27/03/2011

Vélo, usine, bar, couleur, dodo

Vélo car je me déplace en vélo, jusqu'à là rien d'étonnant sinon qu'il faisait frais hier soir.

Usine car concert au lieu Trafo qui n'est autre qu'une usine vide, comprendre un grand espace sans fenêtre qui se prête très bien au concert de musique électronique avec projection sur grand écran (Alva Noto vendredi puis Ryoji Ikeda hier soir).

Bar car, bon ça va de soi, même quand il fait froid il fait toujours un peu soif. Atterrissage au ccp (je crois) après le concert ou comme quoi on peut passer de très bonne soirée dans des bars pas top (rapport à ma première visite l'an dernier). Une allemande, un américain, une roumaine, un espagnol, un franco-allemand et un français, worldwide quand tu nous tiens. Le problème de ces soirées est qu'il y a toujours quelqu'un qui parle une langue de plus que celles qu'on essaye de baragouiner tant bien que mal... Mais ce sont toujours des rencontres intéressantes.

Couleur, parce que la palette de la soirée c'était blanc, noir, rouge pour le concert, puis rouge et noir pour le bar et enfin vert pour certaines discussions, monochrome vert pour être précis, ou comment commencer la soirée avec un artiste japonais aux commandes de son ordi pour finir par parler Goethe, couleur et bio art avec un artiste européen dans un bar très rouge.
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25/03/2011

Workshop for life 2

Hier soir découverte d'un nouveau lieu de tango à Berlin, tangoloft que ça s'appelle. Dans une rue quelconque pas loin de la station Wedding. Numéro 23 trouvé, traverser quelques cours, attacher son vélo et monter au premier étage. Ambiance usine berlinoise désaffectée que l'on voit du métro, métro qui passe régulièrement à 100m de la salle. Là un grand espace avec des vieux canapés et tables basses, lumineux mais pas trop et donc beaucoup de place.

J'arrive un quart heure avant le début du cours, histoire de faire connaissance avec ma partenaire, toute mimi, que je n'ai pas encore rencontré en vrai. Un bon point pour nous respectif, on ne se tire pas la tronche genre "en fait t'es moche ça va pas être possible" et vu qu'on est les seuls pour le cours ça tombe bien. Quasiment un cours particulier avec toujours nos deux profs observant et corrigeant rapidement nos erreurs (minimes bien sûr...). Ce qui fait qu'on (enfin moi et Inez aussi je crois) est plutôt content, le contact est très facile et naturel avec ma partenaire.

Après presque deux heures et demi de danse nous commençons à être un peu fatigué, étrangement. Mais je me sens beaucoup mieux qu'après mes autres cours à plein de gens dans une petite salle (note: même une grande salle avec plein de gens parait petite) :-) Mais c'est quand même un truc de furieux le tango et j'ai l'impression qu'il faut changer souvent de partenaire, danser deux heures de suite avec la même personne (quand ça se passe bien bien sûr) ça retourne la tête. En même temps...

Cours fini, je retrouve un Mel et un Kaido dans Prenzlauerberg, courte pause bière. Je re-saute sur mon vélo, presque minuit, dodo, penser à ranger ma chambre...
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21/03/2011

Pas encore de changement d'heure...

...mais ça va être tendu si tous weekends sont comme le dernier. Je veux dire, une heure en moins et il va y avoir embouteillage dans mon emplois du temps.

Vendredi dernier était plutôt calme, samedi matin tranquillou, petit - non grand - tour en vélo dans la ville, direction le théâtre Ebbel am Uffer pour acheter ma place de spectacle de danse le soir même (au final pas top avec des applaudissements presque inaudible, ambiance...), puis retour en passant vers CheckPoint Charlie et en profitant pour renseigner quelques touristes londoniens en vadrouille. Ah oui, il fait beau aujourd'hui, soleil et ciel bleu, ça change. Et enfin passage par Alexanderplatz et Karl Marx Allée pour rentrer.

Samedi soir danse donc, puis fête dans Kreuzberg dans un bar/galerie/club probablement gai et très bonne ambiance, et aussi première fête purim pour moi par la même occasion. Aux alentours d'environ très tard je quitte le lieu avec Jonathan laissant un Boris seul sur le dancefloor.

Et enfin un dimanche tranquille aussi avec premier café au soleil sur le balcon. Puis une fin de dimanche non pas apocalyptique, au contraire, mais je devoir réserver mes heures de sommeil à l'avance si je veux survivre une semaine entière :-)

17/03/2011

Exit the tunnel

Redoutant une grève des trains, un collègue et moi même nous somme rendus à Jena chez mr Carl Z. pour vérifier les couleurs d'un de ses planétariums, nous avons pris la voiture de fonction. 250km aller et pareil au retour.

Un temps pourri à Berlin au départ avec la promesse d'un dicton disant "une fois passé l'Elbe tout s'éclair", c'était faux. Donc autoroute sous la pluie à slalomer entre les camions. Une arrivée à Jena, direction le planétarium et regarder vers le haut interroger "est-ce que mes corrections couleurs font quelque-chose?". On cherche encore...

Puis le retour, re-temps pas génial et une éclaircie, dans un tunnel, plus de pluie et la lumière des néons. Et aussi une longue et encore inachevée conversation par sms.
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12/03/2011

Enter the insomniac world

Je suis encore très inspiré pour ce titre et je m'auto-like de suite.

Hier soir donc, deuxième rdv au Aufsturz de suite après jeudi soir, mais cette fois j'ai troqué un combo Mel/Kaido pour une Raphaelle. Mais surtout concert de jazz dans la partie Klubb du bar du groupe Transitroom (voir ici http://www.myspace.com/transitroom). Petite salle sympathique, chaise confortable et bonne musique. Nous n'avons pas écouté le second set car un second concert était prévu au programme.

23h on se dirige à pieds vers le Nou, ambiance tango et milonga du printemps. Il ne fait pas si chaud dehors, mais dedans si. Pus grand que le Roter Salon (que je trouve plus intime avec lumière moins intense) et beaucoup de monde, il fait chaud, je répète, il fait chaud, et cet été ça va transpirer sévère.

Le concert commence, un pianiste, un contrebassiste (je crois) et un joueur de bandonéon (je crois). Et c'est pas mal du tout, nous écoutons assis, mais le dance floor est plein.

Vers 1h je fatigue, le monde du tango est un monde d'insomniaque et je suis débutant en insomnie. Mon vélo rouge m'attend dans la rue, je rentre.
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L'insomnie continue, petit tour sur internet pour prendre des nouvelles des connaissances japonaises à Berlin et belges au Japon (rapport au film catastrophe se déroulant en vrai au pays du soleil levant et des tsunamis. Monde de fou.

On approche des 3h du matin, finalement j'aurai pu danser... Mais là dodo.

11/03/2011

Workshop for life

Que faire pendant un workshop? Workshop qui tournait autour des systèmes/installations immersifs avec plein de projecteur et autres displays dedans. Des gens intéressants et motivés à écouter c'est bien, mais à un moment je décroche...
Et qui dit workshop dit normalement exercices, donc j'ai en profité pour faire quelques croquis de ma voisine Gloria.
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Et en vrai elle est plus jolie que l'esquisse, et puis elle bougeait, et puis en vrai je suis pas dessinateur non plus je suis projectionniste.

07/03/2011

Ambiance le prisonnier

Il faut avoir vu ou au moins connaître la série pour comprendre pleinement la portée toute symbolique de mon titre de post bla blab bla...

Trois jours de conférence dans un hôtel tout neuf, entouré de villas toutes neuves, de golf tout vert, de golfeurs et de chercheurs. Décor parc d'attraction sans jeux ni Mickey, mais avec des gens en uniforme, crew de l'hôtel ou golfeurs ou des tenues plus dépareillées - comprendre sans trop de style - pour nous les chercheurs (mais de loin ça a l'air plutôt uniforme). Et surtout aucun moyen de quitter le lieu si tu n'as pas de voiture. J'ai pas encore essayé mais j'ai peur de me retrouver dans une grande bulle à ma première tentative et de me faire ramener illico dans ma chambre.

Mais hier en allant au "social event" j'ai fait un pacte avec un gallois, en gros nous allons partagé un taxi... La suite de la soirée fût assez agréable entouré d'une chinoise, d'un russe, de quelques allemands, d'un ukraino-israelien et plus. Ça parlait anglais, allemand, russe et j'en passe. Je n'ai jamais parlé autant allemand qu'avec des non-allemands comme moi ces dernières semaines. Mais il y a toujours un relou ou une reloue qui arrive qui parle une langue de plus, grrr.

Et en bonus un triptyque de dessert avec trois stratégies différentes pour finir son assiette: la solution de mon voisin de gauche je mange tout, la mienne je ne mange que la glace à la vanille et celle de ma voisine de droite je camoufle mon assiette pour dire que j'ai essayé mais bon...
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04/03/2011

On road, in the air and on the road again

Lever à l'aube, avant l'aube pour être précis. Une douche, un taxi, un avion et une sieste de haut vol qui a dû me laisser la marque du hublot sur la joue droite. Arrivée à l'aéroport de Faro vers 11h avec un avion rempli de touristes allemands, pas encore en short mais bientôt, mais surtout pas tous très beaux.
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À la recherche du bus, je trouve le panneau, je trouve aussi un collègue, entre chercheurs on se reconnait. Rapidement on est sur-équipé technologiquement, on est pas dans la merde si le réseau est coupé... On rencontre aussi le premier galérien, en provenance de Tchéquie, arrivé tard la veille il a déjà eu le temps de dormir à l'aéroport, de se faire voler son poster (grosse loose) et le faire réimprimer. Je touche du bois et en plus j'ai pas de poster.
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Trois heures plus tard on approche de la ville où se tient la conférence (). On est dans une ville pour golfeurs, en construction, déserte et la station du bus nous dépose 5km de notre hôtel, hôtel avec beaucoup d'étoiles là-haut sur la colline (probablement rapport aux étoiles). Finalement on arrive.

01/03/2011

Starcraft à la maison

Au début ça commence tranquillement, la map, enfin l'appartement est "rangé", il y a de l'espace, des minerais, enfin un frigo avec des choses dedans et un groupe de marins arrive... Et là y a plus de terrans, ça se zergifie très vite, ça devient un peu le bordel mais tout en restant très organisé :-)

L'autre approche pour raconter mon weekend aurait pu être la suivante, à savoir avec quelle vitesse ce petit groupe de français renonce à la grande cuisine avec souvent la même technique: voici des saucissons de star, ils viennent d'un petit producteur (et ils déchirent) tout ça... Bon on va quand au Kreuzburger? Il est où le Dunkin Donuts le plus proche... Et ça marche! On a quand même fait une passage au restaurant Spätzle parce que ça c'est obligé, en plus la qualité était de retour.

En tout ca c'était bien sympathique.