Un petit passage en France des plus agréables et extrêmement bien rempli. La liste des étapes ville par ville dans lesquelles je me suis arrêté entre 4 min et 4 jours: Berlin Brême Béziers Pézenas Bédarieux Narbonne Bousquet-de-la-Balme Montpellier Marseille Paris Aschères-le-Marché Bazoches-les-Gallerandes Outarville Paris Berlin. Je vous épargne le nom des rues de Marseille et de Paris sinon on y serai encore.
Je me suis baigné dans une eau verte au bord des montagnes de l'Espinousse et autre mont Caroux, mais aussi dans une eau salé à la plage des Catalans. J'ai pris le bus, le train, le métro, le RER, l'avion, le tramway, le velib, la voiture, mes pieds. J'ai bu des vins exquis, vive la France, mangé des mets délicieux: deux fois du sanglier en trois jours, un petit lapinou sauce au vin, de la joue de porc et je ne vous parle pas des fromages... Je suis parti en voyage dans mon voyage, quittant un Paris compact et d'une densité rare avec ma maman pour le haut plateau du Loiret qui au niveau densité de tout se situe à l'opposé de la capitale.
Je suis passé 5 fois à la banque pendant une soirée poker, surtout pour emprunter, peu pour épargner. J'ai couru, pour la première fois avec un chien de berger, une fois seul et une fois avec l'homme qu'on appelle le kenyan blanc. J'ai parlé avec des amis, la famille du plus jeune à la presque plus âgée. J'ai vu des nouvelles têtes, parlé boulot, arpenté les sous-sols du Louvre, de la BnF. Je suis même allé au théâtre! Et j'ai du oublié un ou deux trucs.
Et là je suis content d'être rentré dans notre maison berlinoise.
30/09/2014
24/09/2014
La fabrique des souvenirs
Une journée dans le Loiret avec ma maman.
Un retour dans la maison de mes grand-parents. Maison peu habitée car la dernière habitante réside maintenant en maison de retraite dans un village voisin Outarville. Premier retour depuis au moins deux ans dans cette maison où j'ai passé beaucoup de vacances. Y retourner parait naturel mais quelque chose manque, les gens. Les murs, les meubles, l'odeur est la même, le jardin en mode semi amazonien me rappelle que seuls de animaux de petites tailles occupent les lieux. On s'attend à voir des gens apparaître, des portes qui claquent, à entendre des voix appelant à venir à table, mais non.
Le grenier, des boîtes et un tri à faire. Etant parti de France depuis plus de dix ans les cartons regorgent de livres, vêtements, photos, cours, câbles en tout genre, mini-disc Sharp qui fonctionne encore. En quelques heures un tri sélectif et affectif est fait - il faut que j'arrête de garder les enveloppes vides à un moment.
On change de village, déjeuner au soleil chez ma grande tante, dans son jardin, salade tomates et concombres avec quelques échalotes émincées, suivi d'un lapin sauce au vin, j'en mange la moitié - le lapin du Loiret est bon - et d'une tarte au pomme importée et confectionnée à Paris. Un café et nous partons.
La maison de retraite, un univers où personne n'est préparé. Des vieux partout, très vieux. la première fois j'avais un peu eu l'impression de me retrouver dans un épisode d'Akira entouré d'enfant vieux cette fois ci sans pouvoir. Je m'y suis habitué et encore je n'y vais qu'une ou deux fois par an.
Pour la première fois ma grand-mère ne m'a pas reconnu immédiatement, il a fallu que la machine se dérouille un peu et beaucoup répéter, de ce côté là rien ne change. L'expérience est troublante même si prévisible. Quelques tours dans le village, une mini pause au soleil et nous rentrons.
Nous repassons dans la maison de famille pour finir de trier. On revoit des photos et pour beaucoup des images que j'ai déjà vu plein de fois - des images de mon grand-père, de famille - et cette fois certaines personnes ne sont présentes qu'en photo. Revoir des images dans la même pièce où elles sont d'habitude rangées, sans les commentaires en direct des "modèles" mais uniquement le souvenir de leurs commentaires est nouveau. L'histoire n'est plus racontée par les acteurs eux-mêmes, elle est transmise, une autre génération a pris le relais et en est la voix off. Un nouveau repère dans l'histoire familiale.
Un retour dans la maison de mes grand-parents. Maison peu habitée car la dernière habitante réside maintenant en maison de retraite dans un village voisin Outarville. Premier retour depuis au moins deux ans dans cette maison où j'ai passé beaucoup de vacances. Y retourner parait naturel mais quelque chose manque, les gens. Les murs, les meubles, l'odeur est la même, le jardin en mode semi amazonien me rappelle que seuls de animaux de petites tailles occupent les lieux. On s'attend à voir des gens apparaître, des portes qui claquent, à entendre des voix appelant à venir à table, mais non.
Le grenier, des boîtes et un tri à faire. Etant parti de France depuis plus de dix ans les cartons regorgent de livres, vêtements, photos, cours, câbles en tout genre, mini-disc Sharp qui fonctionne encore. En quelques heures un tri sélectif et affectif est fait - il faut que j'arrête de garder les enveloppes vides à un moment.
On change de village, déjeuner au soleil chez ma grande tante, dans son jardin, salade tomates et concombres avec quelques échalotes émincées, suivi d'un lapin sauce au vin, j'en mange la moitié - le lapin du Loiret est bon - et d'une tarte au pomme importée et confectionnée à Paris. Un café et nous partons.
La maison de retraite, un univers où personne n'est préparé. Des vieux partout, très vieux. la première fois j'avais un peu eu l'impression de me retrouver dans un épisode d'Akira entouré d'enfant vieux cette fois ci sans pouvoir. Je m'y suis habitué et encore je n'y vais qu'une ou deux fois par an.
Pour la première fois ma grand-mère ne m'a pas reconnu immédiatement, il a fallu que la machine se dérouille un peu et beaucoup répéter, de ce côté là rien ne change. L'expérience est troublante même si prévisible. Quelques tours dans le village, une mini pause au soleil et nous rentrons.
Nous repassons dans la maison de famille pour finir de trier. On revoit des photos et pour beaucoup des images que j'ai déjà vu plein de fois - des images de mon grand-père, de famille - et cette fois certaines personnes ne sont présentes qu'en photo. Revoir des images dans la même pièce où elles sont d'habitude rangées, sans les commentaires en direct des "modèles" mais uniquement le souvenir de leurs commentaires est nouveau. L'histoire n'est plus racontée par les acteurs eux-mêmes, elle est transmise, une autre génération a pris le relais et en est la voix off. Un nouveau repère dans l'histoire familiale.
21/09/2014
Back in August and the Berlin art scene
Publication of this long article together with Yamina and Natalia entitled A journey through the Berlin art scene after our collaboration on this blog project ein monat 31 portraits to follow the project space festival called Project Space Festival.
Read it to learn about the Berlin art scene and share it if you like it.
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