08/02/2014

Voir Tarrafal (ou Tarifa au choix...)

Sac à dos sur l'épaule on est reparti. Premier arrêt le marché couvert et découvert, mais pas que. En effet ce haut lieu de Praia est aussi un point de départ et d'arrivée des fameux aluguères cap-verdiens. A peine descendu du Plateau une dizaine de rabatteurs se rue autour de nous demandant où nous voulons aller, tous hurlant plus fort les uns que les autres. Calme, il faut rester calme. Un petit tour du marché plus tard nous montons dans notre bus et nous attendons, le bus part quand il plein.

70km de traversée de l'île Santagio, dans un aluguère bien rempli, au trois quart de femmes revenant du marché toutes plus chargées les unes que les autres. Et bien sûr la musique à fond. La route est belle, les paysages changeant, presque plus de vaches ou chèvres sur la route que de voitures. Quittant la capitale le pays se fait moins sec, parfois vert. Voyage tranquille jusqu'à ce qu'une passagère demande expressément au chauffeur de s'arrêter. Autour de nous rien, enfin du vert, des bananiers. Du bord de la route un enfant suivi d'un adulte en sortent avec chacun un sac rempli de banane. Il s'en suivra une intense discussion sur le cour de la banane et éventuellement quelques achats.

Arrivée à Tarrafal notre chauffeur nous met en contact avec une connaissance qui nous proposera endroit où dormir. Sacs déposés direction la plage pour le seul moment glandouille les pieds dans l'eau. Tous les touristes de l'endroit sont là aussi. On nous avait promis des singes et singes ils y en avaient. Le soir nous craquerons pour une pizzeria authentique tenu par un français. Repas accompagné de vin rouge Cha de Fogo s'il vous plait! Et on en a bu deux bouteilles! Oui deux! Deux petites mais deux quand même!

La ville s'est agrandi plus vite que les routes, ambiance western et buissons qui volent. On croise des chiens, des chèvres, quelques cochons, beaucoup de poule et des vaches. Une dernière bière en terrasse d'un café, personne, la nuit noire, le vent. Une personne s'arrête, sort de sa caisse et va taper la discute avec ses potes au bar, sa voiture reste allumée et le moteur tourne tout seul, seul bruit dans la nuit.

La fatigue arrive et nous rentrons doucement. C'est l'échec pour la sortie en boite qui n'ouvre pas avant le milieu de la nuit, aussi la ville est déserte, c'est l'hiver et les gens reste chez eux au chaud j'imagine.


Aucun commentaire: