À trois près ils avaient raison, début 2015 et non 2012. Tristesse.
Le stress de se dire il y a pire qui arrive. L'énorme stress en suivant le file d'actualité vendredi dernier et d'être dans l'impossibilité de faire quoi que ce soit d'autres que d'attendre, souffler, attendre.
L'espoir, faible, mais espoir quand même, tellement il va falloir travailler après ces tragiques évènements. La chance est qu'ils ont touchés tout le monde, toutes les générations, tous. Il y a du boulot, pour tout le monde. Surtout éviter la récupération politique et religieuse d'une réaction populaire - qui a l'air massive - qui forcément sera simpliste - la récupération - dans l'explication de cette réaction. Sinon on n'avancera pas et ce sera la énième prise de conscience temporaire avant de replonger.
L'idée, une idée est que l'on réussisse à vivre ensemble, c'est assez farfelue comme idée je l'admets. Nous sommes tous différents et ces différences font avancer les choses, sinon c'est la mort.
Le choc des armes à feu aussi. On n'est pas aux US mais en France. La simple pensée qu'une personne se balade dans la rue avec une arme à feu me fait flipper. Dans un monde civilisé ce n'est pas normal. L'auteur de cet article s'est déjà fait braquer il y a quelques années lors d'un voyage professionnel aux US et il sait que ce n'est pas cool d'avoir une arme pointée dans sa direction. L'auteur aussi se doute que c'est encore moins cool d'être contrôlé régulièrement car sa couleur n'est pas assez blanche ou simplement de se faire descendre par prévention.
Pas spécialement optimiste ce dimanche soir.
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