Quelques notes à propose de cet article. Je l'écris plus de trois ans après les faits, nous sommes le 11 octobre 2014. Comme souvent je fais un brouillon, daté, avec quelques mots et phrases qui résument ce que je veux décrire ou ce dont je me souviens immédiatement. Et parfois j'oublie, comme cette fois, d'écrire la version finale. Au détour d'une séance photo pour le blog d'une amie - ein Monat 31 Portrait - je me retrouve avec les mêmes personnes. C'est en voyant la personne que je dois prendre en photo que les souvenirs reviennent. La suite dessous.
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Aujourd'hui c'est vernissage. Le point de rendez-vous est fixé à la Pariser Platz avec Natalia et une de ses amies Lotte. Entre les hôtels, les ambassades, les magasins, la porte de Brandebourg, les taxis, les carrioles à chevaux pour touristes demeurés, la sous catégorie des touristes encore plus demeurés sur leur segway, les touristes, les non-touristes, on peut aussi trouver l'Akademie der Kunste. Une sorte de havre de paix abritant entre autre une galerie dans ses sous-sols. C'est là que nous nous rendons.
Descente en ascenseur, large, ambiance vaisseau spatial à la recherche d'alien. Les portes s'ouvrent et nous entrons dans un énorme cube de béton, gros volume que je ne soupçonnais pas étant encore à la surface. Juste le contraste entre l'agitation factice en plein air sur la Pariser Platz et ce cube en sous-sol vaut la peine de visiter ce lieu.
L'exposition présente une multitude tablette sur une longue table où chacun peut s'installer et visionner les vidéos avec un casque. Une série d'entretiens avec des metteuses en scène germanophones parlant de leur travail. Malheureusement l'open-bar est déjà fermé, il est temps de remonter à la surface, un autre vernissage est au programme à quelques encablures.
Deux équipes se forment, une à vélo et une à pieds. Direction Checkpoint Charlie et la galerie Daad où nous entrons laissant une pluie orageuse dehors. Une salle arrangée en salle de projection, des sièges sont encore libres, je me pose à moitié dégoulinant sur une chaise. Les vidéos démarrent. Irruptions of the real que ça s'appelle. Et c'est bien réel, une vidéo montrant un abattoir et la mise à mort d'une vache, ça gicle, c'est rouge, du réel plein la tronche.
La pluie a cessé, les vidéos ont été visionnées, je continue ma route. Un peu plus tard je retrouve un Samuel en terrasse suivi d'une Diana au balcon. Par contre je ne me souviens plus de la terrasse ni du balcon, à Berlin du moins.
Demain je vais à Jena. Du planétarium et de la correction couleur au programme sûrement.
Quelques liens:
- Daad Galerie.
- Akademie der Kunste.
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