03/11/2013

Traducteur sans frontière

Voyage sans trop d'encombres, aucun en fait, ou presque.

Départ de Berlin, changement à Francfort une heure plus tard, puis encore changement à Washington après neuf heures de vol et passage par la douane avant de pouvoir attraper son dernier avion.

Et là énorme file d'attente, l'horloge qui tourne, et la moitié de l'avion qui commence à se demander s'il va rater sa correspondance. Oui parce que le bus qui nous convoyait entre deux terminaux est resté en panne sur le tarmac quelques minutes, on est tous un peu stressé et la queue est longue...

Et là miracle, un officier des douanes qui demande au reste de la file d'attente "does someone speak French here?". Je saute sur l'occasion, passe les 20 personnes devant moi et me voilà prêt à traduire la liste des aliments apportés par le voyageur francophone qui ne parle pas anglais. "So, it's an insect, it will becomes a butterfly at some point" comme je ne souviens plus comment dire chenille on joue à pyramide... Et ça nous revient "caterpillar". Bref le voyageur important des chenilles africaines pour sa famille n'en n'a pas fini avec la paperasse pour son entrée sur le territoire américain. Et moi je passe derrière, scanne des doigts et photos comme tout le monde et zou. Zou je récupère ma valise, la re-dépose sur le tapis roulant et direction mon autre avion.

La suite c'est un autre décollage et le sentiment de  perdre complètement contact avec l'idée de temps. Plus il est tard plus l'horloge locale est remontée. Après quatre heures de plus en United local flight on arrive, atterrissage de nuit à Albuquerque, Nouveau Mexique. Je chope un taxi et arrive tranquillement et bien dans le pâté à mon hotel "Hotel Albuquerque Old Town".

On est bien dans le sud, ambiance pueblo et autres mexicaneries. Je commande pour la première fois de ma vie je le jure un club sandwich dans ma chambre. Je le mange puis m'écroule, 7 heures de décalage dans les dents.

Aucun commentaire: