A un moment il faut rentrer et au Cap-Vert si un ferry part, il faut le prendre.
Brava Fogo pour commencer, à l'aube. Juste une heure mais déjà un avant goût de ce qui nous attend pour retourner à Santiago. Si l'aller était bucolique avec le volcan derrière nous, l'île aux pirates devant nous, des poissons volants et autre dauphins sautant et accompagnant le bateau autour de nous, le retour est tout autre. Pour faire court, ça bouge, ça tangue.
Fogo Santiago, la moitié des passagers qui gèrent le steak et l'autre moitié qui le vomit. Quatre heures de montagne russes sur l'océan, des brrrreuahhh en veux-tu en voilà et moi-même rivé sur ma Nintendo DS ne regardant que mon écran, l'écran de la vie, de la survie, Mariooooo!
Arrivée sous le soleil à Praia. Si les deux dernières îles étaient métissées, Santiago fait plus Afrique dans sa population - c'était l'instant ethnographie offert par la société des amis de Claude-Lévi Strauss. Retour donc sur Santiago que nous n'avions vu que la nuit, aujourd'hui c'est le contraire, lumière. L'équateur pas loin apporte cette transition brutale de l'illumination, il fait soit jour, soit nuit, point, à des années lumière de la Scandinavie - c'était l'instant Christophe Colomb je découvre le monde.
Il est encore tôt, ce qui permet à chacun de se refaire un estomac, se reposer. Puis deux groupes se forment, un pour la plage avec Caïpirinha et un autre pour dormir. Mais l'histoire finit bien et ils se retrouvèrent tous dans un restaurant le soir pour quelques grillades et une serveuse qui tire bien la gueule.
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