up having diner with "la crème de la crème" of color scientists based in UK, Australia, Spain and Germany. Fun fact, none of us four are working in our respective country (whatever it means). As usual, the minimum number of language talked per person was 2.4 . Take that narrow minded and obsessed with boundaries people.

04/11/2013

Perdu dans le désert

Très belle lumière au réveil, tôt le réveil, décalage horaire tout ça. Peu de choses
se passent aujourd'hui au niveau de la conférence (Color Imaging Conference 21th pour les curieux) et j'en profite pour me joindre à la paire franco-allemande Steven-Christophe en provenance de Darmstadt qui est prête à aller faire un petit tour dans le désert. Breaking Bad quand tu nous tiens.

Aux USA les routes sont droites, ce n'est pas un mythe. Nous sortons de la ville assez rapidement, deux virages pour rentrer sur l'autoroute puis tout droit en direction du sud pendant un paquet de miles. Première étape une réserve d'oiseaux en provenance de l'Alaska pour certains. Il fait chaud, le ciel est bleu, les arbres sont jaunes et c'est le seul signe que la saison est bien l'automne.

Nous revenons vers Socorro pour déjeuner et c'est l'instant cuisine mexicaine. On réalise, enfin mes partenaires de voiture réalisent que nous ne sommes pas loin du very large array (ou VLA) radiotélescope. Le repas fini nous prenons donc la direction plein ouest pour une cinquantaine de miles, là encore tout droit.

On monte sur un plateau et on doit pas être loin de 2000m d'altitude. Et à part le village Magdalena, sa station service et le panneau indiquant réserve indienne à droite, il n'y a rien. Il y a bien quelques vaches mais c'est tout.

Puis des points blancs apparaissent, même forme que les antennes paraboliques sur certains balcons, sauf que ceux-la font au bas mot 20m de diamètre et qu'elles sont espacées d'au moins 500m et ce sur plusieurs km, le tout en forme d'étoile à trois branche. On gare la voiture au "visitor center". Le temps d'acheter un sticker ou deux, lire les quelques posters expliquant le bazar, traitement du signal, transformée de Fourier tout ca ou comment observer les étoiles en les écoutant.

Retour par le même chemin. Tout droit plein Est pour virage à 90 degrés plein Nord. Une petite centaine de miles et on est dans les embouteillages à Albuquerque. La prochaine fois on ira plein Ouest, dans l'autre direction se trouve Roswell pour les connoisseurs.

03/11/2013

Traducteur sans frontière

Voyage sans trop d'encombres, aucun en fait, ou presque.

Départ de Berlin, changement à Francfort une heure plus tard, puis encore changement à Washington après neuf heures de vol et passage par la douane avant de pouvoir attraper son dernier avion.

Et là énorme file d'attente, l'horloge qui tourne, et la moitié de l'avion qui commence à se demander s'il va rater sa correspondance. Oui parce que le bus qui nous convoyait entre deux terminaux est resté en panne sur le tarmac quelques minutes, on est tous un peu stressé et la queue est longue...

Et là miracle, un officier des douanes qui demande au reste de la file d'attente "does someone speak French here?". Je saute sur l'occasion, passe les 20 personnes devant moi et me voilà prêt à traduire la liste des aliments apportés par le voyageur francophone qui ne parle pas anglais. "So, it's an insect, it will becomes a butterfly at some point" comme je ne souviens plus comment dire chenille on joue à pyramide... Et ça nous revient "caterpillar". Bref le voyageur important des chenilles africaines pour sa famille n'en n'a pas fini avec la paperasse pour son entrée sur le territoire américain. Et moi je passe derrière, scanne des doigts et photos comme tout le monde et zou. Zou je récupère ma valise, la re-dépose sur le tapis roulant et direction mon autre avion.

La suite c'est un autre décollage et le sentiment de  perdre complètement contact avec l'idée de temps. Plus il est tard plus l'horloge locale est remontée. Après quatre heures de plus en United local flight on arrive, atterrissage de nuit à Albuquerque, Nouveau Mexique. Je chope un taxi et arrive tranquillement et bien dans le pâté à mon hotel "Hotel Albuquerque Old Town".

On est bien dans le sud, ambiance pueblo et autres mexicaneries. Je commande pour la première fois de ma vie je le jure un club sandwich dans ma chambre. Je le mange puis m'écroule, 7 heures de décalage dans les dents.

31/10/2013

Biennale des bewegten Bild oder B3 - Thursday

This morning I woke up and went almost directly to the Max Planck institute where my hosts are working. This institute is freshly new and to have an idea of how it looks, think of the design a Scandinavian hotel in Stockholm, but instead of rooms for sleeping you will find labs, working rooms, über cool microscope, nice sofa, good cafeteria, good coffee, a lot of light and space, all what you need to do a good research job and probably any job.

The head full of cells images I left this place. More moving images were waiting for me down town. I took the U8 follow by the S2 (not sure) to join the main train station. There I went to the Kai Middendorff Galerie where I saw a film (it was "Out (Tse)" from artist Roee Rosen). It was question about Israel, sm, politic, exorcism, fetishism, eroticism and more. Type of video installation where you wonder "Am I looking at two women, one with clothes whipping the ass of the other, naked, the arms attached to the ceiling and screaming with an evil voice quotations from the a former Israeli minister? Yes I'm.", checked.

To continue I went again to the Weißfrauen Diakoniekirche located nearby the Willy Brandt place. Watch some films, played video game with four other players on the fulldome and left again.

I crossed the Main and enter the Deutsches Filmmuseum. There I only had 45min to attend the exhibition on Fassbinder. Very nice installations, mainly projections of film parts, shorts ones with explanation. Now I know I'm missing some german movie references (or in French "Maintenant je sais que je dois combler mes lacunes fassbinderienne").

Re-crossing the bridge, official opening of the fulldome in the church and short visit for another opening in the same street of the Basis place. Here as well a lot of videos. I remind to the readers that it is the topic of this Biennale.

Then again leaving and going home by feet. Frankfurt is pretty quiet for and an Halloween evening. I just saw 4 people dressed for the pumpkins event.

Time to sleep well thank you.

30/10/2013

New York am Mainz oder?

Je profite de la première édition de la Biennale des bewegten  Bildes 2013 ou B3 pour aller faire un petit tour à Francfort.

Parti ce matin en train de Berlin j'arrivais en terre des saucisses oranges dans l'après-midi. Ses saucisses donc, mais aussi ses tours et sa petite skyline. Ils aiment les banques ici ou alors les banques aiment l'endroit. Enfin la Deutsche Bank, la Commerz Bank et autres jouent à qui a la plus grosse et ce petit jeu n'est pas fini apparemment.

Un bon point pour la ville de Francfort, c'est petit mais elle a tout d'une grande. Ce qui fait que rapidement je trouve le Kunstverein près de la Dom/Römer Platz où se trouve quartier générale de la Biennale. Tout n'as pas été détruit pendant la dernière guerre et il reste quelques jolis bâtiments typiques à ma grande surprise. Je suis facilement influençable voir impressionné.

Rapidement je file à l'église Weißfrauen Diakonie où un dôme digital a été installé à l'intérieure du bâtiment. Curieux de savoir si l'installation fonctionne comme le souhaitait l'organisatrice. Et donc oui, l'installation est plutôt cool, 7m ou 8m de diamètre, inclinée de quelques degrés, des gros coussins noirs sur un tapis noir, les films sont projetés et les spectateurs allongés et avachis sur les poufs, position extrêmement relaxantes pour suivre les créations complètements immersives.

Une fois l’événement officiellement lancé, des coupes de mousseux englouties et deux bretzels dans l'estomac (c'est comme à Berlin, bretzel for life en teutonie) je file chez mes hôtes de qualité.

Trois stations de U-Bahn plus loin j'arrive chez la paire Lisa Cyril. Petite visite de leur quartier de nuit, falafel de qualité, dessert italien de qualité, sofa/lit de qualité. Une bonne très bonne introduction francfortoise.

Vous avez échappé à un titre de post "vous reprendrez bien un peu de saucisse".

25/10/2013

Two days in vfx world - animago 2013

Thursday and Friday took place in Babelsberg (near Berlin) the Animago 2013 event. Two days of talks and presentations about movie production and more specifically cgi/special effects and other VFX. The people giving talks were coming from different production houses. Companies involved in movie production of course but also production of commercials, tv shows, tv productions.

What was interesting? Two things. First you don't need much equipment to produce/create cgi of high quality. Some computers, one or two kinect, good software and most important talented people and you are ready. Secondly it was interesting to see how big movie production (e.g. from the US) are sending scenes to be produced oversea (e.g. in Europe). A few seconds of film or shots are sent to a company. And that company will finish the "job", add explosions, destroy buildings, remove people when necessary. They may not have the resources to produce a whole movie, but some seconds are completely doable. Also it gives a bit the feeling that everything is about producing the best explosion on screen (half true) in that field. Or that too much attention is put on very little details when you know which movie it is or how long is the scene to be processed.

There were also longer talks describing the work on full movie almost, you can call them making-offs. Once talk was great, a team from a company based in Stuttgart was telling the story of their work on the movie Oblivion. And it was fascinating how much effort was put in that movie (knowing it is reasonably average sci-fy with a non-sens ending). Not only effort, but quality work. A perfect example of old fashion studio work and up to date vfx. So if you have seen this movie, the house in the sky was built in real size but hooked to the ground and the simulation of viewing above the clouds was created by re-projecting (I call it immersive cinema in case you are not following...) in every directions various panorama movies (made from shooting in Hawaii with a camera cluster). Very cool I may say, a nice mix of creative work and proper scientific work (how to record panorama movie, how to project them, how to set-up such projection system..)

I hope to be able to attend this event next year.h

22/10/2013

Back to IBC 2013 - Movie Making Colour Management, Best Practice and more

The last two days of the IBC 2013 conference have seen two interesting sessions on movie post-production, pipeline, standards and more important than everything else: color (or colour (ou couleur (oder Farbe))).

The session "Movie Making Colour Management, best Practice" was on many aspects my favorite. The panel discussion was covering all the movie pipeline steps: from real acquisition people (camera system with ARRI), to display people (Dolby), to big studio (Walt Disney) and post-production (Fluent Image Ltd). Comparing to a few years ago - when the full digital wave was hitting the cinema world, first scanning then editing, filming and now displaying (?) - it seems that people are getting familiar with the new equipment, digital cameras do not appear as magic devices being able of technological feats only... but cameras with their given properties (how they capture light and color). On that aspect, the ARRI person as well as the Fluent Image person were saying the same (it was two months ago so I may not be completely accurate): try the camera before starting shooting your movie, once on schedule for shooting you do not have the time for experimentation (this is what reasonable post-production companies do, I have seen that in Berlin by ARRI post-production people). In the past you were choosing this or this film-roll (i.e. fuji or something else) and your lab was then processing the film, now you choose a camera and its captor/sensor properties.

What is interesting when a new technology is introduced in an established pipeline is how the cards are redistributed (i.e. power, influence). Before the director of photography (DP and not TP which is a French basketball player) was deciding the light, the film-roll for the next production and in a way fixing the color "limit" of the production and kind of imposing its choice, vision. Now it is a bit different: the color can be modified anywhere along the movie production pipeline (which doesn't mean it should be done that way!). And this give a nice transition regarding the input to the discussion from the Big Studio person who was talking about standard and ACES and simplifying the workflow. Starting from color consideration (extremely important considerations say the color scientist) with ACES, it is more guidelines than absolute recipe that are introduced to the pipeline.

Of course the importance of display calibration was mentioning. All and all pretty standard comments but reasonable comments on what people should do or not do: be prepared in advance, know your tools. Danger of processing the dailies too much for the important people, it means you need a grading team on set and you take the risk to fix the color "mood" of the film to early.

I also do remember, or I think I remember that this panel of professional said they need color scientists, good for me, or I dreamed it? In any cases they need color scientists.

During the last day and maybe the last session it was about compression (for the Hobbit movie), especially jpg2000, and color artifacts that can occur. The problem of archiving was tackled by people from the EYE center in Amsterdam: what do you do when you have to scan old film material with very different fps.


And more political, how the standards are pushed from each side of the Atlantic and which company, studio, government, open-source project and so are the main players in these battle/discussion.
 

12/10/2013

A night at the planetarium

September is over and October took over ten days ago. As usual the trees, but not only, some buildings in Berlin as well are getting new colors. For the trees it's easy, we call it Autumn, for the buildings it's the light festival or festival of light. 

Passed 9:00pm you may find a lot of night photographers in the streets of Berlin, all equipped with tripod and waiting on the side as fishermen with their fishing rod waiting for the chosen monument to change appearance. This year I'm following a bit more seriously the program who offers interesting combos: free shows outdoor with light and music and payed performances indoor with music and light.


Last Sunday we attended two shows: one outside the Elisabeth Kirche in Invalidestrasse and a second inside the church building. First show used the front side of the building as projection surface as well as its shape to create nice visuals. Therefore you had the impression that the whole building was changing color and not only simply colored with a laser pointer. Indoor only the back wall served as projection surface, a huge surface, the small baroque ensemble was a delight for ears and the visuals created could have been better. I mean technically it was superb, but the content was not really synchronized with the music.

Tonight it was the opposite, the projection outdoor on the Gross Planetarium roof in Prenzlauer Allee was fine but not exceptional, only a simple slide show and sadly rain. This event took place during the week.  Nice to see this place full of people during the evening and people of bit younger than the an average planetarium visitor.

But really tonight it is in the planetarium that the a full dome show is taking place. Live electronic music and projection on the whole indoor dome surface. The projection surface was ok, not a perfect blending but it did the job as some people may say. The rest was completely hypnotic :-) The visuals - rather simple - were completely matching with the electronic live performance creating a strange atmosphere, truly immersive experience, giving you the feeling to be in the center of the dome, floating in space and no I did not take drugs before.

30/09/2013

Music in my head

4:40 Il est tôt, beaucoup trop tôt et mon avion décolle dans deux heures et demi. Je me lève en mode chauve-souris, comprendre au radar et réussi à atteindre la gare de RER de Denfert-Rochereau sans trop de problème, comprendre le taxi ne s'est pas perdu entre Tolbiac et Denfert.

5:18 je rentre dans le train, peu de gens, quelques voyageurs direction Charles De Gaulle. L'ipod sur les oreilles, c'est Patrice Baumel qui mixe ce matin et on le remercie bien.

Ça commence doucement, le train aussi, les sonneries des portes du RER s'accordent parfaitement avec la douce introduction du mix enregistré en live à SF. Le train redémarre. Jusqu'à Châtelet je reste éveillé, les vibrations et quelques arrêts se superposant parfaitement avec la musique, période de chauffe pour mettre le cluber doucement en transe. Et je me dis chouette, pas la peine d'être défoncé pour apprécier la musique électronique, juste besoin d'être décalqué en se levant avant l'aube, il n'est pas tard dans la nuit ou tôt le matin, il est ailleurs.

La somnolence me plonge dans mes rêves, m'en sort et m'en replonge. Je suis bien rentré dans le mix du Baumel, porté par la musique, commencé sous terre et maintenant dehors après Gare du Nord, le jour se lève. La musique m'accompagne, je lévite, il est temps de changer de mode de transport. L'intensité du mix redescend un peu, histoire de faire souffler l'audiophile, mais c'est juste pour en rajouter une couche derrière et me remettre dans mon rêve éveillé.

6:44 heureusement le contrôle sécurité est rapide, la coupure musicale en est plus courte. Je m'envole pour de vrai et m'endort dans les airs. Erlangen j'arrive.

24/09/2013

Back to IBC Multi-platform and big data in TV

Two things I remember about the "Second Screen" and "Big Data" sessions in IBC this year and I think they are connected. The multiplicity of devices around us has changed somehow the way we watch television (I don't have a television). For some it is an improvement, it is the open door to multi-platform (TV + online presence on various networks) more than cross-media and surely a challenge to monitor the viewer attention. In other words what is doing the audience when watching television and where do I put my advertising?

England seems to be a giant laboratory where everyone can be observed, his behavior analyzed and quantified (they are statistically big twitter users). The amount a of generated data is enormous - we talk about big data - and the risk to be overloaded is real. This actually the case and I heard during the session from the panel discussion speakers that data scientists are needed (good for us).

An interesting talk from Twitter UK what to illustrate how the live audience reaction can be used to add information to a TV show. Example of the last US presidential debate was to say: six channels (not sure) were broadcasting exactly the same video stream, after days one was getting most of the viewers attention. Why? Explanation was this TV channel (it was Fox I believe) was able to analyze the tweets live during the debate (using the twitter API everyone can access all tweets) and to provide a global audience reaction to it, so nothing like "this candidate sucks" or "I like him" was appearing on screen but a simple feedback yes the candidate is answering the question or no he is not (not exactly that but not too far). You do need to have data scientists, people doing social graph analysis to retrieve such information. And there are companies offering this service to TV channels, doing interactive programming (I think they call it like that) and able to process the multiple streams of information coming from the audience, be it a tweet, sms, email, FB message... And if you know where your audience is then you are able to monetize this information.

Usability, it's nice to have many possibilities to react, send feedbacks, but they are so many options that it is difficult to drag most of the viewers attention or at least the group you have targeted without losing half of them on the way. I explain, if you are on your sofa, you don't want to follow a specific procedure, fill a form, touch your tablet screen with 3 fingers, flip the tablet in the air to be able to "interact" with the program to access something. In that sens someone from Shazam gave a great talk. He made a simple experiment to illustrate his point by asking us: who had the app on his smart-phone and what do you do to use it? You press the button to start the app and raise you phone toward the speaker. Their idea was to use this known behavior to communicate with the TV audience: you are watching a program, the shazam logo appear on screen, you raise you arm with the app on, some kind of audio qr-code are activated and you have access to new content on you tablet or smart-phone, brilliant (it was for tv program RedBull if I'm correct).

Back in IBC - Cutting Edge Session 1&2

It was almost on all lips during IBC this year, you have to improve the immersive experience for the viewers. Not only the story or TV program have to be original and addictive and if possible an endless source of money generator, no, they also have to be more immersive.

But what is an immersive experience? Different people, different interpretations. The idea is to offer to a spectator - while he is at the cinema or in front of its tv - an experience the more realistic it can be, the viewer should forget he is watching a display (e.g. watching a football game on your sofa and feeling you are in the stadium). The question becomes how to improve the display to make it more immersive? That's what the conference speakers (#ibcconf hosted during the show #ibcshow early September in Amsterdam) were trying to answer in their presentation. And especially in the sessions "Cutting Edge 1 & 2" new technologies were discussed. I took part in session 2 and we are all presenting what are the things comings, which technology will be predominant in a near future and hopefully the one we propose will be.

Starting from a rectangle display with a fixed resolution (e.g. HD), a fixed frame per second rate (e.g. 25fps), a fixed color dynamic (e.g. each color channel pixel coded on 8bits) what do we do? How do we introduce new "things" without destroying completely the existing workflow (from image acquisition, encoding and compression, diffusion and display)?

Increasing the resolution to 4K was written everywhere this year, increasing the resolution almost 4 times the one corresponding to HD (which is the one for Blue-Ray, DVD is way smaller), but so far there is not real content or affordable customer product for home. Professional movie cameras (or the latest GoPro) can offer this resolution, but only movie theater could follow on that (also I don't remember what is the offcial/recommended resolution for film distribution). Comparing to some years ago, the switch to full digital is a reality in many movie theaters and even so the quality in full digital is said to be lower than with film, two things are interesting: there is limit for an average viewer to see/perceive a difference in quality above 2K (so do we need to go so high?) and depending where you sit in a theater you will perceive different resolutions. In case you don't know this already, the human eye is performing filtering on the signal he receives, details will be perceived in an image depending of the viewing distance (this is use in many image compression algorithm where you remove what is not seen anyway).

Researchers at BBC where showing their latest work on fps, which fps is achievable in order to increase the viewing comfort. They said that above 100fps it's better, for you to appreciate the difference they were showing the same sequence (athletes doing high jump) with "normal" fps and higher fps side by side.

About hdr, the display market is almost reduces to one company (Dolby). The technique for taking hdr images (high dynamic range images) is known, basically you have to combine several pictures taken at different exposures. One can see the issues when you want to record movie file and not a single image. Researchers at Fraunhofer ISS proposed a very neat solution where sensors with different sensitivities pseudo-randomly distributed where used. And taking into account sparsity they could in one single shot obtain an hdr image. A brilliant friend did suggest me the following "but why don't they read continuously the captors to get the values at different exposures and create the hdr data on the fly", hmm why? And hdr must not be misunderstood with RAW file format despite data in that format possibly available in higher that 8bits per channel.

And there is our approach which consists in surrounding physically the viewers: the screen is curved (e.g. cylinder or digital dome to spherical display). To do so we combine several projectors to project images on the whole curved surface. This year we proposed a study case where 3D stereoscopic content was streamed to a digital dome. The installation we described use two fish-eye cameras and a 2 diameters dome tilted at 90degres such that while standing you are looking straight in the middle of the curved screen (the field of view proposed is bigger than your natural field of view, you should feel immersed). 3D and immersive experience go together and research is actively done to make the 3D experience more seamless to the user, meaning no glasses to wear, auto-stereoscopy and multi-views. Here as well the colleagues at Fraunhofer HHI and ISS have a strong presence. The matter of 3D and immersive display (or surround cinema) is tricky, the whole 3D thing is tricky (which makes it very interesting), because looking with one eye in real life doesn't make you see a flat image, you still perceive depth. And coming back to immersive display/surround cinema, the way you generate 3D images has to take into account where the viewer may look at, the freedom you are offering (possibility to look in every direction) is a challenge for the generation of proper stereoscopic effect. And I probably lost 98% of my friends after these lines.

All these large, curved, multi-blended displays need to be accurately color calibrated on the top of their geometrical calibration (we also do that at Fraunhofer FOKUS in our department VISCOM). The viewers need to have the feeling to look at one single light source only. The more you forget about the technique during the show you are watching/attending, the more immersive is the experience.

Last but not least, sound is of course in the game. You can't talk about surround cinema without surround sound. That wasn't too much mentioned in the sessions, but both image and sound are working together, beautiful isn't it... That is not my specialty, mine is color and image processing and more, I let the sound to my colleague specialists.

12/09/2013

In the Amsterdam harbor

I can see a little improvement over the years coming back to Amsterdam, after almost 8 times I get less lost which is always nice. But to look like a local demands some practical organization, you don't want to not give the impression you are a tourist (by staying in front of the Van Gog museum or asking where is the red light district or example) or one the numerous IBC visitors (they are easy to spot because they often keep their badge around the neck, or they are packed in the tram line 4 and 11,  men dressed in suits, some are struggling to check in and out in the public transport...) they are simple rules to follow: avoid tram line 4 and 11 during the dates of the IBC event, visit other museums than the one mentioned above or simply walk from place to place and try to get lost.

Going to IBC give you only a few hours (or to any fairs or conferences) to explore the city where the event is hosted. And after the whole day standing up, running to this or this session or talking in front of the audience of the "Cutting Edge Session 2" about your work on 3D stereoscopy camera for digital dome you want to find a place who will treat you well (I'm not talking about massage with good ending), a place with a decent coffee or a good beer who tastes different than Heineken are welcomed.

Being a spotter since this summer for Berlin, I use the spottedbylocals city guide for Amsterdam which have the great feature to be usable off-line on your smart electronic device (the other features being a list of regularly updated spots in the city you are visiting or just living). So, you are lost, turn the app on, check on the map the closest spots depending what you are looking for "et voilà".

And for my second evening in town I had the pleasure to meet the people behind the spottedbylocals city guide. Of course we met in one of the local Amsterdam spots, the stadscafe Van Mechelen which offer a large choice of beer and a delicious burger. Nice evening it was.


11/09/2013

Arrival in gouda land

As usual in September I'm traveling to Amsterdam for the IBC event. I'm trying to travel light but still my luggage are too heavy: one PowerPoint presentation, one large laptop, three cameras, four lenses, some cables, a suit, sun glasses, other electronic devices and a lot to do on my agenda.

I found out that a bus goes directly from the airport to my hotel, it is pretty neat from the public transport in Amsterdam to have arranged such bus line. So I jump in the bus 192, cross nice suburbs with red houses, canals, bikers, dukes, gees, more exotic birds and end up in Osdorp inWest Amsterdam. No houses anymore, it looks like a giant tetris area, square buildings everywhere, but nice ones, long bike lines, long canals, they don't like curves here, only the gouda is curved.

It is close to 10pm and even if we are 7km from Amsterdam central station it is pretty quiet here. At least my hotel is still open. Time to grab some food where it is possible, go back to my room and sleep. Tomorrow the conference starts and I give a talk in the afternoon.

08/09/2013

The international color seeker

If you have any interests in color, food, quality light source, food, clean line in landscape, food, you should consider to go once in Scandinavia. Even a simple coffee break after your flight with a German by the new Oslo opera facing the fjord or a one time use grill between a student residence and a tiny power station in Gjovik is worth the experience when you have the sun going down nicely and slowly in your face.

Coming back from another trip to Norway, I re-edited my full time classic: color work discussions for EU meeting, color and image processing work discussions by day at conference and by night while keeping the international level in the evening.

To keep the international level high you have to dose out the ingredients with caution: mix languages, at least three of them (e.g. French, English, Norwegian or French, Italian, German or Norwegian, Hebrew, English or Norwegian, Lithuanian, English or French French and Swiss French...) and mix food specialties. For example setup a norwegian grill with norwegian orange sausages and salad prepared by an Italian or have delicious lasagna prepared by a philosopher in visit Gjovik with later iraki kuba prepared by his mother and norwegian waffle for breakfast by his father, this not to mention the indian style lamb I had in Oslo by the Lithuanian-Norwegian team being served with home made beer.

25/08/2013

Le transporter - road trip to Paris

Hier matin chez le gentil loueur ouvert pendant le festival lui: "elle est où l'Audi TTT? Elle est pas là? Bon, et bien nous prendrons la clio break alors".

10:15 nous finissons notre café au bar du Prado à Jussac, le barman fait toujours aussi peur mais il est gentil. Et nous partons, on est pas arrivé vu qu'on est pas encore parti.

L'ami Boris, le local de l'étape m'a envoyé la roadmap (pas rancunier après notre rdv raté, un bon gars l'ami Boris) pour rejoindre la capitale, au retour nous éviterons Clermont Ferrand mais nous n'éviterons pas la route qui tourne. Une petite centaine de km avant de récupérer l'autoroute avec deux malades à l'arrière, on est pas rendu comme on dit.

Arrêt en terre sainte péessienne à Thules. Les passagers respirent et on aura pas à rouler les fenêtres ouvertes pour l'odeur, et ca tombe bien car la pluie arrive.

11:32 nous rentrons sur l'autoroute direction Limoges et au même moment! nous apprenons de source sûr (le téléphone d'un chanteur lyrique) que d'autres comédiens (des Apicoles crois-je) en route aussi pour la capitale sont déjà bloqués dans les embouteillages vers Clermont. Joie car nous nous avancons.

Les prochaines 7 prochaines heures se passeront sous la pluie avec de plus en plus en de trafic et la peur au ventre de rater: un la dépose rapide d'un colis familial à la gare de bus de Bagnolet et deux de récupérer mes papiers à Tolbiac et trois notre avion.

C'est l'estomac serré que nous réussirons à tout faire en jetant presque le serious gamer lyrique par la fenêtre devant chez lui, écrasant presque mes parents devant leur immeuble et enfin à rendre la voiture à Orly et d'arriver parfaitement à l'heure au comptoire d'Air Berlin. Joie mais fatigue aussi.

Comatage en règle dans l'avion.

23:33 S-SchönHauser Allee et sous la couette avant minuit.

On résume: Jussac - Saint Chamant - Laguenne - Thulles - Limoges - Orleans - Artennay RN Paris - Bagnolet - Bastille - Tolbiac - Orly en 9:30. Tout ca en clio break.

Festival d'Aurillac on approche de la fin

C'est la fin d'ailleurs, dernier jour aujourd'hui. Et pour finir la pluie arrive, merci la pluie, pour la peine nous irons au Parapluie en fin de journée pour le spectacle du IN de Joêl Pommerat "La réunification des deux Corées". Plutôt pas mal.

Mais avant cela nous avons slalomé entre les gouttes, vu des pirates s'arroser sous la pluie devant la mairie, continué à déambuler, acheté du fromage, écouté Jolie Môme, fait une pause pizza au feu de bois, vu un spectacle pour enfant avec deux ouvriers s'envoyant des sacs de ciment à la tronche, vu deux mousquetaires en jouer quatre. Une bonne journée. Dernier spectacle perturbé par un bourré qui hurlait à interval irrégulier "hélicoptère helicoptèèÈÈÈÈre!!!!!", mais belle performance des escrimeurs qui ne ne sont pas désarmés, au contraire, spectacle de rue, spectacle vivant tout ca.

20:00 on saute dans le bus du IN, direction le Parapluie, lieu de création, sorte de colonie de vacances pour comédiens pour répéter dans les champs au calme entre les vaches. Premier Pommerat pour moi et j'espère pas le dernier.

Deux tribunes, les spectateurs se font face. Au milieu un espace rectangulaire. Il s'en suivrai plusieurs courtes scènes entrecoupées d'un noir total. La lumière venant du plafond  créant un volume de lumière, impossible de voir les autres spectateurs durant le spectacle. J'ai pas tout aimés, certaines scénes sont moins fortes que d'autres, mais dans l'ensemble c'est encore plus immersif que d'habitude (d'habitude = configuration théâtre une scène et les spectateurs que d'un côté). Ca m'a rappelé un spectacle de Peter Brook aux Bouffes du Nord, spectacle dont j'ai oublié le nom bien sûr.

23:00 retour en ville pour voir le spectacle de clôture en plein air. Sur un parking une statue á forme humaine, de grande taille, faire d'au moins 6 voir 8 conteneurs les uns sur les autres. Pétard mouillé diront certains. Nous ne resterons que 20minutes. Le concert donné hier soir devant la gare par les Sirènes était bien plus réussi et poétique.

00:12 un dernier tour au marché pour un dernier sandwich bof avant de rentrer à Jussac.

22/08/2013

Festival d'Aurillac et le syndrome Harry Poter

Le festival est bien lancé, le premier pour moi. On m'avait vendu du punk à chien et j'en ai vu presque autant qu'à Berlin à S-Warscheur Strasse. Tout est dans le presque.

Ce festival c'est un peu les gens normaux au pays des magiciens et des saltimbanques, des spectacles partout, des clowns en liberté, un couple de clown zombi, des mimes en liberté, des fanfares en liberté, des chanteurs en liberté, des jongleurs en liberté, des acrobates, des poètes clochards, des performeurs, des faux journalistes de télé réalité, quoique, des cracheurs de feu, des pirates, des mousquetaires, un loup garou en scooter...

Le meilleur spot a été de zoner autour du gymnase transformé en loge géante et d'observer. Toutes les trentes secondes seul ou en groupe des troupes sortaient, maquillées, en costume, en chemin vers son lieu de représentation et déjà en représentation. Parfois la grande porte s'ouvrait, en sortait des géants sur échasses (ou pas en fait), des poules géantes,  des singes géants, trois gardes moyen-ageux en retard, une fanfare de métalleux, des stands géants de truffade... Harry Poter allant pour la première fois dans le monde d'à côté. Et la radio de certains cafés locaux connectés sur rtl2 ou nostalgie te rappelant que non tu n'es pas aux pays des rêves.

21/08/2013

Festival d'Aurillac, ouverture en grande classe

Température toujours glacière, mais les renforts arrivés hier de coussin, couette et autre pull ont permis aux artistes de ne pas perdre de doigts durant la nuit.

Décollage groupé en fin de matinée, pour les uns ce sera les loges, première représentation à 13h, pour moi ce sera esplanade devant la mairie pour l'ouverture du festival avec en bonus un spectacle gracieusement offert au public venu nombreux.

12:30 une  voiture se fraille un chemin à travers la foule, en descend de l'officiels. Chacun y fait son petit discour, tout le monde est content.

12:38 le discour se fait hacker, des gens masqués et armés se lèvent, tirent dans le airs et se rapprochent de la scène. Les officiels se barrent en courant. Un groupe de cinq six personnes commencent à défoncer la voiture à coup de barre de métal et finissent par la renverser.

12:42 un homme en costume en feu saute par la fenêtre du premier étage de la mairie. Un coup d'état. La culture ca va cinq minutes, place au nouvel empereur.

12:44 l'empereur apparait, enfin une paire de fesse masculine sort de la fenêtre et s'adresse à nous du premier étage, des mains faisant bouger les lévres postérieures en accord avec la voix off, ca rit, les couilles pendouillent, le festival est lancé, bien lancé.

12:51 Tina Turner dans les haut-parleurs, un air-guitariste et son balais accompagné d'une air-Tina nous mime la chanson, tous deux recouverts de sang, pourquoi? Je n'ai pas compris, ce n'est pas grave le festival est lancé.

12:59 Les sirènes arrivent et je file ver la rue du Collège oú les Baroqueux Barrés débutent leur récital lyrico burlesque. Le festival est définitivement lancé.

Puis après-midi déambulatoire dans la ville à la recherche de spectacles, c'est facile il y en a tous les 30mètres et il faut faire attention à ne pas marcher sur les clowns. Nous tenterons un spectacle du IN gratuit à la Montagne et nous ne serons pas tous convaincus.

On redescend dans la vallée pour remonter de l'autre côté pour assister "L'avare d'après Molière" par la compagnie Les Apicoles. Pas déçus ous serons, tellement pas qu'y retournerai le lendemain dit donc!

Puis tout le monde aux Kags pour leur spectacle "Stress et Paillettes", encore un très bon spectacle avec des bonnes pizzas au feu de bois.



20/08/2013

Festival d'Aurillac 2013 - le jour d'avant

Levés de bonne heure après une nuit fraiche (la Norvège n'a qu'à bien se tenir), les croissants frais ramenés par un Luc (aka le deuxième tiers des Baroqueux Barrés) en post hypothermie sont les bienvenus.

Dans la matinée Irina (aka le dernier tiers des Baroqueux Barrés) nous rejoint (c'est ici que ca se passe Baroqueux Barrés), puis le wifi est touvé, check in dans le camping, dans Jussac, on est prêt, je suis prêt.

Direction Aurillac avec Anne-Laure, la ville est encore déserte, uniquement peuplée de quelques saltimbanques occupés à  recouvrir la cité d'affiches. Entre temps ma douce passe au bureau du OFF pour savoir où ils pourront jouer les prochains jours.

J'explique, le festival d'Aurillac c'est comme pour celui d'Avignon un IN et un OFF. Le programme du OFF se faisant tous les jours, mais en gros les compagnies qui se sont inscrites pourront jouer une fois par jour du mercredi au samedi. On apercoit déjà quelques clowns, jongleurs et autres punks à chien.

La valise aux costumes est déposée dans la loge commune, un gymnase transformé en quartier général pour tous les artistes. Un café dégueulasse place Saint Géraud pour certains et nous repartons vers Jussac.

Notre campement commence à prendre forme, la construction de douves et autre pont levis est étudié. mais finalement nous taroterons jusqu'au début de la nuit.

19/08/2013

Road trip to the Auvergne

Une voiture rouge, un transporter sorte de Jason Statham en beaucoup moins nerveux mais pas forcément moins stressé et surtout plus chevelu, une chanteuse haute en couleur, un chanteur lyrique, une nintendo ds, des tentes multi-places, des duvets, un lit de camp, des sandwichs et c'est parti.

Ils quittèrent Paris vers 14h et apercurent les premiers volcans vers 17h. Un peu après Clermont-Ferrand ils tournèrent plein ouest dans le nature sauvage et verte pour une petite centaine km.

Eventuellemt ou eventually en anglais qui ne veut peut-être pas dire exactement la même chose ils arrivèrent à destination, enfin ils le pensèrent très fort. Aurillac, ville lumière entourée de colline vertes peuplées de vache à cornes (les collines, pas la ville). Le camping officiel du festival étant déjà plein deux jours avant l'ouverture ils quittèrent Aurillac gros Jean comme devant...

Mais le camping de Jussac leur ouvrit ses portes, enfin leva la barrière rouge et blanche et ils purent établir leur camp de base à quelques 10km du quartier général des saltimbanques, Aurillac donc si vous suivez.

Montage des tentes de nuit, point de pluie ni de tapis de sol. Il faut dormir. Il est 23h44.

13/08/2013

First article for SpottedByLocals - Berlin

It is here Freiluft-kino Mitte and it's about open air cinema in Mitte.

Die Brücke

Berlin is wide and green, but sometimes you want more and feel the pressure to leave the S-Ring area and go into the wild. You also have visited all possible museums on the museuminsel and you are looking for more human size exhibition. Die Brücke (the bridge) Museum is your new destination.


Go to S-Hohenzollerndamm and change for a bus towards Grünewaldsee. Already the buildings are smaller and bigger houses are showing up, soon the trees from the Grunewald forest will appear on your right. You hop off the bus and still need to walk 500m in the forest, one of the last house has “Die Brücke” written on its wall. You need half a day for the whole excursion, if  you’re coming from Berlin-Mitte.


The large villa hosts the collection of Die Brücke painting movement. As the collection is larger than the available space, there is a regular turn over. It is a very nice one floor white house, with a flat roof, made of connected rectangle rooms with a garden in the middle. It was constructed in a way that the paintings can get natural light with almost no windows on the walls but opening gaps on the ceiling.

Link here museum die Brücke.

This article wasn't accepted for spotted by locals Berlin as it was outside the area of Berlin.

04/08/2013

Vélo Tour Saison 1 Episode 3 - ou comment rouler sur les traces du mur tout le weekend

Cet été c'est vélo pour tous, lac pour tous, pique-nique pour tous, mais faut se lever tôt et surtout ne pas être pressé et aimer les pauses interminables dans les Kaisers et autres Rewe de la banlieue berlinoise, pause arrivant généralement après 15min d'effort ou plus tard mais occasionnant un détour monstrueux de la feuille de route.

Cinq cyclistes sur la feuille de course, comprendre l'évènement FB créé à l'occasion, puis deux abandons au départ choisissant un autre lac prétextant un réveil tardif du reste de la troupe, puis un petit nouveau, nous serons donc quatre.

Rendez-vous dans le S-Bahn direction Spandau. Le lac visé est le Sacrower See, situé sous le Gross Glienicker See, eux-mêmes situés sous Spandau, au sud du S-Spandau tout du moins. Autre particularité géographique, le premier lac voyait le tracé du mur lui passer au milieu et le second évitant de justesse la scission.

Après la sacrosainte pause au Kaiser de Spandau pour tâter le poumon social comme on dit, nous filons dans la campagne, la forêt et enfin le lac. Toutes petites plages, mais eau de qualité. Vélos accrochés aux arbres nous nous rapprochons de l'eau. Là retrouvaille de l'ami berliniquais sortant de l'eau tel l'apollon débarquant pour sauver les pauvres pêcheurs (ou simples baigneurs du samedi, au choix).

Point info plage: beau lac, belle eau, pas autant que Liptnizt See mais dans la même catégorie. Du monde mais pas trop, il faut faire un petit effort pour les atteindre.

Dans l'eau des baigneurs, des canards, des cygnes, des bouées. Et en particulier un cygne pseudo-dompté par une pseudo-naïade dont la seule prouesse a été de canaliser l'agressivité du plumeux, il n'a mordu personne, en revanche il a marqué son territoire tel le chien sur la mini plage seule entrée possible dans le lac. Voilà.

Puis retour en continuant le tracé du mur, descendant doucement vers Potsdam. Comme souvent pour nous la pluie arrive ou semble arriver quand nous rapprochons du château. Nous sautons dans un taxi-ferry avant la tempête, deux gouttes d'eau tombent, nuages rasant, le ciel s'assombrit, décor blanc gris noir, les couleurs ont disparu. Une ombre noire et menaçante passerait sous le bateau que nous ne serions pas surpris.

On redescend du bateau et continuons par la traversée du parc du Neue Garten,  la pluie arrive,  arc en ciel et coucher de soleil: vision apocalyptique ou biblique quand au détour d'un buisson nous arrivâmes dans un espace ouvert avec un couple nu, debout, beau, les cheveux au vent, se serrant dans les bras et regardant les couleurs dans le ciel, Adam et Ève tout ça, et aussi plein d'autres gens habillés ou pas regardant tous dans la même direction, c'est à dire vers le coucher de soleil apocalyptique avec arc-en-ciel...

La zone fkk passée - rapport aux gens tout nu - on retraverse l'eau par le pont aux espions Glienicker Brücke. On finit par faire une pause saucisse bière méritée. Puis nous rentrons doucement sans nous perdre.

28/07/2013

Road trip Oslo to the Moss-Rygge airport

C'est la fin, il faut rentrer, un dernier fjord et zou on quitte les lieux, en plus il pleut aujourd'hui et on était pas du tout habitué à ce genre de caprice climatique. Donc baroud d'honneur avec la descente du fjord d'Oslo, enfin on a longé le dit fjord en voiture pour aller à notre aéroport de Moss-Rygge.

Parti du haut de Holmenkollen de chez Stephan et sa maison en bois, direction le sud et un premier arrêt à Drøbak pour une pause sandwich avec vue sur l'eau et l'île Søndre Kaholmen, mais aussi visite de la charmante église de la ville ou "Drøbak kirke" en bois. Sobre à l'extérieur et très colorée à l'intérieur. Puis passage dans l'attraction commercial local, à savoir un magasin de Noel apparemment mondialement connu mais surtout très laid.

