05/10/2019

Vernissage à Joliette

J'entends parler du Musée d'Art de Joliette depuis quelques temps déjà mais il est situé à Joliette, une cinquantaine de km au nord de Montréal. Mais j'entends aussi qu'à l'occasion de ses vernissages il est possible de se procurer des billets combo trajet en bus aller et retour Berri-UQAM au musée plus un drink. Donc cette semaine j'ai sauté le pas et prix un billet. De plus passer même rapidement à la gare de bus de Montréal est toujours un plaisir, l'impression de visiter une mini station spatiale. Valérian agent spatio temporel tout ca tout ca.

Le trajet
Un bus presque vide et une moyenne d'âge élevée, comprendre des gens plus âgés que moi, des amateurs d'art comme moi. Le bus qui remonte l'île vers le nord en longeant le St-Laurent, une fois passé au loin le parc Olympique repique vers le centre de l'île puis re-bifurcation vers la 40, Repentigny au loin, puis derrière, puis Joliette. Quelques minutes en avance j'ai le temps de faire un mini tour dans la ville, ciel bleu, arbres qui changent de couleur, très jolie Joliette.

Le vernissage
Déjà c'est un vrai musée, c'est grand, un espace collection permanente et aujourd'hui trois nouvelles expositions qui débutent. Pas mal de monde et les artistes présent(e)s. Je déambule dans les différentes salles, chaque artiste est amené(e) à présenter son travail, répondre aux questions, discuter avec les visiteurs curieux.

Comme toutes les salles ouvrent en même temps je ne peux être partout, ubiquité en mode expérimental. Je commence donc avec Patrick Coutu artiste local et ses sculptures, installations fractaliennes, souvent captivantes, je prends note visuellement. Echange quelques mots avec l'artiste, retrouve des gens croisés à Montréal lors d'autres expositions dans d'autres lieux. Je ne regrette pas d'être venu.

Je continue mon tour dans le musée, de haut en bas, et arrive dans la salle ou la photographe Marina Gadonneix présente son exposition Phénomèmes. Superbes images, d'une je reconnais un livre en vitrine sur la couleur, de deux je suis souvent dans un laboratoire de par mon activité de scientifique de la couleur et ce qui est montré devant moi résonne, des images d'installation recréant des phénomènes naturels.

Certes je ne passe pas mes journées à reproduire la foudre sur mon bureau, mais toute activité de recherche demande d'isoler un phénomène afin de le recréer, l'observer, le comprendre, et rapidement on - en tout ca je - oublie le contexte qui nous entoure pour ne voir que l'expérience, donc dans ces images on voit la foudre, les vagues, la lumière. De plus là aussi je peux converser avec l'artiste donc c'est plutôt une belle journée.

Le retour
Même chemin, une quarantaine de minute pour revenir à Montréal. L'impression d'avoir voyagé loin et longtemps alors qu'en distance peu mais en imaginaire très loin. Toujours inspirant et motivant de voir le travail des autres et de pouvoir en discuter avec eux. C'était l'instant Oui-Oui critique d'art vous expliquant la vie.

Aucun commentaire: