10/03/2012

Remonter la source

Toujours intrigué par les sources et origines de nos amis les fleuves, il était entendu qu'aujourd'hui avec une exploratrice nous irions aux origines du Spree.

Rendez-vous S-Ostkeuz en milieu de journée,  puis vélo, traversée de Treptowerpark et la lente remontée du fleuve commence (un peu l'opposé d'African Queen pour les cinéphiles). D'ailleurs, le Spree, la Spree? Peut-importe.

Pour couper court on s'est arrêté un peu avant aux abords de la riante bourgarde de Schöneweide. Là l'exploration d'une usine désaffectée a débuté, ancienne brasserie au demeurant, donc quelque part une source.

La suite c'est quelques heures à ouvrir des portes, monter des escaliers, rencontrer des gens comme nous armés d'appareil photos ou autre grapheurs venu s'exercer tranquillement. Des grands espaces, peu de lumières, un gros bazar permanent.

Ma partenaire a la bonne idée de chantonner à forte voix du Barbara à tout bout de champ, au moins on se perd pas dans ce labyrinthe mais ça surprend nos amis les grapheurs. Imaginez, vous êtes tranquille à refaire un mur et bammmmm un aigle noir vous tombe dessus.

04/03/2012

Berlin la nuit épisode 24 bis

19:19 les fondamentaux comme toujours et une plus grande diagonale du fou pour cette épisode. Ça commence par un tour à Moabit où on pourrait penser qu’il se passe des choses, mais en fait toujours pas. Un dîner à deux, puis trois, puis quatre puis beaucoup plus. À la défense de mon hôte sa colocation regroupe tous les habitants d’un immeuble, donc du monde.

Passés quelques pâtes, quelques verres, quelques mots, quelques échanges d’idées mon hôte tombe de fatigue, la guigne diront certains. Elle réussira à rejoindre sa chambre et moi la salle de kicker histoire de montrer aux locaux comment on joue au babyfoot. J’ai représenté à la soccer-table à défaut d’autre chose. Vive la France.

00:23 je siffle, mon fidèle destrier accoure, lumières, gants, bonnet et la traversée débute. Direction l’ange au milieu de Tiergarten puis la porte de Brandenburg où seuls trois touristes se prennent en photos, je note aussi la présence d’un hummer allongé tout blanc pour gens aimant la classe et la retenue. Passe devant la mairie de Berlin, bifurcation vers Janowitzbrücke, Ostbahnhof, Berghain et mon chez moi.

00:57 deux sms plus tard et un coup de fil et je retraverse le Spree pour aller sauver le soldat Boris en dépression post vacances au Brésil, on le comprend.

2:43 beaucoup trop de temps passé inutilement sur mon téléphone et je rentre sans crever de pneus! Un miracle dans cette soirée hasardeuse.

01/03/2012

Yoga sauna même combat

Seconde tentative de de bikram, y en aura-t-il d’autres? J’ai habilement pris une carte de débutant à 10euros avec possibilité de suer à volonté pendant dix jours, dernières possibilités ce weekend.

Bref, ce fût un peu moins dur – ce qui est relatif car à 38° tout le monde fond et dégouline comme une glace au soleil – mais surtout effet surprise en moins, on sait qu’on va suer comme un goret et ça je gère. Niveau souplesse j’ai encore de la marge mais ce n’est pas trop la honte non plus.

Un problème récurrent par ces températures saunesque est le coefficient glissade, en effet l’humidité ambiante rend la position du héron ou de la mouette (celle où l’animal se tient sur une jambe pour en garder une au sec ou éviter de mettre les deux pieds sur le tapis de fientes de ses congénères, positions que je viens de breveter) un tantinet difficile: une jambe tendue sur laquelle on est en équilibre et la seconde pliée de façon à ramener un pieds au niveau de la hanche opposé (rien de scabreux ici) et étrangement ce n’est pas simple avec la peau qui glisse toute seule. D’où une idée: du bikram en Conditions Normales de Température et de Pression (CNTP pour les ceux qui des souvenirs du lycée). On appellerai ça du yoga-pour-de-vrai.