07/12/2013

Une fin d'après-midi à l'opéra de Leipzig

15:59 on s'asseoit, les portes se ferment, le rideau se lève, le spectacle commence.

Petit retour en arrière.

13:44 quai numéro 3 gare de Berlin Südkreuz. Ma partenaire d'escapade arrive dans 5 minutes.

13:57 train dans une 1 minute et la douce voix qui sort des haut-parleurs nous annonce 10 minutes de retard. La guigne.

14:30 le train avance lentememt dans la campagne blanchie sous les premières chutes de neige des dernières heures. Il ne rattrape pas son retard mais le creuse, 13 minutes de retard. La guigne.

15:20 finalement nous entrons en gare de Leipzig. Il neige, il vente. Ils nous restent 40 minutes pour trouver notre chambre d'hôte, déposer nos sacs et courir vers l'opéra où généralement les walkyries (ou bien die Walküre en teuton) arrivent à l'heure (mais eux ne viennent pas en train de la Deutsch-Bahn).

15:42 clefs en main, ils nous restent qu'une ligne droite de 950m à parcourir, traverser la ville et on sera bon. Premier 100m sans encombre, la Thomaskirche sur la droite, Bach est là aussi ce soir. On ne s'arrête pas. Et bam premier marché de Noel. La guigne.

En fait la ville n'est qu'un marché de Noel géant où les gens ne marchent plus mais déambulent de stand glühwein en stand saucisse. Il neige, il vente, l'horloge tourne. On apercoit la Augusteplatz au bout de la rue mais la foule prend un malin plaisir à s'épaicir et la circulation elle ne s'éclaircit pas vraiment. Sorte d'effet zoom inversé, plus on approche plus on s'éloigne.

Et miracle nous réussissont à nous extirper du flux continu et permanent du marché. Vite les marches, le verstiaire, d'autres marches, nos tickets, les sieges. Wagner peut commencer. C'est quoi déjà l'histoire des Valkyries?

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