30/09/2018

Assenscion du Mont Jambon

Le jour d'avant
Vendredi soir j'apprends que je peux me joindre à deux sherpas en prévision de l'ascension du mont Ham dans les Territoires de l'Est. Je dis banco!

Le jour même
Samedi matin, des donuts dans le sac je pars à mon point de rdv la station de métro Beaubien où la paire F&F me récupère.

Quitter la ville, prendre un tunnel, continuer vers le nord, passer Drummondville à nouveau, s'arrêter à une station service pour déguster ces beignes avec vue sur la nature rougissante, au loin juste le clocher gris argenté (enfin il l'est dans mes souvenirs) de l'église de Richmond est visible.

Les lignes droites s'enchainent puis la terre remplace le goudron, on se rapproche du parc national du mont Ham où c'est comme tous les samedis d'été de la musique live est jouée en plein air.

Avant la montée
La montée débute, on choisit le chemin le plus long mais aussi le plus doux ce qui est une bonne idée comme nous sommes chargés. Chaque marcheur campeur doit prendre une bûche avec lui jusqu’au sommet.

Dans la forêt nous croisons beaucoup de gens qui rentrent de randonnée, chacun y allant de sa petite blague sur "c'est pas encore loin" ou "ils annoncent de la neige cette nuit…"

Puis nous quittons la forêt, plus de rochers sur le chemin et la vue qui se dégage. On surplombe la plaine, au loin des arbres, lacs et la croix au sommet.

Là haut sur la montagne
On atteint le bivouac, monte chacun notre tente et direction le versant Ouest pour l'apéro coucher de soleil. C'est pas mal.

Au campement les deux responsables du parking ont démarré le feu de bois. Ça discute avec les autres aventuriers du weekend, des nouvelles expressions locales à noter, toujours surprenantes ces rencontres lors de randonnées où les gens se livrent comme si tout le monde se connaissait, Frédéric et moi nous regardons en se demandant "il a vraiment dit ce que je pense qu'il a dit?", presque du Alaclair dans le texte.

Nuit noire, au chaud dans ma tente mais bientôt les pieds froids. Donc pas la plus glamour des nuits mais ça va car la pluie ne pénètre pas la toile.

L'aube
Vers 6:40am je réussis à me réveiller avec les quelques courageux pour voir le lever du soleil. On a juste besoin de monter 20m, s'asseoir sous la croix en métal et attendre. On est bien servi par un soulèvement des nuages collés au sol vers nous et le soleil qui pointe son nez. De la 5 à 10min de lumière douce puis couleurs magnifique prises par le ciel du rose au bleu azur. Ce sera pas long mais wahouu, juste pour ça il fallait dormir dans le froid.



8:00am est passé, les gens se lèvent et les premiers marcheurs atteignent le sommet. L'occasion d'entendre les premières conversations de randonneurs, tôt ce matin un couple passe, lui devant et elle derrière énumérant le système de taxe local, parler impôt au sommet du Mont Ham à l'aube, un concept.

On prépare notre petit déjeuner autour du feu, il pleuviotte, à côté de nous un autres groupe de campeur subit comme nous les explications détaillées du système éducatif et universitaire français, un autre concept.

Puis la descente non sans regarder le paysage qui nous semble avoir rougi pendant la nuit. Toujours très beau ce paysage.

La poutine originelle
11:30am passé et les envies de poutine se font sentir. Ça tombe bien me confie la paire F&F on est pas loin de Victoriaville… Or Victoriaville a une fromagerie renommée et de la poutine de qualité - certains disent qu'elle viendrai de là - et je suis pour le contrôle qualité.

Estomac rempli on repart de fromagerie victoria direction Montréal. Passage par Drummondville, les arbres sont encore tout vert sur le côté de la route, le tunnel à nouveau. Mes camarades de randonnée me dépose au métro Sherbrooke, bientôt chez moi.

En fin d'après-midi j'irai courir sur du plat pour changer des montées et descentes. Une belle fin de semaine!

Aucun commentaire: