31/12/2011

Tiercé bonnes actions

Comment mettre à jour son compte de bonnes actions à quelques heures du changement d'année? La réponse en trois points.

Un, expliquer à un passager pakistanais - en allemand - qu'il est sur liste d'attente pour le vol Air France Paris-Berlin, tout ça parce que le personnel au sol ne parle pas un chouilla d'allemand... Ce qui est un peu dommage sur un vol à destination de la capitale teutonique, mais bon.

Deux, assister à une engueulade de couple en français dans le S-Bahn à Berlin en rentrant chez moi, voir que le couple chargé en feu d'artifice oubliait un sac en quittant le wagon, le leur donner in extremis quand les portes se ferment et leur éviter ainsi plus d’animosité respective du genre "t'es vraiment trop con" ou " t'es vraiment trop conne". On espère que leur nouvel an s'est pas trop mal passé, mais c'était pas gagné.

Et trois, servir de traducteur entre un touriste et un vendeur de döner et ainsi favorisé les échanges culinaires et la paix dans le monde.

30/12/2011

Dernier vendredi en 2011 à Paris

Ça sent le boudin ou la fin des vacances, au choix. Cette fin d'année aura couronné les lignes de bus 38 et 47 lignes de l'année tant je les ai prises: du bas de rue Mouffetard pour déjeuner avec les amis Ben et Vincent, puis retrouver la crème des colors scientist de France (bon là juste une Marie car les autres avaient des excuses fallacieuses du genre "je suis bloqué dans une vallée obligé à faire des glissades) et enfin les faubourgs malfamés autour de la Mutualité.

Je chope le dernier 47, retour à Tolbiac, valise à faire, je rentre demain.

29/12/2011

Dernier jeudi en 2011 à Paris

Well, Paris est définitivement plus une capitale internationale que Berlin, désolé Berlin (et je dis ça en écrivant après un nouvel an berlinois des plus international, donc je suis à moitié de mauvaise foi).

Dans la série des déjeuners d'affaire ce sera la version fratrie ce midi, rendez-vous chez Disnhy ou un truc comme ça, ambiance indienne rue Saint-Denis. Le frère et la soeur ont leurs habitudes et commandent les yeux fermés - oui ils se la racontent un peu - et moi les yeux ouverts. On s'est bien pété le bide, mais tout en restant classe.

On laisse Camille retourner à ses habitats insalubres et nous optons pour une traversée de Paris en 38 de gare du Nord, décente à Châtelet je crois et traversée de la Seine, deux fois, passage devant Notre-Dame et ses touristes venus en nombre.

L'internationaleuuuuuuuuh continue, après les déjeuners d'affaires, les diners d'affaire avec la paire franco-italienne B&S, chez la paire B&S à Belleville (je check le quartier sur ma liste, il ne m'en manque plus que deux ou trois pour cette semaine). Comme toujours plus que sympathique soirée avec entre autres choses délicieuses de la mozzarella de psychopathe dans l'assiette.

28/12/2011

Dernier mercredi à Paris en 2011

On change de quartier encore une fois. Le quartier Latin ce sera pour un autre jour. Aujourd'hui c'est ligne 7, ligne 10 et ligne 4 et atterrissage Marcadet-Poissoniers pour un déjeuner d'affaire avec la sœur et la mère.

Temps pourri oblige, nous remettons notre visite du quartier africain à un autre jour. On a quand même eu le temps de passer dans le désordre par des rues aux noms imagés: rue Marcadet, rue Simart, rue Labat, rue du Poulet, rue des Poissonniers, rue Doudeauville et finalement bd Barbès.

Le soir je vais encore plus au nord-est et atterri à Pantin chez les cousins version 2.1, c'est à dire deux photographes de talent plus un petit Lucien qui représente bien :-)

27/12/2011

Dernier mardi de 2011 à Paris

Programme des plus culturels aujourd'hui. On zappe le déjeuner et nous sautons dans le métro, départ Tolbiac, arrivée Palais Royal Musée du Louvre. De là très bonne exposition au musée des arts Décoratifs et la rétrospective Goude.


Maintenant un peu de name dropping de rue parisienne à la recherche d'un café que nous ne trouverons pas. Départ du Louvre, traversée du jardin du Palais Royale, passage galerie Vivienne en arrivant de la rue de Beaujolais (ce qui explique peut-être la présence de bars à vin), sortie rue des Petits Pères derrière la place des Victoires, bonjour à la banque de France et rue Croix des Petits Champs, chicane par la rue du Pélican, brièvement et successivement rue Saint-Honoré, rue de Marengo, rue de Rivoli et finalement attente du bus 67 rue de L'amiral de Coligny devant le Louvre. Retour dans le treize.


Le soir je reste rive gauche vers le bas de la rue Mouffetard pour retrouver un Fred, une Amélie, une Laure, une Cécile et un chat dont j'ai oublié le nom pour la choucroute de l'amitié. J'ai plus de bide, mais c'était bien bon.

26/12/2011

Dernier lundi de 2011 à Paris

On reprend doucement, on digère le premier réveillon et on part en vadrouille dans la ville.

La mission du jour, apporter ma veste pour faire réparer le zipper - oui il se passe des choses dans ma vie - vers St-Sulpice.

C'est parti, nous - ma petite maman et moi - sautons dans le 83, descente au jardin du Luxembourg, passons devant St-Sulpice, donnons la veste à l'atelier secret puis continuons notre petit tour. De là déambulation entre la rue Furstemberg, la rue Visconti, la rue des Beaux arts, la rue Guénègaud et finalement une pause café rue Dauphine.

Nos chemins se sépare, je change de quartier et de foule, traversée de la Seine et direction les Halles, ses banlieusards, ses touristes, ses escalators et surtout son UGC Orient Express au 4ème sous-sol. J'y retrouve un Ryan au nom de famille ridicule qui roule vite dans son film. Le cinéma étant situé entre deux rails de métro la bande son est accompagnée de bruit régulier qui ne fond pas taches du tout avec l'ambiance de Drive, la chance.

Puis je retraverse la Seine, direction rue de Dante pour une pause dinatoire mexicaine. J'y retrouve une sœur et deux acolytes de quiz musical.

La journée touche à sa fin, on arrive en demi-finale mais pas plus loin, donc pas de champomy... Le clou de la soirée c'était le jeune pop au bar qui s'est pris cinq vents de suite avec les touristes anglo-saxonnes présentes.

25/12/2011

Noel est fini

C'est tombé un weekend cette année au cas où vous ne l'auriez remarqué. Après un condensé de rendez-vous familiale on arrive rapidement au dimanche soir, on remballe tout et retour vers la capitale pour cette fois un nouveau record, pas de lenteur mais de vitesse (dans les limites imposées bien sûr).

23/12/2011

Noel le retour

Arrivée la veille pas trop tard à Paris je quitte déjà la capitale pour Parly. Et ce histoire de retrouver les autres membres de la famille et surtout la cheminée.

Cette année le climat est clément, les embouteillages moins, mais nous sommes en de bonne compagnie dans la twingo surchargés remplie. Une fois le record de lenteur battu sur l'autoroute nous la quittons, là pas de neige, juste des tunnels d'arbres sans feuille prêt à manger les voitures égarées... On n'était pas perdu.

09/12/2011

Parents le retour

On a beau leur dire, il pleut, la neige n'est pas là et sans la neige les marchés de Noel n'ont que peu d'intérêt, ils reviennent. Programme extrêmement chargé pour ces trois jours, à savoir un savant mélange de prévues et d'imprévues.

9:33 ça commence aujourd'hui dit le titre du film, ça commence tôt le matin surtout. Petit déjeuner à la maison puis direction la ville et son île aux musées. Petit bonjour à Nefertiti, saut dans le U-Bahn et pause déjeuner au Wau à Hebel am Ufer histoire de quitter la masse de touriste. L'après-midi avançant nous nous dirigeons vers Gendarmenmarkt et son marché de Noel payant. Nous boycotterons les 1€ demandés.

16:33 retour à Friedrischain, un café et ça repart, le clou du programme c'est concert au Phileharmoniker. Trois places derrière l'orchestre avec de face le chef d'orchestre et trois quatre loosers sous nos yeux. Les loosers en questions sont le type au triangle, le type au gros trombone pour faire proute une fois, le type aux cymbales et un autre dont j'ai oublié l'activité. Bref du Richard Strauss (pour Don Quixote) et du Edward Elgar (pour Symphony No. 1 en A flat major), et c'est peu de le dire mais c'était pas mal.

23:33 aprés un slalom entre les bourrés du vendredi soir nous rentrons à la maison. Moi je re-sortirais pour taper la discute avec un Samuel.

01:33 Et habilement je roule sur un bris de bouteille de bière (cf. les hordes de bourrés) en rentrant de Kreuzberg, c'est peu de le dire mais ça vibrait un peu sur mon vélo sans air dans une roue. Sommeil.