Levés dans la nuit vers 1:00 du matin nous avons pu observer un ciel étoilé de psychopathe. Dans le Massif Central de la Norvège il n'y a pas de lumières parasites, ça n'existe pas.
On n'est pas parti à la frontale non plus, mais à la matinale après le petit-déjeuner. Bonne surprise nous voyons le ciel bleu entre les nuages. Sac à dos mi-plein nous continuons l'exploration de la vallée.
On est tranquille, croisons deux autres tentes et deux randonneurs, trois grenouilles et c'est tout.
Au loin un bout de glacier, ce sera l'objectif. Après 5h de marche on s'est rapproché, mais c'est encore loin, de plus il n'y a pas de chemin, juste une carte et une boussole. Le norvégien n'a pas besoin de chemin, il est le chemin.
Retour au campement en fin de journée. C'est décidé, demain on se fait Bessegen, une des rares randonnées indiquée et marquée de la lettre T en rouge peinte sur les rochers.
Re-pliage des tentes, re-traversée de la grande pleine, re-baignade pour passer le cours d'eau et voiture pour quelques km histoire de vérifier les horaires de ferry pour la rando de demain.
31/08/2012
30/08/2012
Voir la Norvège
Arrivée hier soir en provenance de Berlin à Oslo. Presque dix degrés de moins, des nuages, de la pluie, bienvenue en Norvège fin aout.
Petit déjeuner des champions, préparation des sacs à dos, tentes, tapis de sol et tout le tintouin et nous sommes partis.
Quelques heures, 4 environ, quelques kilomètres, 300 environ, quelques lacs, quelques forêts, quelques virages, un alcootest, un arrêt pour acheter des vivres dans un kiwi et un pantalon k-way - le temps se dégrade plus en monte et plus en on se rapproche du Jotunheim - et un parking. Petit coup d’œil à la carte et c'est parti pour le stage de survie.
Ça commence par une traversée d'un petit cours d'eau, certes petit mais frais et dont le lit n'est pas sablonneux. On ne perdra aucun doigt de pieds, la chance.
La suite c'est une traversée de plaine en ligne droite pendant deux heures, alternance toundra et marais ambiance seigneur-des-agneaux mais sans cranes pourrissant dans l'eau claire et pure.
Beau paysage, soleil couchant et rayon traversant des averses au loin, joli. Par contre le vent qui ramène la pluie c'est moins joli. Montage de tente en urgence, pantalon k-way qui fait le job. Il est 20:00, il pleut, on est au sec sous la tente. Demain est un autre jour.
Petit déjeuner des champions, préparation des sacs à dos, tentes, tapis de sol et tout le tintouin et nous sommes partis.
Quelques heures, 4 environ, quelques kilomètres, 300 environ, quelques lacs, quelques forêts, quelques virages, un alcootest, un arrêt pour acheter des vivres dans un kiwi et un pantalon k-way - le temps se dégrade plus en monte et plus en on se rapproche du Jotunheim - et un parking. Petit coup d’œil à la carte et c'est parti pour le stage de survie.
Ça commence par une traversée d'un petit cours d'eau, certes petit mais frais et dont le lit n'est pas sablonneux. On ne perdra aucun doigt de pieds, la chance.
La suite c'est une traversée de plaine en ligne droite pendant deux heures, alternance toundra et marais ambiance seigneur-des-agneaux mais sans cranes pourrissant dans l'eau claire et pure.
Beau paysage, soleil couchant et rayon traversant des averses au loin, joli. Par contre le vent qui ramène la pluie c'est moins joli. Montage de tente en urgence, pantalon k-way qui fait le job. Il est 20:00, il pleut, on est au sec sous la tente. Demain est un autre jour.
19/08/2012
Voir la mer, mais en vrai cette fois
Commencer son weekend par laisser tomber son téléphone et lui offrir ainsi une magnifique rayure. Gorilla-glas que le vendeur me disait... Je t'en foutrai moi du gorilla-glas incassable.
Mais revenons à nos moutons. Vendredi en fin d'après-midi. Clef de la voiture de location dans la poche, sacs de couchage, tente et autres tapis de sol dans le coffre, nous partons, direction Lübeck.
Quelques kilomètres plus loin, après avoir compté les vaches, les biches, les buses, les cigognes nous plantons la tente sur les bords de Schaalsee au camping Groß Zecher. Sehr schön und bukolisch comme on dit, c'est tout vert, tout calme et mêmes les gens du camping sont beaux. Au-dessus de nos têtes les étoiles, autour de nos oreilles le calme et au loin quelques canards qui même en Allemagne font coin-coin. Même.
Samedi matin, la route reprend, pause café au lait-belegte brötchen devant la mairie de Ratzeburg. C'est tout calme. Puis premier arrêt prés de la Hemmelsdorfer See où un guide nous présente la région.
Les repérages cinématographiques finis, le route continue, nous évitons soigneusement Travemünde, prenons le ferry pour 4min de croisière et atteindre l'autre rive. Glandouille sévère une fois proche du village Gross Schwansee.
La route continue, nous traversons le joli village de Klütz (ils sont pas sérieux les gens dans cette région) et atterrissons à Boltenhagen à recherche d'un camping. Ville de vacances, gros village de vacances, belle grande plage de sable éclairée, il fait chaud. Village de vacances je crois l'avoir déjà dit.
Le soir nous sortons en ville en quête de nourriture. On évite le biergarten de justesse mais on n'échappera pas au Döner King, il est 21h58 et tout est déjà fermé. Sandwich sur la plage et déambulation digestive sous les étoiles.
Le groupe de motard et le groupe jeune pas loin de notre tente sont toujours au taquet. Mais bientôt les bavardages et autres musiques (le classique "j'ai une grosse sono et une chanson, une") sont oubliés, en effet un ronfleur dans un tente voisine met tout le monde d'accord niveau bruit.
Dimanche matin, on se rapproche de Wismar et il fait chaud. Pause touristique, belle ville, toute rouge pour les églises, belles façades et bon belegte Brötchen au hareng sur le port. Un café plus tard et nous sommes sur la route, en mode retour sur Berlin. Le paysage est joliment vallonné ou savamment parce que ce mot ressemble à savane tout comme le paysage où les énormes troupeaux de bovins font penser à des bisons. Des lacs, du vert, parfois une pierre en souvenir de l'ère glacière du temps d'avant et Schwerin qui arrive au bout du chemin.
Schwerin donc, la pause s'impose pour faire le tour du château situé sur une petite île. Tellement classe que le château a accès à une autre île rien que pour lui. On a bien fait de s'arrêter là. Reprendre la route direction Berlin et finir la boucle. Voir la mer et avoir l'impression d'être allé loin, loin, loin et longtemps. Dépaysement.
Dimanche soir, rendez-vous au Strandbar proche de chez moi avec des urbanistes parisiens en vadrouille. Strandbar le Deck 5 situé au dernier étage d'un immeuble parking, dit comme ça... Mais avec du sable, des transats et une vue sur les toits de Berlin, une bière et des pizzas fraiches ça passe très bien.
Mais revenons à nos moutons. Vendredi en fin d'après-midi. Clef de la voiture de location dans la poche, sacs de couchage, tente et autres tapis de sol dans le coffre, nous partons, direction Lübeck.
Quelques kilomètres plus loin, après avoir compté les vaches, les biches, les buses, les cigognes nous plantons la tente sur les bords de Schaalsee au camping Groß Zecher. Sehr schön und bukolisch comme on dit, c'est tout vert, tout calme et mêmes les gens du camping sont beaux. Au-dessus de nos têtes les étoiles, autour de nos oreilles le calme et au loin quelques canards qui même en Allemagne font coin-coin. Même.
Samedi matin, la route reprend, pause café au lait-belegte brötchen devant la mairie de Ratzeburg. C'est tout calme. Puis premier arrêt prés de la Hemmelsdorfer See où un guide nous présente la région.
Les repérages cinématographiques finis, le route continue, nous évitons soigneusement Travemünde, prenons le ferry pour 4min de croisière et atteindre l'autre rive. Glandouille sévère une fois proche du village Gross Schwansee.
La route continue, nous traversons le joli village de Klütz (ils sont pas sérieux les gens dans cette région) et atterrissons à Boltenhagen à recherche d'un camping. Ville de vacances, gros village de vacances, belle grande plage de sable éclairée, il fait chaud. Village de vacances je crois l'avoir déjà dit.
Le soir nous sortons en ville en quête de nourriture. On évite le biergarten de justesse mais on n'échappera pas au Döner King, il est 21h58 et tout est déjà fermé. Sandwich sur la plage et déambulation digestive sous les étoiles.
Le groupe de motard et le groupe jeune pas loin de notre tente sont toujours au taquet. Mais bientôt les bavardages et autres musiques (le classique "j'ai une grosse sono et une chanson, une") sont oubliés, en effet un ronfleur dans un tente voisine met tout le monde d'accord niveau bruit.
Dimanche matin, on se rapproche de Wismar et il fait chaud. Pause touristique, belle ville, toute rouge pour les églises, belles façades et bon belegte Brötchen au hareng sur le port. Un café plus tard et nous sommes sur la route, en mode retour sur Berlin. Le paysage est joliment vallonné ou savamment parce que ce mot ressemble à savane tout comme le paysage où les énormes troupeaux de bovins font penser à des bisons. Des lacs, du vert, parfois une pierre en souvenir de l'ère glacière du temps d'avant et Schwerin qui arrive au bout du chemin.
Schwerin donc, la pause s'impose pour faire le tour du château situé sur une petite île. Tellement classe que le château a accès à une autre île rien que pour lui. On a bien fait de s'arrêter là. Reprendre la route direction Berlin et finir la boucle. Voir la mer et avoir l'impression d'être allé loin, loin, loin et longtemps. Dépaysement.
Dimanche soir, rendez-vous au Strandbar proche de chez moi avec des urbanistes parisiens en vadrouille. Strandbar le Deck 5 situé au dernier étage d'un immeuble parking, dit comme ça... Mais avec du sable, des transats et une vue sur les toits de Berlin, une bière et des pizzas fraiches ça passe très bien.
12/08/2012
Voir la mer
Berlin terre de contraste.
Vendredi soir, début de soirée en short au Prater. Puis combo pantalon gilet qui tient chaud et direction StrandBar Mitte. Le cadre est joli, un bout de Spree, un bout de Monbijoupark, un bout d’île aux musée. Bode muséum qui une fois la nuit tombée est éclairé par les lumières du StrandBar et le reste de pénombre apporte un toit à la plage... malheureusement le ciel étoilée n'arrête en rien la pluie, ambiance vive la Bretagne. Pas de dansons du twist sous la pluie cette fois ci, mais plutôt réfugions nous au Zosch.
Samedi en vélo, énième mission ikéa, mais va ramener une étagère en vélo, déjà une barre de deux mètres pour rideau c'est assez héroïque pour ne pas dire chevaleresque. Dans notre périple nous nous arrêterons au café Double Eye pour un café pas dégueulasse.
Dimanche les pieds dans l'eau et le reste aussi. L'été est revenu, c'est gentil de sa part (il boude depuis deux mois). Un cake aux olives, des carottes, du persils et du thé glacé dans le sac, mais aussi des serviettes un maillot de bain et direction la mer (en allemand mer et lac se disent See) à Berlin. Eau fraîche mais pas trop.
Vendredi soir, début de soirée en short au Prater. Puis combo pantalon gilet qui tient chaud et direction StrandBar Mitte. Le cadre est joli, un bout de Spree, un bout de Monbijoupark, un bout d’île aux musée. Bode muséum qui une fois la nuit tombée est éclairé par les lumières du StrandBar et le reste de pénombre apporte un toit à la plage... malheureusement le ciel étoilée n'arrête en rien la pluie, ambiance vive la Bretagne. Pas de dansons du twist sous la pluie cette fois ci, mais plutôt réfugions nous au Zosch.
Samedi en vélo, énième mission ikéa, mais va ramener une étagère en vélo, déjà une barre de deux mètres pour rideau c'est assez héroïque pour ne pas dire chevaleresque. Dans notre périple nous nous arrêterons au café Double Eye pour un café pas dégueulasse.
Dimanche les pieds dans l'eau et le reste aussi. L'été est revenu, c'est gentil de sa part (il boude depuis deux mois). Un cake aux olives, des carottes, du persils et du thé glacé dans le sac, mais aussi des serviettes un maillot de bain et direction la mer (en allemand mer et lac se disent See) à Berlin. Eau fraîche mais pas trop.
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