15/04/2011

Concert pour troglodyte

Vendredi soir, début de weekend, direction Kreuzberg et sa Flughafenstrasse, qui comme son nom l'indique se prolonge jusqu'à Tempelhof suivant le sens que l'on choisit (l'aéroport de pour les nuls en Berlin). Destination Staalplaat, un magasin de musique plutôt expérimentale, assez japonisant, mais aussi français, très ouvert sachant que lieu est au départ lié à un label de musique hollandais né à Amsterdam. On reste donc dans l'international artistique. Pour ma part j'étais passé devant ce magasin il y a quelques semaines en vélo et m'étais fait la remarque: tiens, un magasin de musique entre deux casinos et un Kebab, il faut que je revienne voir un jour. C'est fait.

On commence la soirée sur une très belle performance du français - moi même - par présenter deux japonaises qui ne se connaissent pas encore: Ayako this is Midori and Midori this is Ayako. Il s'en suit une mini conversation en japonais, sans moi vu que mon japonais est loin. Mais pour ajouter à la confusion des langues le magasin regorge de polyglottes qui pour certains se débrouillent plutôt très en bien en japonais.

Nous découvrons lentement le lieu, il y a concert et je n'ai pas encore trouvé la salle. Mais rapidement au détour d'un couloir menant au bar je trouve l'entrée. Il faut faire attention car la décente est raide et le plafond bas.

21h12 était annoncée pour le premier concert, il débutera finalement vers 21h24, ca va. Mimicof est au commande, assise, à un bureau (planche sur tréteaux), un laptop et quelques controleurs, c'est parti. Un live très doux, électronique avec quelques ambiances sonores de films. Le temps passe vite.

Puis tout le monde sort dans la rue. En attendant le second artiste s'installe, japonais également. Quelques minutes sur le trottoir et l'organisateur rameute les spectateurs. La salle est petite, toujours, et remplie rapidement. Si la première artiste était réservée et calme, le second c'est autre chose :-) Une vrai pub pour la résistance des ipads et autre Nintendo ds avec lesquels il joue, on peut raisonnablement dire qu'il martyrise ses instruments mais ils résistent. C'est court mais intense et je suis sourd.


Et il s'en suit une discussion en plein air avec un artiste américain déjà rencontré. Agréable.

Mon bonnet sur la tête, mon vélo entre les jambes, je rentre.

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