26/02/2012

Lost in multi-translation

Un long weekend, du bon et du moins réussi, du ciel bleu, du vélo, des pneus crevés et dégonflés, du jogging sans ampoules, des cafés, des bières, des balades à pieds, des discussions en français avec une roumaine et un américain, en allemand avec une allemande, en anglais avec un norvégien, un français et une japonaise, une fête où je ne faisais que passer faute d’impatience de ma part, un nouveau bar à Prenzlauerberg, du kébab, du vélo mais ça je l’ai déjà dit.

J’ai même réussi à dormir un peu ce qui n’est pas du luxe ces jours-ci.

23/02/2012

La tentation bikram

…avais-je écrit dans mon agenda, et dans la partie description “probablement une erreur”. Pour les non-initiés, je vous propose d’aller faire un tour sur l’internet pour trouver plus ample information.

Pour faire court, seul je n’y serai pas allé, mais pour relever un défi lancé par une moabitienne (habitante de Moabit) je me suis jeté à l’eau.

Après une heure dans une salle comble j’ai bien sué comme tout le monde, je ne me suis pas évanoui et j’ai pu admirer le dos ruisselant de deux bikramiens mâles devant moi, la chance, pour la bikramienne on repassera. De toute façon il fait tellement chaud que toute votre énergie est réquisitionnée pour rester en vie histoire de ne pas passer pour un petit joueur.

Le lieu, une salle dans Mitte dont j’apercevais un bout au début du cours du soir que je prenais il y a deux ans de cela au Goethe Institut. A cette époque je me disais mais c’est quoi cette bande de guignol en maillot de bain avec leur tapis et bouteille d’eau. Cette fois ci je suis passé du côté de guignol.

20/02/2012

Moabit by night

Un dimanche soir sur terre, hémisphère nord, Allemagne, Berlin et finalement Moabit… Oui Moabit, quartier de Berlin au nom aussi sexy que bon, bref, un nom à deux balles et surtout peu de chose à faire comme quoi ça se tient. L’avantage est que la tournée des bars se résume aux doigts d’une main.

Accompagné d’une guide locale que nous appellerons N, nous commençâmes par la Buchkantine où il faut éviter de prendre des nachos (sauces pas top). Puis une fois l’heure de Tatord arrivant le café/bar/bibliothèque se transforme en salle de projection. Grand messe télévisuelle en Teutonie où les spectateurs ont rendez-vous avec leur Navaro. Nous quittons le lieu, direction une cabane à soupe turque sur la place située au dessus de la station U-Turmstrasse. Bonne soupe, bon verre de vin.

Et ça continue, 20m plus loin pour un Kneipe renommé (?) où ne resterons pas très longtemps. Un couteau eut été utile pour se frayer un chemin à travers la fumée épaisse des cigarettes.

Nous n’avons pas sommeil, 200m de plus dans Moabit le bas, oui car Moabit le haut craint, et un atterrissage dans un autre kneipe, plus de monde et moins de fumée et enfin des verres de bières de moins d’un demi litre, joie. Ça papote mais il fait tard, chacun rentre dans sa maison.

18/02/2012

Samedi soir à l'église

Ambiance brebis égarées dans la relative fin de froideur berlinoise. Pas si égarées que ca, nous, les brebis, étions tous venus pour assister à un concert dans la Theater Kappelle. Lieu de culte donc, mais uniquement le temps d’une officine, le reste du temps c’est musique, théâtre, lecture et autres. A ne pas oublier le bar sous l’église, quasiment dans la crypte.

Ce soir c’était vibraphone pour commencer avec quelques visuels en plus. Rien à dire, les salles haut de plafond sont bien adaptées à ce genre d’instrument et la musique a le temps et l’espace pour se propager.

17/02/2012

Deux écoles s'affrontent

Depuis quelques jours j’héberge un pauvre programmeur dans son tour du monde européen. Et profitant de la présence un autre grand voyageur, mathématicien cette fois et nomade berlinois, je me mettais aux fourneaux pour la recette la plus simple du monde après les pâtes, c’est à dire le risotto. Attention simple ne veut pas dire inratable. Ce ne fût pas le cas.

La soirée se déroule convenablement et poliment entre gens de bonnes éducations. Sauf qu’à un moment j’ai perdu le contrôle et les deux zouaves ont décidé de s’enchainer en math et programmation, un beau match qui m’a vu lentement lâcher prise.

Pendant que ça jouait “à j’ai un plus bel algorithme que toi” j’en ai profité pour ouvrir une bouteille de grappa, bonne initiative. Dégustation de la dite bouteille finie nous déplaçons la soirée dans les bas fonds de mon quartier, en d’autres termes nous allons au bar.

Petit passage par Soylent plus comblé qu’une fnac un jour de Noel, mais nous survivrons cette épreuve.

05/02/2012

Denver et les derniers dinosaures

Dernier jour, ma présentation est prévue pour l'après-midi, petit stress des familles et ça passe. Les participants s'en vont rapidement, trois jours avec au minimum 12h de programme d'affiler ça use. De plus le Superbowl commence à 18h, donc on se presse un peu.

Dans la dernière demi-heure restante je réussi finalement à visiter le musée et par la même occasion à voyager dans le temps en passant presque en courant dans les salles suivantes: nos amis les minéraux, nos amis les amibes, nos amis les dinosaures, nos amis les animaux bizarres après nos amis les dinosaures, les reptiles et la conquête de l'espace.

Bouclage de valise avec Superbowl en fond sonore, toujours pas compris les règles mais c'est pas très grave.

04/02/2012

Denver, troisième jour

La conférence se déroule sans encombres, ambiance très pro, entertainment, média, très américaines. Le musée est situé dans un parc avec une vue phénoménale sur une esplanade toute blanche, un petit lac, puis des arbres, au loin la skyline et plus loin la ligne Maginot locale, comprendre la montagne.

Une grande partie des films produits pour planétarium ont un contenu scientifique, enfin de vulgarisation scientifique pour un public jeune où l'on est censé s'extasier devant l’infini au dessus de nos têtes, les planètes, les étoiles... La raison à cela est la suivante: les planétariums sont (du moins aux US) très souvent aussi producteurs et créateurs de contenu pour planétarium. Je reconnais une petite overdose de film à contenu étoilé en fin de journée.

Pour les considérations techniques cela revient à filmer avec un fisheye. la grosse question est comment adapté le "story telling" à ce type d'écran?

03/02/2012

Denver, deuxième jour

Le conférence tour continue, je quitte le monde de la couleur et du traitement d'image pour le monde des planétariums et autres installations immersives. Le IMERSA Summit se déroule au Denver Museum Nature & Science. Le programme alterne présentation et visionnage de film dans le planétarium. Il y a pire comme conditions de travail...

Ma présentation est prévue pour dimanche, pas de stress encore mais assez de temps pour faire connaissance avec les gens présents. Une grosse proportion d'américains et une poignée d'anglais, espagnols, suédois, polonais, allemands, autrichiens et un français.

J'ai aperçu un bout de dinosaure. Le musée à une partie os de taille XXXXXL et nous devons traverser certaines salles pour se rendre au planétarium.

02/02/2012

Denver, première fois

Arrivée en provenance de SF, bien fatigué et dans le sens opposé à ce qu'aurait choisi un Kerouac en son temps.

On m'avait prévenu, c'est plat et au loin un mur de montagne qui se perd à l'horizon. Une grosse claque dans le visage, grand espace me voilà.

Peu de neige, même pas du tout. Mais dès l'arrivée à l'aéroport des murmures de tempête de neige devant arrivée sous peu. Je récupère le bus pour l’hôtel, en chemin les murmures se font plus fréquents et une fois dans ma chambre les premiers flocons arrivent. Ça n'arrêtera pas pendant presque 24h.

Des maisons à perte de vue et trois hôtels qui n'ont rien à envier au centre ville de Boede en Norvège: à savoir trois bloques de béton prêts à résister au vent et autres agressions climatiques. Ayant un peu de temps je fais un saut au centre commercial tu coin, arrive devant Wall-Mart, prend peur et rebrousse chemin. Pour l'analogie allez faire un tour à l'Intermarché de Joigny, juste la taille du magasin et des gens changent.

Je n'ai pas croisé un seul dinosaure.

Mais ils sont les bisons?

Promenade le long de l'océan avec la paire Stéphanie/Sasha. Temps calme, légèrement dégagé et bise légère.

Pour déjeuner on retourne la carte complètement, traversée de SF en commençant par le Golden Gate Park et ce sans croiser un seul bison, mais des écureuils oui. Atterrissage à l'Atlas Café et il n'y a pas à dire, les locaux maitrisent l'art du sandwich.

Dernière session shopping et diner chez le trio français fort bien connu du côté de Church Street. Puis je rentre, refaire sa valise et le voyage continue demain à l'aube.