24/02/2011

Roter Salon

La photo fait un peu "death star" ou forteresse, mais c'est un théâtre avec deux salons de chaque côté, un rouge et un vert dont on aperçoit le néon en bas à droite.
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A la question "pourquoi j'ai pas acheté un redbull ou un club-mate ce matin en allant au travail?" voici la réponse. Hier soir mercredi, rdv sur la toile avec un frère malade. Ça papote, ça s'affronte à st2, et que je t'envoie des marines et tiens prends ces protos dans les dents tout ça... 22h il est temps de partir si je veux arriver avant 23h à la malajunta. J'y arriverai, en retard, mais pas trop pour récupérer deux violonistes.

Taxi à trois, Berlin by night et atterrissage au Roter Salon. Ce soir c'est Milonga. Tango donc. J'y suis en tant que casque bleu, je regarde, observe, pose des questions mais n'intervient pas. Je ne suis que casque bleu débutant.

1h10, les différents prof de tango de Berlin commence à arriver, et moi je vais commencer à partir car fatigué, même si les canapés rouges sont très confortables et qu'il y a des spectacle moins agréable à voir. Une violoniste sur le dancefloor, une seconde qui me regarde, deux bises et retour vers Friedrischain.

20/02/2011

A la recherche de la Milonga perdue

Semaine chargée et début de weekend trop calme. Vendredi soir, chez moi, sur mon canapé, fatigué mais énervé de pas avoir une fête dans mon schedule in english please qui puisse me tirer dehors et explorer la ville... Ça viendra plus tard, mais pas ce soir là.

Ayant proposé mes bras pour un déménagement le samedi, il était de toute façon plus intelligent de ne pas sortir la veille. Enfin... Donc je retrouve un Samuel de bon matin, à vélo direction Prenzlauerberg pour le dit déménagement. On y retrouve les habituels grands classiques mais toujours amusant "hmm mais comment va-t-on faire passer cette armoire et ce sommier dans ce si petit escalier?". Au final on y arrive et ce n'est pas forcément celui qui a le moins dormi qui est le moins efficace. Un camion rempli, une pervenche mis en cage, et direction Kreuzberg et ça repart: plus d'escaliers, plus d'étages et des couloirs plus étroits, challenge accepted! Des renforts étant arrivés ça se passe relativement vite et la température de printemps (sibérien) aide à ne pas trop transpirer. Et que ne serai un déménagement sans la pause sandwichs et saucisse orange froide, yammi!

Camion vidé et retour pour dernier remplissage et j'y abandonnerai la paire J&J, mais avec moins de boites à déplacer. Je saute sur mon vélo, un bon -4C dirons-nous et je rentre m’étaler sur mon lit. Il est 15h30 et les 25minutes de sieste ne serons pas superflues. La soirée ne fait que commencer (oui on est encore un peu en hiver, la nuit tombe tôt et les soirées débutent donc plus tôt aussi :-) Mais il faut faire gaffe aux apéros qui commencent à 17h, ce qui ne fut pas le cas.

Samedi 17h59, devant la Marienkirche, on continue par un petit concert dans l'église avec orgue, chœur, instrument jamais vu comme ce luth (?) pour géant et entre autre une violoniste bien connue du milieu des violonistes berlinois, enfin bien connu de moi du moins.

Concert fini, direction les alentours du C!O Berlin en passant par Oranienburgerstrasse. Parenthèse sociologique, cette rue donc, de nuit, avec ses musées, ses touristes, sa synagogue, ses bars, ses prostitués de deux mètres de haut qui chate sur leur blackberry en attendant le client, qui abordent les passants - mais pas les couples mixtes du moins - ou qui à l'aide de leur mac et une collègue de essaye de resserrer leur corset, oui il faut attirer le client mais il fait quand même -12C. Parenthèse close (=très bon jeu de mot quand même rapport aux scènes de rue décrites)

Première arrêt dans un bar déjà visiter (par moi) il y a presque deux ans déjà. Bonne ambiance, rjosa en boisson, discussion, ça parle musique, relation, ça parle inévitablement de tango, ça parle de tout et ça devient tranquillement tipsy :-)

Il est minuit passé, il fait toujours aussi froid dehors, l'option milonga s'offre à moi. Bonne soirée aidant, violoniste aidant, vin aidant, pas sommeil aidant, je suis la guide. Direction Mehringdamm. Arrivée à la station U-Mehringdamm ce ne fera rien que ma sixième diagonale de la journée Friedrischain-Prenzlaurberg-Kreuzberg-Prenzlauerberg-Friedrischain-Mitte-Schöneberg(?)-Kreuzberg... Diagonales effectuées en vélo, en voiture et en métro. Je vis dans un monde de statistique et vois des chiffres partout, probablement une déformation professionelle.

Et nous rentrons dans un univers parallèle, non pas celui des milonga (googlez svp) mais la recherche de la milonga perdue. Il est 2h et des brouettes, nous marchons, visitons une usine, tournons en rond, abordons qui nous trouvons, nous surferons même sur mon téléphone! Truc de fou par -12c pour mes doigts. Pour l'image imaginez que vous cherchez une rave sur le tarmac d'un aéroport, vous êtes au milieu de la piste, il fait nuit, il y n'a pas un chat, même pas une souris, mais quand même, vous vous demandez mais ils sont où les gens? Et bien ils sont pas là les gens, merdeeeee... Mais ça vaut bien une déambulation dans la nuit berlinoise.

Retour vers Kreuzberg, je laisse ma partenaire d'exploration nocturne à sa porte et me dirige vers la mienne. Warchauerstrasse, 3h et des grosses brouettes pleine de sable et toujours autant de monde dehors, il ne dorme pas les gens jeunes? Dormir.

Et Dimanche tranquille qui commença tardivement mais en forme je suis.

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16/02/2011

Schaubühne le retour

Tonight - some hours ago to be exact - come back to Schaubühne for the show "Protect Me" from the same choreographer of the show "Trust" (which I have seen in June last year). This time I attended it with a professional Japanese dancer. So I better think twice if I want to say something intelligent about the show :-)

Our tickets were for the front row, a bit to the right. The stage is quite empty, to the right some microphone feet, in the back something who looks like a long bar, and sometimes some boxes - on wheels - are moved around the stage.

Quite fast one dancer is naked, staying some meters in front of us. Art quand tu nous tiens... But it will be just one naked dancer during the show, hopefully. The rest is pretty intense, 2 hours of dance, talk, dance. The bodies are less "falling" as in the Trust show, but you (me) can still feel connection in the form (yes I'm talking about dance) this time too. And so intense that once the show is over you could feel the crowd, the dancers still in it, like if you have to recover from something.

We are leaving slowly the theater, sorting our thoughts about the show and jumping in a bus M29 direction Kreuzberg for a Berlin by night. First time that I can sit on the first row in a two floors bus, cool :-)

Last stop in a cafe Oranienstrasse, glass of wine, it feels like Saturday. But it's Tuesday and there is some work tomorrow...

13/02/2011

Wedding Saturday evening

Et non je n'étais pas à un mariage hier soir. Il faut prononcer "védigue", enfin plus ou moins. Un quartier de Berlin, un peu mort quand même comparé à mon quartier.

Et donc petite fête chez une amie de ma coloc.
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Notes pour un futur proche: la bière c'est pas très bon quand même, enfin ça explose le bide plus qu'autre chose.

12/02/2011

Hollywood à Berlin

Au détour d'un tour en vélo dans Berlin sous un soleil californien mais pas aussi chaud qu'en Californie, faut pas rêver non plus... Enfin je peux dire que j'ai vu la devanture et l'arrière d'Hollywood.
From Montage

11/02/2011

08/02/2011

Tango de groupe

Ma bonne dame, je vous le demande, ça sert à quoi de prendre des cours de tango pour se retrouver à faire des exercices à plein et juste quelques minutes à deux? Hein? Je vous le demande.

Sinon agréable retour en vélo, j'attends le printemps, Berlin en vélo c'est chouette.

07/02/2011

Festival de musique permanent

Un festival chasse l'autre. Au départ il y a une heure de musique baroque, au final ça en fait trois. Mais pas que du baroque si j'ai bien compris et puis pas des manchots sur scène. Si on fait les comptes ça nous fera: deux café latte, trois heures de musique, quatre nouvelles têtes, une bière et j'en oublie.

Une remarque à moi même partagé avec un Yann musicien de passage et bavard, mais bavard bien, la musique rend certaine musiciennes extrêmement séduisantes. Les musiciens aussi me dit-il, mais ça nous intéresse moins.

05/02/2011

Transmedial - derniers jours

Petite pause du Transmedial le samedi pour un détour plutôt musique classique suivi d'une générale d'une installation alliant danse, vidéo et musique électronique. Ou comment parler à une dizaine de personne d'autant de nationalité une journée :-) Chercheurs, artistes, même combat. Mais surtout voir des gens d'horizon différents qui jamais ne revendiquent le "moi je viens de là et c'est mieux", ça fait plaisir.

Petite pause car j'en ai bouffé de la musique électronique. J'ai même poussé le vice jusqu'à aller faire un tour au Berghain où l'entrée était gratuite avec son pass du festival. Entrée gratuite après minuit bien sûr...

Minuit passée il ne pleut plus mais c'est tout comme, ambiance bunker et boue, attente dans le queue au son des touristes se demandant si oui ou non le videur (une sorte de golgoth de 4mètres de haut) va les laisser rentrer. 25min plus tard je suis dedans, peu de chance que je retrouve la paire suisso-grecque en provenance d'Angleterre. Musique un peu foireuse, je ne reste pas longtemps et rentre. Dehors la queue est toujours aussi longue.

03/02/2011

Transmedial - jour 2

Deuxième jour du Transmedial après une ouverture relativement chaotique et un discours d'ouverture relativement ennuyeux puis un mini talk relativement mauvais... Parfois l'art (même digital) parle de lui même et les explications de sont pas nécessaires sous peine de présentation ennuyeuse. Quota de relativement et ennuyeux épuisé.

Hier je me dirige vers la Haus Kultur des Welt (HKW), le quartier général du Transmedial pour réaliser que l'installation que je veux voir n'y est pas, enfin elle est là mais à un autre endroit, direction Hebbel am Ufer où le cinechamber se trouve.

J'y arrive et passe devant une installation éphémère (un graph donc) ci-dessous...
From photos blog

... puis arrive. Là je réalise que Signal joue au même endroit en fin d'après-midi! Donc liste d'attente car concert complet, attente donc, poirautage, puis ticket :-) Retour dans la cinechamber, debout cette fois. Ils sont trois aux commandes, style vieux/beaux/cheveux gris pour certains, très joyeux pourrions nous penser et ambiance Kraftwerk tous portant le même zipper blanc. Une petite heure d'électro minimaliste avec des projections très minimaliste aussi (des petits cubes noirs et blancs), mais minimaliste bien.

Problème des courtes performances habituelle, à savoir une lente montée, des têtes qui bougent, des épaules qui ondulent, des corps qui dansent presque ou prêt à et qui attendent que ça parte, ça explose, que le rythme s'accélère... mais non et donc coitus musicus interromptus (enfin je me comprend). C'etait bien quand même on va pas chipoter :-)

En partant je rencontre un des trois artistes qui me confiera que l'installation vidéo souffrait de quelques défaillances techniques, uniquement au niveau visuel. bref ce sera mieux la prochaine fois.

Et en rentrant petite ambiance starcraftienne dans mon quartier à base de grosse présence policière et casseurs, poubelle qui brule véhicules anti-émeute ressemblant à des chars sans le canon. Ambiance!