28/04/2011

Coffee and lens



De retour du sud hier matin à l'aube. Et depuis hier je bois mon café dans ma tasse de compétition, autant vous dire tout de suite, j'ai la tasse la plus cool de mon labo, de mon institut, de ma rue, du monde... La preuve en image ci-dessus. Un bien beau cadeau :-)

Back from the South yesterday morning, up at dawn. Since yesterday I drink my coffee in my new cup, it has to be said, I have the coolest cup of coffee of my institute, of my street, of the world... The proof in picture above. A very nice gift :-)

22/04/2011

Paris la nuit



Arrivée en provenance de Berlin, une heure de bus et U-Bahn du boulot à Tegel, un contrôle inopiné à l'aéroport, 1h20 de vol, une petite heure de rer mais un très bon timing à slalomer entre les touristes perdus dans Charles de Gaule et arrivée à Denfert-Rochereau. Il fait bon, ca sent l'été.

Arrival from Berlin, one hour of bus and U-Bahn from work to Tegel, a random full check at the airport, 1h20 of flight, about an hour of rer but a very good timing at slalom between the lost tourists in Charles de Gaule and finally I reach Denfert-Rochereau. Nice temperature, summer is calling.

Avant-hier soir mercredi j'étais sur Frankfurter Allé avec une Diana au Sanatorium23 et hier soir jeudi c'était Plastic avec un François. Passage de 33 à 34. L'age du Christ c'est passé, on enlève les clous et l'année qui arrive sera bonne, phoenixienne.

Before yesterday evening I was in Frankfurter Allé with a Diana at the Sanatorium23 and yesterday it was Plastic near la Bastille with a Francois. Transition from 33 to 34. The age of the Christ it's done, we remove the nails, next year will be good, like the phoenix

18/04/2011

Concert du lundi

Au menu contrebasse, vibraphone & contrebasse et c'est tout. Je passe sur la touche internationale à savoir - donc je ne la passe pas - un musicien américain, puis un duo canado(?)/japonais et un dernier argentin que je n'ai pas écouté. Le tout dans un bar/salle de concert appelé KuLe tenu par des allemands et au moins une italienne. Et un public francophone, japonais, allemand et autres contrées exotiques - comprendre non berlinoise. Le replis national sur sa gueule ça ne marche pas, ce n'est pas possible.

Arrivée directement du boulot je suis un peu en avance. J'en profite pour faire un petit tour de vélo autour de la Augustestrasse et pousse le vice jusqu'à regarder le soleil se coucher du bout de l'ile aux musée là où la Monbijoustraße passe.

En avance donc j'ai le temps de taper la discute avec les musiciens qui sont dehors. Les musiciens de jazz ont plus la classe ou de style que les musiciens de classique. Un verre de vin dégueux plus tard nous sommes dans la salle de concert. Il s'en suit un premier set à la contrebasse, trop long, trop lent, trop expérimental... Et ma voisine Midori sera aussi mitigée sur quoi penser de cette performance. Le second set l'est aussi expérimental, mais Masayoshi m'avait prévenu. Mais le vibraphone ça tape. Le bassiste est discret et ne part pas trop en vrille, c'est gentil de sa part. Retour au vibraphone, normalement ça se joue (?) avec deux baguettes dans chaque main, mais là le musicien passe son temps à jeter/poser ses baguettes sur le clavier créant des sons intéressants et finissant sa session avec deux archers. Pas trop long et rafraichissant.

Ouh la! 23h bordel... Je rentre.

Vue du pont


À mi-chemin maison au travail. Départ Wühlischstrasse, direction Ostkreuz, je longe le Spree, Köpenickerstrasse Chaussee et après quelques km un pont, je le traverse et à chaque fois cette vision d'usine désaffectée avec au milieu de ce terrain vague un reste de local et ce graphe tout bleu. Aujourd'hui c'est photo.

16/04/2011

Tango du samedi

On continue les cours du samedi et cette fois-ci retour au Tangoloft avec un changement d'instructeurs, aujourd'hui c'est une Lilia et un Juan aux commandes. On est moins nombreux que la dernière fois, mais ça c'est toujours bien.

Un peu compliqué de comprendre ce que dit Juan, mélange d'allemand et d'anglais qui ne m'aide pas plus... Mais il a l’œil attentif et donne de bons conseils durant les exercices. Ce qui ne m'empêche pas d'avoir un équilibre relatif aujourd'hui, mais je n'ai marché (effleuré) qu'une fois sur un pieds de ma partenaire... Équilibre précaire accentué après chaque exemple de la paire d'instructeurs qui te rappellent à chaque fois que c'est pas gagné et j'aurai pu passer la soirée juste à les regarder.

Il y a un moins un truc que j'ai appris ou presque touché, c'est que que même quand on fait du surplace on bouge (je sais c'est couillon comme phrase). Comme si le rythme restait quasi le même mais avec des variations d'amplitude (les mouvements). C'est pas clair hein?

15/04/2011

Concert pour troglodyte

Vendredi soir, début de weekend, direction Kreuzberg et sa Flughafenstrasse, qui comme son nom l'indique se prolonge jusqu'à Tempelhof suivant le sens que l'on choisit (l'aéroport de pour les nuls en Berlin). Destination Staalplaat, un magasin de musique plutôt expérimentale, assez japonisant, mais aussi français, très ouvert sachant que lieu est au départ lié à un label de musique hollandais né à Amsterdam. On reste donc dans l'international artistique. Pour ma part j'étais passé devant ce magasin il y a quelques semaines en vélo et m'étais fait la remarque: tiens, un magasin de musique entre deux casinos et un Kebab, il faut que je revienne voir un jour. C'est fait.

On commence la soirée sur une très belle performance du français - moi même - par présenter deux japonaises qui ne se connaissent pas encore: Ayako this is Midori and Midori this is Ayako. Il s'en suit une mini conversation en japonais, sans moi vu que mon japonais est loin. Mais pour ajouter à la confusion des langues le magasin regorge de polyglottes qui pour certains se débrouillent plutôt très en bien en japonais.

Nous découvrons lentement le lieu, il y a concert et je n'ai pas encore trouvé la salle. Mais rapidement au détour d'un couloir menant au bar je trouve l'entrée. Il faut faire attention car la décente est raide et le plafond bas.

21h12 était annoncée pour le premier concert, il débutera finalement vers 21h24, ca va. Mimicof est au commande, assise, à un bureau (planche sur tréteaux), un laptop et quelques controleurs, c'est parti. Un live très doux, électronique avec quelques ambiances sonores de films. Le temps passe vite.

Puis tout le monde sort dans la rue. En attendant le second artiste s'installe, japonais également. Quelques minutes sur le trottoir et l'organisateur rameute les spectateurs. La salle est petite, toujours, et remplie rapidement. Si la première artiste était réservée et calme, le second c'est autre chose :-) Une vrai pub pour la résistance des ipads et autre Nintendo ds avec lesquels il joue, on peut raisonnablement dire qu'il martyrise ses instruments mais ils résistent. C'est court mais intense et je suis sourd.


Et il s'en suit une discussion en plein air avec un artiste américain déjà rencontré. Agréable.

Mon bonnet sur la tête, mon vélo entre les jambes, je rentre.

12/04/2011

Workshop for life, le retour du mardi

Dernier workshop sur les systèmes de projection immersif, cette fois ci ça se passait dans un planétarium. Un peu loin de chez moi, mais les sièges étaient très confortable
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Puis retour en traversant l'aéroport de Tempelhof.
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Et le temps de prendre quelques petites photos, de traverser un autre parc dans Kreuzberg et de rentrer doucement.
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10/04/2011

Statistique linguistique

Deux soirées, vendredi et samedi.

Le vendredi sortie nocturne, avec une Diana (roumaine), traversée de Berlin en vélo pour aller écouter une Midori (japonaise) dans un bar au nom imprononçable de Bergstüb'l. Court live mais bien. Puis discussion avec un Masayoshi (japonais) entendu la semaine dernière pour une session vibraphone des plus intemporelles et un Mikael (allemand, le régional presque de l'étape car presque de Berlin). Retour tranquillou au milieu de la nuit. A 3h12 les oiseaux chantent déjà sur Karl Marx Allé, ou braillent au choix.

Samedi soirée plus courte, mais tout aussi mélangée avec un cours de tango avec Inez (allemande), cours donné pas un Jens (danois) à entre autre un français, moi donc. Si avec toutes ces leçons je ne suis pas prêt pour l'été je remettrai mon habilité à danser en question. D'ici là on s'amuse bien et ma partenaire ne cherche pas à regarder derrière elle si on va dans le mur ou pas (signe de confiance).

07/04/2011

Belle & Sebastian

Milieu de semaine, concert des familles à C-Halle pour Belle and Sebastian. C'est pas mon groupe préféré, je n'ai qu'un album ("BBC session" je crois, que j'aime bien) mais je me suis laissé convaincre par Kaido. En rock, truc popesque, il s'y connait donc je ne prenais pas trop de risque.

Métro du boulot à U-Hermannstrasse, puis le reste en vélo, hip-hop dans les oreilles, passage le long de Tempelhof puis grand classique: bière, saucisse au bbq, et enfin balcon. Le salle est bien remplie d'un bon publique de fans.

En première partie un groupe de suédoise qui sonnait pas mal. Puis B&S, deux heures, bon son, un chanteur qui communique bien avec son publique, cool. Maintenant c'est quand même hyper calme comme musique et il me manque un peu l'explosion du live, mais c'est pas mal quand même.

Et pour finir quelques bretzels pour la route.

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06/04/2011

Det Sjunde inseglet, en film av Imgmar Bergman

Det är svenska, man kan inte förstå. C'est aussi un film d'un certain Imgmar Bergman vu hier soir au café Heroes dans Kreuzberg. Je n'ai pas vu tous les films des différents cycles proposés, mais presque à chaque fois j'y ai vu des classiques qui ont inspiré des parodies ou du moins j'y ai reconnu des figures, personnages réutilisés plus tard à des fins moins sérieuses. Donc difficile de ne pas esquisser un sourire quand la mort fait son apparition dans le Septième Sceau.

Autre surprise, le film est projeté en suédois, avec sous-titres, en allemand. Étant un peu près de l'écran j'ai le choix de regarder le film ou de lire des sous-titres et d'essayer de les comprendre... J'ai quand même compris des bouts de suédois grâce à mon niveau de base (fondation même) de norvégien. Du genre "ça va", "tout est en ordre" ou "dors-tu"... Cinq années en Norvège, il y a des restes, des ruines diront certains.

Malgré le contexte linguistique le film se laisse voir, point de longueur, très beau noir et blanc, lumière bien scandinave, on est toujours près des acteurs, les suédoises sont jolies sans être potiches, certes la femme du forgeron (?) est gironde et volage et son mari a un bon physique de forgeron, ils font la paire. Le couple de saltimbanques est pur et innocent. Ici une critique mieux dite/écrite que la mienne du ciné-club de Caen.

Et enfin Max Von Sydow a la classe - malgré sa cote de maille - et un nom qui claque.

04/04/2011

Danse, musique, vélo

Et j'aurai pu rajouter bière mais pas trop, Splitterbrötchen, café au soleil... Enfin encore un weekend des extrêmes géographiques berlinois. Vendredi soir petit tour dans une micro-brasserie à Wedding, samedi soir à Kreuzberg puis Fridenau puis Friedrishain, tout ça en vélo, mes mollets seront prêts pour n'importe quelles milongas surprises (ça c'est pour toi Anne) et enfin dimanche sur mon balcon.

On passe rapidement sur le vendredi soir, traditionnel et toujours sympathique meeting avec Mel et Kaido, bier involved mais presque trop, en fait j'aime pas la bière.

12:45. Friedrishain - le samedi donc, et pas un samedi de débutant. Petit échauffement avec le vrai emménagement de ma coloc, boxes involved et pas qu'une, en fait j'aime pas les déménagements sauf quand c'est fini. Et ça c'est bien fini avec une grosse salade de pâte et saucisse froide, miam.

18:12. Kreuzberg à la galerie Bethanien, pour un début de soirée très culturel. A croire que Kottbusser Strasse et Kottbusser Damm sont des hauts lieux de la danse à Berlin.

Charity event in this gallery to support Japan. A selection of Japanese artists are performing tonight. It started by a dancer, alone, going down stairs to the entrance room. Hair cut "à la" Mireille Matthieu and a Spirit mask which make you think that her hair are almost falling to her nose, but no. Very slowly she is reaching the center of the room and almost imperceptibly she is turning around 360 degrees. It looks very soft and controlled, very nice. Then we change room and a vibraphone musician is continuing. The sound is very special, pure. In this two first performances I have the same feeling, time stopped, we loose the notion of time, once again very peaceful (that's a lot of very for me).

Another room, another artists, acoustic guitar, computer, electric guitar and a singer alone singing in Japanese. Sadly I have to leave some minutes before the end. If at the beginning we were all standing up, performances after performances we all sit down or lay on the floor, just listening to the music. That was cool, good choice I made to show up :-)


From Montage


21:42. Julius-Leber-Brücke qui est la preuve que cette ville n'est pas complètement plate (au sens topographique et québecois du terme). Sur mon vélo, à mi-chemin vers un concert de tango au bout du bout monde. Pas tout à fait Buenos Aeres, mais pas loin quand même, Friedenau. C'est un peu la campagne. C'est même complètement la campagne. Ca sent pas la mort, mais c'est très calme. Assisté de mon téléphone je finis par trouver et en plus je viens d'apprendre que je suis sur la guest-list, yeah!

Ambiance étrange pour cette milonga. Je reconnais des têtes, mais les autres j'aime pas, je ne les trouve pas beaux, très subjectif me direz vous, et vous aurez raison. Mais j'observe et enregistre quelques mouvements intéressants pour le futur, pas uniquement des jambes qui s'enroulent autour des autres, mais des pieds qui poussent ou ramènent ceux de la partenaire, ça va être coton à faire ça... Enfin le concert commence et c'est parti pour une grosse demi-heure de live. Et le live c'est toujours bien et dans les églises ça sonne toujours bien.

00:49. devant la Lindenkirche à parler tango après le concert avec un couple de danseur italien/allemande que j'avais déjà croisé ailleurs mais avec qui je n'avais encore jamais parlé, gens sympathiques. Puis sms d'un Boris, rdv au Rossys près de chez moi, on ne va pas aller se coucher de suite alors... Je siffle et mon fidèle destrier arrive, retour vers Friedrishain. Et cette fois encore plus rapidement qu'à l'aller (les mollets toujours)! Mais où va-t-il chercher cette énergie vous demandez-vous? Et bien j'avais cru comprendre que le Boris venait avec ses colocs, presque vrai, aber nur mit einem Mitbewohner und keine Mitbewohnerin, c'est couillon mais c'est pas grave, certes le coloc avait les cheuveux longs, mais bon...

??:?? Revalerstrase 29 ambiance garage en fin de droit ou club berlinois, au choix. Bbq avec pizza froide, table de ping-pong en plein air et deux salles avec musique de jungle et house quelconque.

At some point we did prefer to go outside with Boris and it has several advantages: one we can hear each other when we talk and secondly we can easily see if the girls around look nice or not (yes it's late). So we talk, we talk, updating our status in live without any help from any social website, in other words we break the matrix, yes we did... Then coming from nowhere (actually one meter from our left) a Nancy jumped into our discussion, German, artist, jolie, interesting, we are lucky (remember to leave the dance floor to see the people you are talking too).

The evening continue, she goes back to her friends, we go back to the dance floor but I just stay some seconds and return outside. Who do I met, her again, then we talk. Nice meeting, as usual after some times (2min?) talking with a woman who looks attractive to me I want to kiss her. But didn't dare, hmm, maybe later..

She left the place before me, I wait for Boris, and we left the place. Around 4:00 we found an open bakery, croissant! And soon sleeping.