Ça avait pourtant bien commencé vendredi soir avec un petit Freiluftkino à Kreuzberg avec Tim Burton. Pluie annoncée en début de séance mais qui n'est jamais arrivée, joie.
Samedi glandouille, rendez-vous le soir à un vernissage d'un collectif d'artiste roumain, pour faire simple #lapincompris (exposer des grosses, enfin une grosse merde c’est possible). Petite discussion dans la foulée avec d'autres artistes - entre autres mais pas que - roumains, américains, allemands et français. Un point commun entre les peintres, du moins pour les deux spécimens présent ce soir (un européen et américain), ils parlent bien mais doucement. Discussion intéressante sur le langage et comment comprendre les œuvres présentées. A savoir si c'est un langage d'
Jusqu'à là tout va bien, nous sommes à Schlesisches Tor et ce dans la pire partie de la Schlesisches Strasse (comprendre entre le U-Bahn et le Club des Visionnaires), rapidement la dynamique de groupe se perd et c'est l'angoisse: un on a tous la dalle, deux les consensus concédés où aller se révèlent des échecs (tous fermés...). Argh. Ce sera donc kébab pourri et une fuite rapide sur mon fidèle destrier vers des cieux plus clément, chez moi donc. Au moins il y a Berlin la nuit.
Et toujours cette chaleur tropicale sur les épaules qui vous cuit le cerveau à feu doux. L'expression cuire à l'étouffée prend tout son sens, l'expression riz gluant marche aussi.
Dimanche de la rédemption, les nuages se barrent un peu, signe que je dois sauver mon weekend. The Skatalites jouent ce soir au Yaam, je saute dans le train et rejoins le gentil organisateur Boris sur les lieux. Le Yaam donc, sorte d'enclave africaine au bord du Spree, de beach bar caribéen, si tu aimes le reggae, le mafé, la bière au goût banane ou mangue tu trouveras ton bonheur.
Les Skatalites donc, bon ska des familles, un tempo plus rapide que le reggae, des cuivres qui tabassent avec un son très jazz, de la bonne humeur, mon weekend est sauvé.
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