Nous continuons par les petites routes et traversons le charmant village nommé Hvitsen. Bon il pleut toujours, nous visiterons à la façon parc animalier avec animaux sauvages type lions et autres gros chats (nous resterons dans la voiture).

Et enfin rendre la voiture, monter dans l'avion à Moss-Rygge et arriver dans le chaudron berlinois, ou le volcan brandebourgeois au choix. Oui il fait chaud. A la maison les invités du sud nous attendent avec une soupe coco qui fait plaisir.


23/07/2013

Road trip to the Wst Coast - day 2

Grosse journée. En partie parce qu'on n'a pas trouvé de camping avant Ålesund d'où une longue route.

Après avoir quitter notre camping nous faisons une halte au Montmartre de la Norvège, à savoir le point de vue surplombant Geirenger appelé Dalsnibba - Nibbevegen. La vue est plongeante sur le fjord et les touristes qui grouillent comme des fourmis autour d'un pot de confiture.

La descente par la route en lacets vers la mer est toujours aussi impressionnante. Au niveau de l'eau nous prenons un ferry pour touristes. Mais la vallée qui nous attend au prochain port d'Hellesylt est plutôt pas mal et complètement libérée du tourisme de masse des gens qui ont peur. Une fois à terre nous faisons un petit tour pour s'enquérir de quelques denrées hors de prix. Aujourd'hui ce sera choux-fleur et mayonnaise.

Nous passerons par Øye - un magnifique petit village et son hôtel unionoye tout en bois au bord du fjord qui vous donne envie de rester - et avant cela une vallée - encore une - où un village fût engloutit après qu'un pan de montagne ne tombe et forme un barrage naturel.

Puis c'est au tour d'un petit ferry pour rejoindre Sæbø, juste le temps de voir des dauphins montrer leur nageoire dorsale. Ensuite ce fût un peu la loose. Ne trouvant le camping indiqué nous roulons jusqu'à Ålesund non sans prendre un autre ferry et où l'on finira par trouver un camping pas cher. Ce soir nos voisins de tente seront motards et polonais ainsi qu'une teutonne sans amis qui tiendra à nous parler pour ne rien dire.

22/07/2013

Road trip to the west coast - jour 1

Départ tranquillou d'Oslo vers la région du Jotuneimen. On passe par Bessegen - où j'ai marché un an auparavant - puis Lom où nous arrêterons pour humer le bois de l'église en bois debout et acheter des brioches. Les brioches sont bonnes à Lom et il n'y a aucun sous-entendu dans ma phrase.

Quittant la ville aux brioches dorées nous faisons halte au premier camping sur la route. Très sympathique endroit, de la place, du wifi et un très beau lac. Et vraiment un temps incroyable.


21/07/2013

Back to the civilization

Our train is there is time coming from Bergen. We left Finse early this morning. Outside a race is starting soon and the runners are all warming up. A few hours later we reach Oslo.

I switch mean of transportation and go to the airport Rygge to meet my douce Anne-Laure and pick up our rental car. Tomorrow is another day and another trip, a road trip towards Alesund.

My hiking Stephan partner lends us some camping equipment, the car is full. We are ready!

20/07/2013

Vassbygdi, østerbø geiterygghytta, finse - day 3

Alternative title: The Lords of the Rings The Return of the King(s)

Last day of our trek. The most beautiful. As usual we cross many people going in the opposite direction, now we know why.

After walking along the lake, slaloming between sheeps, walking barefoot in freaking cold water, crossing field of snow we reach the highest point of our path. We have lunch on the side of a frozen lake with iceberg slowly melting in front of us. A small detour from the official path to arrive on a 360 view point. It's super windy but the view is again wahouuu.

It's time to go down towards the train station. It's becoming green again with some little flowers here and there but still no trees as we are around 1400/1500m high.

On the grass, protected form the wind side of another lake we have our last hiker meal full of proteins and later the very last over-over-over-overpriced beer.

19/07/2013

Vassbygdi, østerbø geiterygghytta, finse - day 2

Alternative title: The Lord of The Rings The Two Towers

Reloaded after a good night of sleep we go again on the road. The clouds left as well and the plans evoked yesterday of "going back earlier to Oslo to seat on the sofa, watch films and drink insane quantity of alcoholic beverages" are already been forgotten.

Beginning of this day hike is easy. We read on the map two sections of 3h and 3h30.  We are leaving the low mountain  for the middle mountain, meaning less trees, more open landscape and some waterfalls.

The no rain factor allows us to enjoy this amazing landscape and I'm not going to far with the words. Trapped yesterday in the clouds and the rocks we are now able to see around us. We also need to put some sunscreen!

We keep an eye regularly on the map, wondering after 7hours why we are not arriving to the next refuge yet? The only people met are going on the opposite direction, meaning going down when we are only going up.

A cool thing with the Norwegian mountains is that they aren't very high, but the variety of scenery is incredible. In just 500m of difference in heigh we went from middle mountain to door of high mountain.

After 10h30 of hike - pause included - we arrive to our second stage completely exhausted. Once again no tent despite the dry weather. But it's also much colder, we opt for the dormitory.

While talking with the owner of this refuge we learned that our little hike wasn't - as we thought - long of 18km but 25km. More important he also told us that most the people doing this hike usually prefer to do it in the opposite order, meaning going down all the time... Knowing that the overpriced ringnes did taste even more delicious.

I'm finding the sleep in half a second. Just the time to enjoy the location of the refuge on a side of another relatively large lake. There are semi wild sheep all around, fishnets are drying on the side of the  house, they like to tease the trout here. The scenery is at the level of the effort you have to provide to reach this place.


18/07/2013

Vassbygdi, østerbø geiterygghytta, finse - day 1


Alternate post tile: The Lords of the Rings The Fellowship of The Ring.

Light rain for breakfast, the tent is tied up faster and we hit to the bus station. 20min later we start the hike. Altitude is 0m or maybe 10m above the sea level. The weather is mild.

A classical start from the lovely valley "à la Delivrance" with a big smile on both our faces. We slowly but surely go deeper into the mountain, the valley is also getting narrower. Then it rises sharply and unceremoniously. It drizzles. 

We find a big rock where we are protected from the wind and the tiny drops of water. It's polse and lompe time.  The break is short, we continue. We enter an area who clearly shows huge rocks that felt from the top of the mountain, but years ago as trees and foams are recovering nicely the stones.

Too bad that the weather decides to be insane - which mean rain, rain and rain - because we can't enjoy the landscape. But the good side of it is we are hiking super fast and arrive to our first stop in time. We also abandoned for today the plan to use the tent. It's still raining and we are completely wet. We even wondering of to go back to Oslo tonight as we don't see us continuing two more days with this weather.

Luckily the mountain refuge has a room for two, a drying room for the clothes and food for hungry hikers. Before the diner the warm shower and whisky was probably at this time the best combo ever to refresh our bodies. Finding the sleep was an easy task.

17/07/2013

la montagne ca vous gagne - épisode 33

Cette année on remet ca. Après une première session l'an dernier, toujours avec le même sherpa, on remet ca. Une étude méticuleuse des cartes, un coup d'oeil aux horaires de train et bus on se décide pour un trekky (je viens d'inventer ce mot, petite randonnée à faire à la va-vite et qui procure un certain plaisir pour le marcheur encore confiant de son choix) dans la montagne norvégienne, dans la montagne donc.

D'Oslo prendre train direction Bergen. S'arrêter au milieu à Mirdal, descendre la vallée à Flåm et revenir à pieds à la station précédente, station elle même perdue dans la montagne. Voilà pour le décor auquel vous ajoutez des fjords, des montagnes, des lapins géants aux oreilles pliées tellement elles sont grosses (il y avait une ferme à Flåm prés du camping avec ces gros lapins).

22:00 la tente est montée, les matelas et duvets prêts. Il fait grand jour (on rappelle aux retardataires, la Norvège en juillet = lumière lumière lumière...). Demain on prend le bus tôt pour changer de vallée et commencer la randonnée.

16/07/2013

Dernier jour avant l'effort

Dormir mais aussi se réveiller et envoyer quelques emails. Ce n'est pas encore complètement les vacances mais on y arrive doucement.

