31/12/2013

Babettes Gæstebud or "Le festin de Babette au ski"

The picture, a semi-lost cabin in the Norwegian mountain, winter, new year's eve, snow, friends, food, a lot of food and a deficient lighting system. Despite the new solar panel, system our host was extremely proud of, electricity production was set to almost zero during these days, probably because of the snow stocked on the panel, but that is not the point of this post. A wooden cabin in the woods somewhere in the mountain not far from the lake Losna when you drive from Oslo after passing Lillehammer while going North... And candles, a lot of candles, always surprising how fast you adapt to low light conditions.

It is the 31st of December and everyone is preparing a dish for the diner. The idea is simple, the table has to be full of delicious dishes for tonight's buffet. Starting sunset people were cooking. I remind that in this remote/northern location sunset starts relatively early which was good regarding the amount of work needed.

To get a better picture you should watch or re-watch Babettes Gæstebud, because the quality we reached in the food presented and the light condition to prepare and enjoy the diner were matching those depicted in the movie. Of course no turtle sup (problem is in Norway the turtle is still very expensive and hard to find) but rakfisk, gougère, Lithuanian cheese, filet mignon and many more. And of course shit loads of  good wines, vodka and other bubbly beverages to go with the buffet.

A very good transition to 2014 indeed.

18/12/2013

Soirée sans fenêtres à Neuköln

Des sushis délicieux au Tabibito dans un restaurant japonais sur la Karl-Marx Strasse. Un nom de restaurant qui doit bien avoir une définition, définition que nous ne saurons jamais comme le disait Gandalf le Gris.

Quelques mètres plus loin une cave, des bougies, des canapés défoncés, un bar sans pression (pas de bière pression et barmen non stressés...) et une balancoire. Le crew est conséquent, quatre personnes à l'entrée pour prendre les deniers, tamponer les spectateurs, partage des tâches, l'internationale tout ca. Un type marche doucement portant une bougie à la fois et une demi-douzaine d'hommes s'affairent très doucement pour réparer le robinet à bière du bar et on les sent démunis et surpris quand l'idée nous vient de commander un drink (c'est vrai on était là 3min après l'ouverture des portes officielles). Seule une femme semble vachement motivée et impliquée, c'est à dire qu'elle donne des ordres, parle à voix haute, marche vite, et ne cesse de répéter qu'elle doit pendre une douche, ce qu'elle fera au vu de ses cheveux non séchés quelques instant plus tard.

Côté salle de concert l'ingénieur du son fait sa balance après l'heure annoncée du concert, sans être tatillon on n'a pas vraiment entendu une grande différence avec ou sans réglage durant le concert, Herr Larsen est dans la place. Seul le dj est satisfait, en même temps ce n'est pas très compliqué de régler un ampli, bouton on/off et titiller la mollette, mais le dj représente.

Il 50min après HCA (Heure du Concert Annoncée) et les artistes entrent en scène. Petite mise en scène "haaa vous êtes là pour le concert de musisque classique...", séquence je tire brusquemement pour mon pantalon et une robe de soirée bleue/blanche apparait, Miracle, épaules nues, lèvre rouge, une botte rouge et une ballerine noire sur l'autre. Elle se dirige vers le piano en coin (le piano est dans un coin...) et c'est parti. La pianiste n'est pas une manchote et c'est peu de le dire, par contre l'ingé son lui est sourd. Toujours agréable d'écouter de la musique de qualité allongé contre sa douce dans une salle cave de concert. On a pas vraiment compris à quoi servait l'homme en noir sur la scène qui lisait son journal, un truc d'artiste situationiste probablement.

Et nous partirons un peu avant la fin, les yeux rougis par le nuage de fumée des cigarettes ambiantes et prêt à brûler nos vêtements une fois chez nous. Dommage on serait bien resté plus longtemps.

