7:00 pm Thursday. Opportunity to not go out, a too rare occasion to do nothing at home. I failed. Passed the rush of sorting the mess in my flat I decided to give another chance to group exhibition in Berlin. Only difference with last Saturday, it's not a dozen of artists presenting their work but the whole UDK students.
8:34 pm I'm on site, a lot of people, a stage in the courtyard and the usual but always efficient beer/grill places. I meet my Romanian pair of artist. Ready to go I follow my guides to explore the numerous rooms, corridors, stairs and other back doors of the building.
Comparing to my last visit of another UDK building some months ago, it is literally open doors. A big mess, slightly organized, I should have come here before cleaning my flat to adjust my tolerance to chaos.
My guess is each room is painted in white at the beginning of the year and the students have "carte-blanche" to mess around. Some do it well. And it is always good to have professionals around you, when looking at some art
pieces you think twice before opening your (so mine) mouth.
The installations located at the extremity of the entrance gave me the best impression, maybe because it is quieter and the human tide did not reach this hidden corner. I'm particularly fan of installation combining speakers, cables, all these stuffs making noises and looking alive, a bit like my living-room, at least for the cable mess.
9:34 pm it is getting warm, back to the backyard for a fresh beer. On stage a chorus replaced a another one. It feels like some students are a bit too much fan of Glee or Dysney-Club, weird. Maybe it's an happening, maybe.
Chitchat here and there and I hung up the wagon to continue the tour. We are moving back to the Raum 153.
10:34 pm Artists, future artists, are very open, in the sense that they easily talk to new people. Funny thing is the assumption made by many people to start conversation: someone meets a friend and introduce you to him or her, almost immediately getting to the conclusion that you belong to the same group. During the last two years I could hear as first question: so you are a musician? a dancer? a painter? Russian? Romanian? student? an actor (at the limit street performer)? and answer no, no, no, niet, no, I didn't know, if you say... Well people do not expect much from you when they ask this type of question. But sometimes you meet people less in representation and will use a different approach, so who are you? what are you doing? usually more interesting. I'm a color scientist, once said the trouble starts with the great chance to see the same face of astonishment whatever is the country you are coming from.
Back in the famous Raum 153, a surrealist discussion is about to happen. A Romanian girl N is introduced to an Australian girl D (and so called artist) by a Russian girl R (I think but not sure) and friend of her. Two foreigners in a foreign country, leaving in Germany since a while, first question is how do you like it here is a classic... But no, the D girl will start with a "poor Romanian, good for you that you are here in Berlin, so poor it is in you country and bla bla...". In the same time a Romanian painter I and French color scientist J will make a slight shift to discretely leave the conversion, and then avoiding successfully to stare air at the opulent bosom of the D girl a (a big thanks to GoogleTranslate) as well as her art installation.
Some minutes later, N, I and J are seated on some stairs, occupy at re-doing the world of art and drinking proseco.
00:33 am Late it is, the road is long from Zoolische Garten to Mauerpark. But the road is schön too. Crossing Tiergarten by night, no fox this time, no cars, some lost tourists and that's all.
13/07/2012
08/07/2012
The Skatalites saved my weekend
Weekend plutôt pas mal dans son ensemble. Des amis, des sorties, des nouveaux bars, des orages, du soleil, du vélo, beaucoup de vélo, la nuit, le jour, mais surtout la nuit. Mais un bon plan semi-foireux qui samedi soir dernier a failli pourrir ma soirée et par extension mon weekend.
Ça avait pourtant bien commencé vendredi soir avec un petit Freiluftkino à Kreuzberg avec Tim Burton. Pluie annoncée en début de séance mais qui n'est jamais arrivée, joie.
Samedi glandouille, rendez-vous le soir à un vernissage d'un collectif d'artiste roumain, pour faire simple #lapincompris (exposer des grosses, enfin une grosse merde c’est possible). Petite discussion dans la foulée avec d'autres artistes - entre autres mais pas que - roumains, américains, allemands et français. Un point commun entre les peintres, du moins pour les deux spécimens présent ce soir (un européen et américain), ils parlent bien mais doucement. Discussion intéressante sur le langage et comment comprendre les œuvres présentées. A savoir si c'est un langage d'autiste artiste ou l'expression que eux seuls peuvent comprendre, à savoir donc. Note pour un futur proche: penser à écrire une ode à l’esbroufe.
Jusqu'à là tout va bien, nous sommes à Schlesisches Tor et ce dans la pire partie de la Schlesisches Strasse (comprendre entre le U-Bahn et le Club des Visionnaires), rapidement la dynamique de groupe se perd et c'est l'angoisse: un on a tous la dalle, deux les consensus concédés où aller se révèlent des échecs (tous fermés...). Argh. Ce sera donc kébab pourri et une fuite rapide sur mon fidèle destrier vers des cieux plus clément, chez moi donc. Au moins il y a Berlin la nuit.
Et toujours cette chaleur tropicale sur les épaules qui vous cuit le cerveau à feu doux. L'expression cuire à l'étouffée prend tout son sens, l'expression riz gluant marche aussi.
Dimanche de la rédemption, les nuages se barrent un peu, signe que je dois sauver mon weekend. The Skatalites jouent ce soir au Yaam, je saute dans le train et rejoins le gentil organisateur Boris sur les lieux. Le Yaam donc, sorte d'enclave africaine au bord du Spree, de beach bar caribéen, si tu aimes le reggae, le mafé, la bière au goût banane ou mangue tu trouveras ton bonheur.
Les Skatalites donc, bon ska des familles, un tempo plus rapide que le reggae, des cuivres qui tabassent avec un son très jazz, de la bonne humeur, mon weekend est sauvé.
Ça avait pourtant bien commencé vendredi soir avec un petit Freiluftkino à Kreuzberg avec Tim Burton. Pluie annoncée en début de séance mais qui n'est jamais arrivée, joie.
Samedi glandouille, rendez-vous le soir à un vernissage d'un collectif d'artiste roumain, pour faire simple #lapincompris (exposer des grosses, enfin une grosse merde c’est possible). Petite discussion dans la foulée avec d'autres artistes - entre autres mais pas que - roumains, américains, allemands et français. Un point commun entre les peintres, du moins pour les deux spécimens présent ce soir (un européen et américain), ils parlent bien mais doucement. Discussion intéressante sur le langage et comment comprendre les œuvres présentées. A savoir si c'est un langage d'
Jusqu'à là tout va bien, nous sommes à Schlesisches Tor et ce dans la pire partie de la Schlesisches Strasse (comprendre entre le U-Bahn et le Club des Visionnaires), rapidement la dynamique de groupe se perd et c'est l'angoisse: un on a tous la dalle, deux les consensus concédés où aller se révèlent des échecs (tous fermés...). Argh. Ce sera donc kébab pourri et une fuite rapide sur mon fidèle destrier vers des cieux plus clément, chez moi donc. Au moins il y a Berlin la nuit.
Et toujours cette chaleur tropicale sur les épaules qui vous cuit le cerveau à feu doux. L'expression cuire à l'étouffée prend tout son sens, l'expression riz gluant marche aussi.
Dimanche de la rédemption, les nuages se barrent un peu, signe que je dois sauver mon weekend. The Skatalites jouent ce soir au Yaam, je saute dans le train et rejoins le gentil organisateur Boris sur les lieux. Le Yaam donc, sorte d'enclave africaine au bord du Spree, de beach bar caribéen, si tu aimes le reggae, le mafé, la bière au goût banane ou mangue tu trouveras ton bonheur.
Les Skatalites donc, bon ska des familles, un tempo plus rapide que le reggae, des cuivres qui tabassent avec un son très jazz, de la bonne humeur, mon weekend est sauvé.
03/07/2012
Animal planet (mais en ville)
Un déménagement réussi (même si quelques gouttes d'eau viennent dans ma chambre sans demander avant), beaucoup plus de vélo, des nouvelles rues, routes, lignes et autres itinéraires pour traverser la ville.
Traverser Berlin (et les grosses villes en général) la nuit est toujours mieux et mes nouvelles routes me font alterner du local (pas de touristes) de l'international (beaucoup de touristes) et de l'animal (animaux en tout genre, bourrés compris).
Hier encore, rentrant de Zoologischer Garten, traversant Tiergarten et roulant au milieu de la 17 Juni Strasse (route fermée pour je ne sais quelle raison) vers tard la nuit je pus observer encore une fois un renard plutôt tranquille à la recherche d'un lapin. J'ai arrêté de compter les lapins et renards, il y en a tellement qu'ils font partie du décor.
Plus loin après avoir passé Friedrichstrase et passant le C|O je pus cette fois observer un lapin de taille humaine (un touriste en short) en grande discussion avec une sosie de Xena la guerrière (une prostituée donc qui aurait pu faire de la figuration dans Game of Thrones ou n'importe quelle autre production demandant à des amazones de se mettre sévère sur la tronche avec des grosses épées, le tout en tenue sportive et décontractée et je ferme la parenthèse).
Le chemin continue, un petit tour dans Mitte, passer la file d'attente de taxi devant le Balhaus Clärchens puis commencer l'ascension vers Prenzlauerberg le haut. Eviter les railles de tramway et finir par U-Eberswalderstrasse qui n'a rien à envier à U-Warschauerstrasse en terme de bourrés au m². Là aussi une frontière invisible, 100m plus loin tout est calme.
Traverser Berlin (et les grosses villes en général) la nuit est toujours mieux et mes nouvelles routes me font alterner du local (pas de touristes) de l'international (beaucoup de touristes) et de l'animal (animaux en tout genre, bourrés compris).
Hier encore, rentrant de Zoologischer Garten, traversant Tiergarten et roulant au milieu de la 17 Juni Strasse (route fermée pour je ne sais quelle raison) vers tard la nuit je pus observer encore une fois un renard plutôt tranquille à la recherche d'un lapin. J'ai arrêté de compter les lapins et renards, il y en a tellement qu'ils font partie du décor.
Plus loin après avoir passé Friedrichstrase et passant le C|O je pus cette fois observer un lapin de taille humaine (un touriste en short) en grande discussion avec une sosie de Xena la guerrière (une prostituée donc qui aurait pu faire de la figuration dans Game of Thrones ou n'importe quelle autre production demandant à des amazones de se mettre sévère sur la tronche avec des grosses épées, le tout en tenue sportive et décontractée et je ferme la parenthèse).
Le chemin continue, un petit tour dans Mitte, passer la file d'attente de taxi devant le Balhaus Clärchens puis commencer l'ascension vers Prenzlauerberg le haut. Eviter les railles de tramway et finir par U-Eberswalderstrasse qui n'a rien à envier à U-Warschauerstrasse en terme de bourrés au m². Là aussi une frontière invisible, 100m plus loin tout est calme.
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