Descendre en ville par le petit train. Retrouver the German. Prendre et commander un café en norvégien et se sentir fort et beau. Visiter à nouveau le musée Astrup Finley dans ses nouveaux quartiers au bord de l'eau. Sushi et retour dans les hauteurs osloïtes.

Et enfin le moment tant attendu: vider son sac pour le refaire en mode randonnée. On part demain et il serait temps de se préparer.

15/07/2013

Reprendre ses marques à Oslo

Bien dormir et se réveiller dans la forêt dans une maison en bois. Un café et penser à descendre en ville.

Je retrouve mon hôte, je visite ses bureaux et j'ai le droit à une visite "spéciale" des sous-sols aux toits de la ville. Classe. On en profite pour passer à la boutique DNT pour piocher quelques idées de randonnée. Après une courte discussion avec une des guides travaillant à l'agence nous nous regardons et pensons en même temps It will be tough...

Pas de préparation de randonnée sans acheter du nouveau matériel, cette année ce sera un duvet suédois compressible et de qualité internationale. Je m'enquis aussi d'un bbq et pars rejoindre l'amicale anglo/norvegeo/suédo/franco de Grünerløkka.

Grand chelem que ce lundi car j'arrive à retrouver l'ami Andrei en famille russe au complet pour un dernier drink avant de remonter dans les hauteurs d'Oslo.

Journée très people donc.

14/07/2013

Arrivée à Oslo - Epísode 334

Je connais le chemin. Aéroport, train, métro et je descend à Voksenkollen. Une petite marche dans la forêt et je retrouve l'ami Stephan et un couple d'amis à lui polonais. 

Quelques bières plus tard les polonais sont partis et remplacés par un arméno-norvégien. Une bonne salade à la Stephan puis digestif à quelques mètres de la maison offrant une vue plongeante sur Oslo et son fjord. Welcome back!

13/07/2013

Vélo Tour Saison 1 Episode 2 - A la recherche du lac perdu

Où aller nager ce samedi? Cela fait plusieurs semaines que des noms de lac sont ajoutés au débat, celui ci est grand, celui la est blindé de monde, celui ci j'éviterai d'y mettre un doigt, celui la est dans une carrière abandonnée avec de l'eau trop claire mais je ne sais plus où il est.. et il y a ce lac dans le Brandeburg avec de l'eau turquoise et une ile au milieu, ile qui parait-il appartient à Berlin et ile que l'on peut rejoindre en bateau ou à la nage, et aussi... challenge accepted.

11h00 rendez-vous à deux endroits, le gros des troupes devant le sympathique centre commercial de Gesundbrunnen et quelques centaines de mettre plus loin vers U-Pankstrase rejoint par le second peloton moabitien. L'idée est simple, suivre la Panke pour sortir de la ville, une petite vingtaine de km et le lac est à nous.

Un beau peloton, pas encore complet, mais qui verra des danseuses italienne, britano-françaises et des danseurs français, espagnol, franco-allemand, Europe quand tu nous tiens. La topographie de l'étape étant relativement horizontale, on n'a pas pu vraiment apprécier la technique de haute montagne des différents cyclistes, une autre fois peut-être.

Retour sur la Panke. Départ facile, traversée de Pankow et du parc de son mini chateau, puis entrée dans le quartier français ou Französisch Buchholz. Et première déviation de la feuille de route... pour chercher un lidl ou aldi. Il nous faut quelques denrées pour le pique-nique, rouler ouvre l'appétit. Bref ça se termine au Rewe, pause de 45min à ruminer "on y arrivera jamais à cette vitesse".

12h12 on finit par reprendre le chemin en essayant  de repiquer vers le lac, le chemin n'est pas toujours agréable et chacun a une idée de quelle direction prendre, de plus les vélos présents se sont pas tous adaptés à des balades de plus de 500m de distance, ambiance.

Puis nous passons sous la grosse ceinture autoroute qui entoure Berlin, on est dans les champs, la forêt arrive, on se rapproche. Peu aidés par les locaux qui n'ont jamais entendu parlé de ce lac (pourtant à 3km de chez eux mais bon passons) on retrouve quelques panneaux indicateurs qui sont les bienvenus.

13h56 (le lendemain tellement cela a paru longuet avec un peu de mauvaise foi aussi) de la forêt après avoir longer un improbable muret au milieu des arbres le lac apparait! L'ancien avait raison, l'eau est vraiment turquoise. Il nous reste à trouver une plage, la plage. On on a tous la méga dalle. Nous trouvons le ferry, sorte de petit bateau à la "African Queen" pour les connoisseurs. La traversée dure au moins 1m30s, on débarque, vélos accrochés, entre quelques mètres à faire à pieds.

Arrivée sur La Plage, en pente, façon amphithéâtre, des gens tout nu et des gens pas tout nu et surtout beaucoup trop d'hommes beaux nus par rapport aux femmes nues à mon gout. Mais tout le monde s'en tape, décontraction fkk-ienne, habillés ou pas où est le problème? Le problème est qu'on a faim après tous ces km à rouler! Pause pique-nique méritée, buffet campagnard, spécialités de chacun, joie de partager, plaisir de recevoir. Et nous sommes rejoints par la paire Maria & Matthieu au dessert.

Ensuite session piscine dans le lac, sauts dans l'eau pour certains en se lançant d'une corde accrochée à un arbre et nage pour les autres. Vacances. C'est l'été, la lumière est là et s'adoucit en fin de journée. Impression d'être au bout du monde (alors que bon on est à 10km de Buch et de la première station de S-bahn) et d'avoir trouvé le spot parfait. La preuve est la vision à la "The Beach" sans Léonard mais probablement avec des Uwe, Karsten ou autres Martin qui arrivent sur la plage à la nage avec sacs posés sur des matelas pneumatique comme s'ils avaient trouvé La Plage.

Nous partons non sans faire une halte au biergarten de l'ile. Longeons le lac, lumière scandinave de plus en plus rasante, beaux rayons jaunes passant dans les feuilles vertes et se perdant à la surface de l'eau.

Passer Buch nous laissons une partie de la troupe au métro, la suite sera plus facile que l'aller (sans doute les pauses rhum arrangiert ont aidé?). Des champs, du coucher de soleil, des chevaux, des œuvres d'art exposées dans le forêt et doucement la civilisation qui revient à nous. On perd des cyclistes à chaque coin de rue, il commence à faire sombre.

21h34 la fatigue, mais le canapé.

La belle journée.

Tous à Liepnitzsee qu'ils disaient, mais par des chemins détournés. 

Les détours valaient le détour.

22/06/2013

Fête de la musique ou faites du bruit gaiement

La question habituelle en ce 21 juin, comment passer au travers de la fête de la musique, à Berlin également, et éviter d'écouter de subir dehors des groupes amateurs? Normalement il pleut, mais cette fois ci non. Aussi je sors d’une bonne dizaine de soirée consécutives et un peu de repos serait le bienvenu…  Mais là encore j’ai échoué.

A peine  mon vélo accroché, l’ami Samuel me propose la pizza de l’amitié. La sono à fond dans le MauerPark m’aide à me décider, déblocage de vélo et direction Friedrischain. Dehors il fait chaud et les sonos continuent à cracher ici et là. Qui dit pizza dit bière, qui dit bière dit Hops And Barley en terrasse et il est minuit. Bamm...

Sur le retour je m’arrête au Aufsturz pour converser avec l’amicale des danseuses japonaises de Berlin. Un gin tonic dégueulasse (faut le faire pour rater un gin tonic) et une peroni plus loin nous rentrons chacun chez soi.

Il est 2h passé, j’ai échoué dans la tentative de ne pas sortir. Mais le temps étant sec et chaud il faut en profiter, il pourrait pleuvoir demain et la température se diviser par deux. Chose rare par ce climat les touristes et autre badauds sont parfois moins vêtus que les prostituées du quartier, un phénomène aussi fréquent qu'une éclipse totale à midi.

04/06/2013

A day or two at school

And it was not a random school, but the HFF or school for movie and tv in Babelsberg. There we took part with a colleague to a workshop on 3D production. This last for 2 days and it was more than entertaining.

It is reductive to say we learn a lot, but it was. We could play with professional cameras, 3D cameras with different configurations: parallel lenses, mirror rig system with cameras at 90° from each other. And follow the whole production work-flow, the basis stages of the process starting with sweetening, then alignment and color matching and finally depth grading.

On the last day of the workshop I thought why not going back by bike, there is just 30km, so I did, I also lost my way which added some km to my way back home. But crossing Grünewald forest is a real pleasure, especially being the only one not in bike equipment, going fast and sweating like a sweating machine.

Some links:
-HFF

23/05/2013

A day at the museum and more

First official day of the KUI event, a Culture and Computer conference hosted in the Pergamon museum in Berlin. Mixed feeling about the papers presented in contrast to the very interesting keynote given this morning by someone from the Israel museum in Jerusalem. The speaker did talk about their collaboration with Google Art, how to put your museum on-line or how do you make it existing on-line without loosing visitors.
 
Before the social event of the conference the possibility to have a guided tour in the museum was offered, I took it and it was amazing. The guide who was supposed to give a 30min talk was entertaining us for 1h30. We were all drinking his stories, jumping from country to country, time to time, history to mythology, mythology to politic. The highest point was the fight depicted from a 2m piece of facade where we could see parts of Athena and other bodies, the statues were moving and the swords flying, take that immersive 3D cinema.

I ask the question: what is a conference without his social event? An incomplete event.  This time it took place on the top of some federal building not fat form Alexanderplatz. And after a nice diner with a americano-franco-russian couple I left the place to join ma douce for a concert in Eschschloraque.

Eschschloraque, a bar name easy to misspell, a surviving alternative bar in Hackescher Markt close to the Kino Central. Comfortably installed in a sofa facing the stage we are waiting for the musicians. Here they come, Japanese singer, Russian piano player and a Greek guitarist. Songs in Japanese, Greek and more. Always nice to discover the musical touch of a band.

Today I did travel in time, in space, in language... and I'm not even confused. Take that narrow minded people.

Some link:
-KUI event
-the Israel museum
-Google Art Project
-eschschloraque

18/05/2013

Tour de Spreewald - jour 1

Quitter Berlin un samedi après-midi, arriver trempé à la gare après juste 22min de vélo, c'est ça aussi le printemps.

Départ quai numéro 11 de la Hauptbahnhof, ne pas se tromper car le train du quai numéro 12 est direct pour la Pologne. Pour nous ce sera en avant Cottbus, un peu avant à Lübben pour être précis, chef lieu de la verte et humide région du Spreewald. Après 20min nous passons la zone C, plus de S-Bahn, que des Bahns, et le ratio homme vache s'inverse.

Une petite heure plus loin, sur le quai, ambiance western, pas une voiture, le vent soulève la poussière, plus de pluie, un peu de vent, on va pas traîner. Il est 17h12, prochaine étape dans une petite trentaine de km à Werben.

La balade est agréable, le relief plat, les canaux droits, les arbres verts et les moustiques encore couchés. On traverse quelques villages, les tables sont de sortie, tout est prêt pour faire la fête, les grills sont chauds et les saucisses prêtent à être griller... Mais tout reste calme, pas un chat dehors, par contre beaucoup de cigogne, le temps à demi-clément a réussi à démotiver les fêtards.

Werben approche, notre pension aussi, la douche aussi et la dégustation de cornichon également. Oui ici on ne rigole avec le cornichon. J'en ai pris en entrée, résultat cinq sortes dans mon assiettes, au minimum deux échantillons par modèles, ça fait du cornichon.


05/05/2013

Voir la lumière à Steglitz

Un samedi comme les autres. Glandouiller gentillement en journée et s'activer en soirée.

Commencer par Wedding et non pas commencer par un Wedding. Gouter la bière de mai à la brasserie eschenbraeu avec l'amicale franco-germano-grecque. Elle est bonne ta bière gringo.

Faire deux équipes, les bleus en U-Bahn et le vélo rouge tout seul. Traverser Berlin du Nord au Sud et se retrouver quelques km plus tard au U-Rathaus Steglitz vers 23:09. Peu de gens croisés sur mon chemin sauf quelques touristes perdus à Zoo et quelques bourrés beintôt perdus.

L'amical franco-grecque au complet, nous nous dirigeons vers l'église grecque de Steglitz. Les gens arrivent, se pressent, en petit groupe, en famille, ambiance communion ou mariage princier (il y a du monde). Notre guide, nymphe grecque de passage en teutonie - que nous appelerons Daphnée car certaine s'appelle ainsi - nous distribue a chacun une bougie. Nous sommes fin prêt pour la Pâques orthodoxe raison de notre présence en ces lieux.

La rue est blindée, on ne peut plus avancer, le silence se fait. Minuit approche. Le prête sort de l'église, s'élève devant la foule, juste le vent dans les arbres vient perturber le calme, les chants commencent. Puis la lumière sort de l'église, une vague se répend dans la foule allumant toutes les bougies, les ténèbres sont repoussés, les gens peuvent ramener la lumière chez eux.

La rue se vide. Les voitures partent, souvent avec une bougie allumée dans la main d'un passager. A l'entrée du U-Bahn les gentils contrôleurs demandent d'éteindre nos torches, la descente dans les ténèbres peut débuter...

25/04/2013

Vernissage express

Un weekend tout plein de vernissage se profile à Berlin. Et étant resté sur une bonne impression la semaine dernière avec celui de l'artiste JR je décidais de continuer sur ma lancée.

Chaud comme la braise et confiant comme un galeriste avant un vernissage une fois l'évènement Facebook créé, les flyers imprimés et les bières achetées je réussissais à convaincre le Berliniquais de me suivre une nouvelle fois.

Nous nous retrouvons aux abords du ikea Südkreuz - pour les connoisseurs - car la galerie en question était située juste derrière dans un ces multiples entrepôts en brique rouge: la galerie district.

Si quelqu'un pouvait me traduire l'expression pétard mouillé en allemand, je suis preneur. D'un il n'y avait personne, deux les performances musicales étaient douteuses (ou alors conceptuelles, mais beaucoup trop alors): mettre une perruque argenté, un pantalon de survêtement, un t-shirt blanc, s'asseoir sous une tente à l'indienne avec des instruments pour faire du bruit et au final passer une version synthé de Wham pour faire rires ses amis n'est pas une condition configuration suffisante (et elles s'y sont mises à trois pour faire ca) et enfin un gars tout seul qui faisait du bruit en tapant sur une boite. Je suis content d'être venu moi.

Et mention spéciale au couple organisateur qui remercie les gens d'être venus une fois la salle vide, se lancant dans un speech mêlant considération artistique et architectural s'addressant à la mini foule qui quittait les lieux et ne sachant plus s'il elle devait rester ou continuer à bouger. Conceptuel.

Le point positif ou les points positifs: c'était fini à 20:12, premier bbq de la saison, le chien de la propretaire des lieux ou organisatrice de l'évènement très bon et beau joueur, tu lui lancais la balle et il l'a ramenait à tes pieds à une vitesse supersonique. Un nouveau lieu. Et l'impression d'être resté mille ans, mais en fait non, et donc le sentiment d'avoir gagner du temps et d'être maitre de sa soirée. Au final pas si mal.

17/04/2013

Vernissage ce soir

On reste dans Mitte. L'ami berliniquais me rejoint dans la Gippsstrasse, même pâté de maison que pour la Sophiensaele, beau temps pour un vernissage et c'est à la galerie Henrik Springsmann que ca se passe. Au programme Wrinkles Of the City, dernier projet de l'artiste JR, toujours le même concept, des portraits de gens normaux, cette fois ci âgés, toujours en noir et blanc et affichés en grand sur les murs de la ville, Berlin, Los Angeles, Cuba, partout... La superposition des affichages gigantesque sur des murs parfois en ruine ou du moins non lisse donne un relief particulier aux images, sehr schön.

Toujours le même concept mais c'est bien, réappropriation des murs de la ville par les habitants, affichage d'image autre que de pubs, remontrer que les gens y vivent, qu'ils existent, qu'ils ne sont pas que des consommateurs, faire partie d'une œuvre culturelle, artistique, à ce sujet voir les films projetés (et très bien montés surtout celui de LA et Cuba, big up tout ça) où collaborant avec un grapheur, ce dernier explique que oui c'est grave de détruire une œuvre culturelle, "it can break the universe" et tu ne veux pas faire ça.

Concept éminemment politique, "juste" montrer le visage, en grand, dans la ville, dire j'existe, ils existent, nous existons, je ne suis pas qu'un pion ou une donnée statistique. Je t'en donnerai moi du big data...

Puis nous referons le monde au restaurant d'à côté.

Quelques liens:
- http://www.jr-art.net/ .
- http://www.galeriespringmann.de/ .
- petit restau alteseuropa .