Métro pour rentrer, U-Bahn Rathaus-Neuköln et changement à S-Neuköln pour du S-42 des familles, ceci afin de se frotter à la populace locale et le "guenille style" de certains, certains étant en recherche de bouteilles de bière vides histoire de récupérer 3centimes de cautions et pouvoir s'acheter sa came histoire d'oublier pourquoi on a besoin de faire toutes les poubelles de la ligne U-8 à 23h en semaine.


07/12/2013

Die Walküre - première in Leipzig Oper

Acte I
Three characters only on stage, I mean only three people talking loud and some dancers moving slowly around then. The idea of  falling asleep did cross my mind, but I'm strong. The music is fine (say the apprentice musician we can't decipher properly any musical partitions) but I'm not yet transported by the musical waves. And then, bammm, the brother and sister, Siegmund and Sieglinde, one after the other, are filling the opera room space with their voices, and that's impressive, very impressive.

First break is welcomed. Time to check how people are dressed.

Acte II
New characters are entering the stage. The parents, god and goddess are entering the debate. It is moving a bit more than during the first act and it helps to keep me awake. The orchestra is teasing us with glimpses of the famous melody.

I see coats lying on the stage, there are moving slowly... And because I'm not seeing any dancers on stage, my guess is our lovely Japanese dancer friend who found tickets for us tonight is under one of these coats.

Acte III
Finally here they come, the Walkyries or Die Walküre are all on stage. The new singer generation apparently because they don't look oversized, actually they look (in size) normal whatever normal is.

We were waiting three hours but now Herr Wagner puts all in, as if he was playing poker or StarCraft he gives us everything, the music, the lyrics, the volume and fire on stage to conclude.

It was the premiere tonight, so the applause session is a bit longer and each people involved in the opera gets some bravo... or some bouhhhh as well as some were thinking Richard Wagner was murdered tonight. The Wagner fans are intense, Bieber fans can put their pants again as they are only little players comparing to those tonight. Always funny (or scary) to see people in suits screaming like hooligans.

Une fin d'après-midi à l'opéra de Leipzig

15:59 on s'asseoit, les portes se ferment, le rideau se lève, le spectacle commence.

Petit retour en arrière.

13:44 quai numéro 3 gare de Berlin Südkreuz. Ma partenaire d'escapade arrive dans 5 minutes.

13:57 train dans une 1 minute et la douce voix qui sort des haut-parleurs nous annonce 10 minutes de retard. La guigne.

14:30 le train avance lentememt dans la campagne blanchie sous les premières chutes de neige des dernières heures. Il ne rattrape pas son retard mais le creuse, 13 minutes de retard. La guigne.

15:20 finalement nous entrons en gare de Leipzig. Il neige, il vente. Ils nous restent 40 minutes pour trouver notre chambre d'hôte, déposer nos sacs et courir vers l'opéra où généralement les walkyries (ou bien die Walküre en teuton) arrivent à l'heure (mais eux ne viennent pas en train de la Deutsch-Bahn).

15:42 clefs en main, ils nous restent qu'une ligne droite de 950m à parcourir, traverser la ville et on sera bon. Premier 100m sans encombre, la Thomaskirche sur la droite, Bach est là aussi ce soir. On ne s'arrête pas. Et bam premier marché de Noel. La guigne.

En fait la ville n'est qu'un marché de Noel géant où les gens ne marchent plus mais déambulent de stand glühwein en stand saucisse. Il neige, il vente, l'horloge tourne. On apercoit la Augusteplatz au bout de la rue mais la foule prend un malin plaisir à s'épaicir et la circulation elle ne s'éclaircit pas vraiment. Sorte d'effet zoom inversé, plus on approche plus on s'éloigne.

Et miracle nous réussissont à nous extirper du flux continu et permanent du marché. Vite les marches, le verstiaire, d'autres marches, nos tickets, les sieges. Wagner peut commencer. C'est quoi déjà l'histoire des Valkyries?