13/10/2019
Marathon numéro 4
6h15
le réveil sonne, je sors de mon lit tel le serpent et me relève. La course débute à 8h et je veux avoir le temps de manger un truc et de le digérer avant si possible. Un jus smoothy-esque, une banane, quelques toasts avec saumon fumé, c'est bon le saumon fumé et je suis presque prêt à partir vers le départ.
8h00
quelques mots échangés sur un banc proche du départ avec un autre coureur venu de Drumondville et il est temps d'aller sur la ligne de départ. Le temps est couvert, frais et les prochains 4km en descente.
Un départ donc facile, dans la veille ville puis la ville basse puis le long la rivière St-Charles. Les premiers 15km se font sans encombres, il ne fait pas chaud mais ca va.
Je cours seul mais une fois rejoint par un des lièvres du marathon je m'accroche à ce groupe. Ce lièvre - coureur avec des oreilles de lapin - vise les 4h en alternances, c'est à dire 10min de course à 5min30sec puis une minute de marche et on reprend et ainsi de suite. Rythme que j'arrive à suivre sans trop de problème jusqu'au km 22. Moment où le groupe accompagné du lièvre 4h en continue se mêle à nous, de plus la route est plus étroite et je perds mon lapin...
On re-rentre dans la vieille ville et ca montre sévère jusqu'au plaine d'Abraham. Autant vous dire tout de suite que j'ai marché, dans les hauteurs le vent souffle doucement mais souffle, j'ai froid et commence à avoir quelques douleurs. Je suis à peine à 25km et il en reste encore quelques uns à parcourir.
Le parcours dans le parc, derrière le musée des Beaux-Arts est très agréable et aux couleurs automnales. Mais j'ai mal au genou droit, ou je crois que j'ai mal, mes jambes sont lourdes, le km 30 arrive et je viens d'entrer dans la cinquième dimension. Ai-je mal ou est-ce que je crois que j'ai mal? Pourquoi je me suis inscrit déjà? Je bois à chaque ravitaillement, vérifie que je ne suffoque pas, que le coeur suit. Ca à l'air d'aller mais j'ai mal et des jambes super lourdes, cette fois ci j'ai un peu oublié de m'étirer pendant la course...
On sort d'une zone résidentielle, les coureurs du semi marathon nous on rejoint et il reste une belle ligne droite de 5km pour finir... La tête va mieux, je sais que je vais finir mais ca tire dans les jambes. Comme dans mes marathons précédents je me retrouve avec des coureurs et coureuses qui alternent marche et course, on se suit.
Puis le panneau 38, 39, 40, 41! et enfin "dernier 750m". Passé 40km je réussi à finir d'une traite et rattraper un autre lièvre pour le temps de 4h30, je finirai en 4h30min58sec.
12h35
j'ère dans l'air arrivée, un verre d'eau, une banane et vite mes vêtements chauds. Hagard et content comme les gens autour. Je me dis que je vais devoir changer un truc pour la prochaine course comme avoir des vêtements plus chaud, courir plus, bosser le fractionné, plusieurs pistes à explorer!
21h07
arrivée du train en gare de Montréal avec juste 7min de retard. Pour cette fois ca ira.
Dans tous les cas une expérience semi paranormale ou mystique, la zone des 25-35km est vraiment spéciale, alternance de doute, douleurs réelles et d'envie de franchir la ligne d'arrivée. Une remise à zéro de son corps nécessaire pour moi du moins.
12/10/2019
Reconnaissance du terrain
Le matin
Je me lève, joue avec le chat de mes hôtes, un chat qu'il est mignonnnnnnnn.
Café dans les veines je pars reconnaitre le chemin de mon logement temporaire au départ de la course de demain. Je passe d'abord récupérer mon dossard, le numéro 42, pour un marathon, j'ai 42ans, on est le 42 du mois, la loi des séries, tout va bien.
En arrivant au Palais des Congrès de la ville où le marathon ssq a installé son quartier général je trouve étrange de suivre un maître Jedi pas en super forme physique en entrant dans le building, genre il est allé plus souvent aux cocktails de l'empire qu'à la salle de gym, rapidement je comprends que le même bâtiment héberge aussi un évènement ComicCon. Un beau mélange de sportifs accompagnés de gens pas sportifs habillés en sportifs et des maîtres Jedi, des filles en robe blanches d'écolières avec des perruques colorées ainsi que quelques Marvel perdus ici et là.
La journée exploration
Je file vers la vieille ville, slalome entre les touristes laids, au moins on sait où ils sont et c'est facile de les éviter. Le bateau Queen Mary II est à quai ce qui explique peut-être la marée noire de touriste.
Je commence par le musée de la Civilisation où je passe plus temps dans les salles d'expositions permanentes histoire de continuer à apprendre sur le Québec. Je suis un élève studieux.
Je sors, marche un peu à la recherche d'un endroit où acheter un billet de bus. La ville de Québec n'est pas grande mais la côte bien réelle.
J'arrive enfin au Musée Nationale des Beaux-Arts du Québec, pause mon sac, fait une petite pause grill cheese froid, une cliente de la cafétéria ouvre sa boisson trop vite et mon pantalon s'en retrouve aspergé de kombucha, la guigne mais ca sèche vite et c'est parti pour 3h de visite intense, de Jean-Paul à Jean-Paul, Riopelle et Lemieux, mais aussi d'autres prénoms et artistes plus récents dont Numa Amun ou Cozic. Je me suis bien perdu dans le musée mais c'est toujours agréable de se perdre dans ces lieux la.
Le soir
En rentrant j'achète quelques pâtes et autre sauce tomate. Course oblige. Je me couche tôt non sans avoir rejoué avec le chat, Nachos de son prénom, la boucle est bouclée.
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11/10/2019
Montréal Québec dans les embouteillages
Cette fin de semaine je vais courir le marathon de la ville de Québec.
Voyage en bus avec embouteillages et Schumacher au volant. Montréal à Sainte-Hyacinthe en 2h c'est long... Mais on finira par arriver, avec du retard, mais entier.
Avant de rejoindre un Marc-André pour une bière ou deux, connection de mon temps d’avant une fois en échange universitaire à Montréal, je passe à mon Airbnb déposer mon sac.
2km effectué en taxi, chauffeur aveugle et sourd ou presque qui me demande comme on se rend dans sa ville à l’adresse indiquée... Taxi one love forever et cœur avec les mains. Je le guide avec mon gps pendant qu’il zappe sur sa radio portative en bougeant la molette, pas un poste un galène mais pas loin. Heureusement j’avais habillement demandé à pouvoir payer en carte au début.
Je finis par rejoindre le Marc-André. Bonnes bières au griendel, toujours cool de passer du temps avec un local.
05/10/2019
Vernissage à Joliette
J'entends parler du Musée d'Art de Joliette depuis quelques temps déjà mais il est situé à Joliette, une cinquantaine de km au nord de Montréal. Mais j'entends aussi qu'à l'occasion de ses vernissages il est possible de se procurer des billets combo trajet en bus aller et retour Berri-UQAM au musée plus un drink. Donc cette semaine j'ai sauté le pas et prix un billet. De plus passer même rapidement à la gare de bus de Montréal est toujours un plaisir, l'impression de visiter une mini station spatiale. Valérian agent spatio temporel tout ca tout ca.
Le trajet
Un bus presque vide et une moyenne d'âge élevée, comprendre des gens plus âgés que moi, des amateurs d'art comme moi. Le bus qui remonte l'île vers le nord en longeant le St-Laurent, une fois passé au loin le parc Olympique repique vers le centre de l'île puis re-bifurcation vers la 40, Repentigny au loin, puis derrière, puis Joliette. Quelques minutes en avance j'ai le temps de faire un mini tour dans la ville, ciel bleu, arbres qui changent de couleur, très jolie Joliette.
Déjà c'est un vrai musée, c'est grand, un espace collection permanente et aujourd'hui trois nouvelles expositions qui débutent. Pas mal de monde et les artistes présent(e)s. Je déambule dans les différentes salles, chaque artiste est amené(e) à présenter son travail, répondre aux questions, discuter avec les visiteurs curieux.
Comme toutes les salles ouvrent en même temps je ne peux être partout, ubiquité en mode expérimental. Je commence donc avec Patrick Coutu artiste local et ses sculptures, installations fractaliennes, souvent captivantes, je prends note visuellement. Echange quelques mots avec l'artiste, retrouve des gens croisés à Montréal lors d'autres expositions dans d'autres lieux. Je ne regrette pas d'être venu.
Certes je ne passe pas mes journées à reproduire la foudre sur mon bureau, mais toute activité de recherche demande d'isoler un phénomène afin de le recréer, l'observer, le comprendre, et rapidement on - en tout ca je - oublie le contexte qui nous entoure pour ne voir que l'expérience, donc dans ces images on voit la foudre, les vagues, la lumière. De plus là aussi je peux converser avec l'artiste donc c'est plutôt une belle journée.
Même chemin, une quarantaine de minute pour revenir à Montréal. L'impression d'avoir voyagé loin et longtemps alors qu'en distance peu mais en imaginaire très loin. Toujours inspirant et motivant de voir le travail des autres et de pouvoir en discuter avec eux. C'était l'instant Oui-Oui critique d'art vous expliquant la vie.
Le trajet
Un bus presque vide et une moyenne d'âge élevée, comprendre des gens plus âgés que moi, des amateurs d'art comme moi. Le bus qui remonte l'île vers le nord en longeant le St-Laurent, une fois passé au loin le parc Olympique repique vers le centre de l'île puis re-bifurcation vers la 40, Repentigny au loin, puis derrière, puis Joliette. Quelques minutes en avance j'ai le temps de faire un mini tour dans la ville, ciel bleu, arbres qui changent de couleur, très jolie Joliette.
Le vernissage
Déjà c'est un vrai musée, c'est grand, un espace collection permanente et aujourd'hui trois nouvelles expositions qui débutent. Pas mal de monde et les artistes présent(e)s. Je déambule dans les différentes salles, chaque artiste est amené(e) à présenter son travail, répondre aux questions, discuter avec les visiteurs curieux.
Comme toutes les salles ouvrent en même temps je ne peux être partout, ubiquité en mode expérimental. Je commence donc avec Patrick Coutu artiste local et ses sculptures, installations fractaliennes, souvent captivantes, je prends note visuellement. Echange quelques mots avec l'artiste, retrouve des gens croisés à Montréal lors d'autres expositions dans d'autres lieux. Je ne regrette pas d'être venu.
Je continue mon tour dans le musée, de haut en bas, et arrive dans la salle ou la photographe Marina Gadonneix présente son exposition Phénomèmes. Superbes images, d'une je reconnais un livre en vitrine sur la couleur, de deux je suis souvent dans un laboratoire de par mon activité de scientifique de la couleur et ce qui est montré devant moi résonne, des images d'installation recréant des phénomènes naturels.
Certes je ne passe pas mes journées à reproduire la foudre sur mon bureau, mais toute activité de recherche demande d'isoler un phénomène afin de le recréer, l'observer, le comprendre, et rapidement on - en tout ca je - oublie le contexte qui nous entoure pour ne voir que l'expérience, donc dans ces images on voit la foudre, les vagues, la lumière. De plus là aussi je peux converser avec l'artiste donc c'est plutôt une belle journée.
Le retour
Même chemin, une quarantaine de minute pour revenir à Montréal. L'impression d'avoir voyagé loin et longtemps alors qu'en distance peu mais en imaginaire très loin. Toujours inspirant et motivant de voir le travail des autres et de pouvoir en discuter avec eux. C'était l'instant Oui-Oui critique d'art vous expliquant la vie.
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