03/02/2014

Le volcan


5:45 il est l'heure de se lever et dans un grand élan de générosité je décide de casser l'écran de mon téléphone, comme ça, gratuitement, ça me fait plaisir, je donne, il aura tenu six mois. Mais, car il y a mais, je peux dès lors dire que mon téléphone s'est fracassé au centre d'un volcan encore en activité.

6:41 on est parti. Le guide est venu accompagnée de sa femme pour parfaire sa formation de guide. Ça commence doucement et dans la bonne humeur, comprendre on marche sur du plat. Après quelques minutes on double un groupe de vieux, on se sent plus, on est beau, on est fort, même pas peur du volcan.

8.53 la réalité est autre pour la doublette wagretienne qui a oublié de s’entraîner régulièrement, de s’entraîner tout court, on monte doucement pour ne pas dire lentement. En attendant le lièvre Alexis nous quitte et décide de représenter et de re-doubler la cordée de vieux - oui ils nous avaient re-dépassé dans les premiers mètres de la montée... - et penser à apporter un drapeau pour la prochaine ascension.

10:54 donc un peu plus de trois heures pour arriver au bord du cratère. D'un côté le fond du jeune cratère avec ses fumerolles jaunâtre de souffre et l'autre la roche grise du vieux cratère qui nous entoure et au loin les nuages et l'océan.

C'est pas tout mais il faut redescendre maintenant. Ça va un peu plus vite qu'à l'aller et il est possible de courir.

13h01 déjeuner en ville, enfin en centre-village, en fin de repas le groupe croisée en montée s'installe à nos côtés pour quelques bières. Petit tour à la coopérative locale le temps d'acheter du café en grain qui est somme toute quelconque, ils ne sont pas encore au point niveau torréfaction.

16:00 après quelques heures de repos nous retrouvons la femme de notre guide - notre guide lui parlait français -  et l'accompagnons au cours de français hebdomadaire du village. Cours pour élève de 12ans à beaucoup plus. L'exercice ou torture du jour pour les étudiants est de se présenter chacun son tour en français devant un jury de spécialiste de langue de Molière. Mention spéciale à ma douce pour expliquer que "non on ne dit pas déjà bonsoir à 16h en français mais bonjour", mention spéciale au brésilien d'adoption Alexiao pour tenter d'expliquer une truc en portugo-espano-franco que personne n'a compris. Surtout on a appris que à 21ans, si tu n'es pas marié(e) avec deux enfants tu as raté ta vie.

C'était sympathique ce petit cours qui se finit par l’hymne national cap-verdien en choral. Nous ne sommes pas resté pour la prière de groupe.

20:00 nuit noire depuis une heure, on change de restaurant, bon petit poulet au dîner. Comptage des étoiles en rentrant. Le sommeil.


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