Abus de langage

Jeudi dernier, un peu avant le déjeuner, un collègue toque à ma porte et me demande:
-"parles-tu français?"
-"yes" répondis-je.
Le problème était le suivant: il lisait un livre de mathématique écrit en français et buttait sur une définition où le mot "paniement" (ou "panie") apparaissait.

Branle-bas de combat, à base de google, wikipédia et rien du tout... Ce mot n'est pas référencé, pourtant il sonne bien réel. J'assure mon collègue que je vais trouver une explication et mobilise de suite la recherche hexagonale, enfin deux-trois collègues.

Entre temps je trouve un lien vers un document pdf qui parle de série et autre problème de sommabilité avec le mot "panie" dans le résumé google. Chance me dis-je, je lis le document, c'est à dire une vingtaine de page pour comprendre que le résumé en question issu du pdf (un texte imprimé et scanné avec probablement reconnaissance automatique d'écriture) avait transformé partie en "panie", le "rt" étant reconnu comme un "n". je commençais sérieusement à douter de mes capacités à expliquer un mot de ma propre langue.

Et là miracle, un certain Christophe (un de mes experts) m'expose l'explication suivante: c'est une erreur de frappe, sur clavier azerty le m et le p sont extrêmement proche (à la différence d'un qwertz) d'où l'explication de la faute de frappe... Bref ça valait vraiment le coup de se jeter dans l'internet pour trouver une définition à un mot qui n'existe pas. Vive la recherche.

Neige donc

Gros temps, Daisy est dans les parages. Daisy c'est le nom de la "tempête", plein de neige, et ça dure d'où la possibilité de faire du ski de fond. Rendez-vous samedi matin à Ostkreuz, puis direction en voitrue vers Muggel See et départ de l'expédition avec Franck de Neue Venedig.

Une quinzaine de km à longer un canal, puis un bout de Spree et enfin se perdre dans la forêt. Au passage une chouette toute blanche qui vole au dessus de nous, deux biches à 5 mètres, "die Natur" comme ils disent et ce à 20km du centre ville.

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En soirée il a continué à neiger pour ce résultat sur notre balcon.

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Kebab et pratique de l'histoire

Au détour d'un podcast de la fabrique de l'histoire cette semaine je me suis fait un kebab, la belle histoire. Le thème de l'émission était quelque chose comme "comment modifions nous nos habitudes alimentaires" et plus particulièrement comment un pays, une région, s'approprie un mets, un plat qui au début n'est pas de la région.

Et après la pizza, la choucroute, le couscous bla bla bla vint le tour du kebab. L'explication de son succès à Berlin (en autres) par l'habitude déjà présente en Allemagne, Hollande de manger des casses-croûtes directement entre deux tranches de pains (hamburger...), mais aussi l'utilisation d'épices (respect to the curry wurst).

Donc, histoire de réagir à cette émission et histoire de faire un peu d'histoire je me suis fait un kebab: ici c'est oignons, salade verte, choux rouges, tomates dans un quart de pain rond. Miam miam. Maintenant je peux attendre six mois avant le prochain.

Roues cloutées?

Je me pose la question, un peu plus d'une heure pour 10km en S-Bahn quand normalement ça prend trois moins de temps... On va dire que le temps ne jouait pas en ma faveur, de plus le vélo sur la neige c'est chaud.

St-Sylvestre, comme le chat

On ne change pas un programme rodé qui fonction: dîner autour d'une grande tablée, puis vers minuit tout le monde dehors une bouteille de sekt à la main ou des feux d'artifices. La bouteille vide servira de rampe de lancement, ils sont forts ces allemands.

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Puis il s'en suivra un poker endiablé que je remporterai au passage. Je suis riche en monnaie imaginaire, je vais pas aller bien loin avec ça. Enfin commencer l'année sur une victoire ça fait toujours plaisir.

Et c'est pas fini, car quelques heures de sommeil plus tard nous irons nous promener dans les bois.

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