Un petit tour a la soirée organisée par cirque hors piste dans leur espace, une église non loin de la station Papineau. Il n'y fait pas chaud mais l'ambiance est chaleureuse. Tout l'endroit a été décoré, aménagé pour le spectacle de ce soir pour presenter et promouvoir l'association.
Je reste le temps d'une bière ou deux, deux pour être précis, discute avec des nouvelles têtes, regarde une performance et retourne dans le froid polaire.
Direction Ontario et le bar le Cheval Blanc pour y retrouver un autre groupe, des gens de Radio Canada de maintenant et d'avant. Prolongement de soirée sympathique. Le bar est idéalement situé à la croisée des chemins, les amis et collègues qui se retrouvent au bar, les anonymes, des gens en bad trip, les mâles en voiture qui apparemment prennent souvent les femmes devant ce bar pour des prostituées en attente de boulot. Ca doit être le lieu, une belle cour des miracles, non loin de la il y a la station Berry UQAM, il y a 17ans de cela attendant le bus de nuit une voiture s'était arrêtée à ma hauteur, la vitre se baissa et on me demanda si j'avais des substances illicites a vendre, depuis quelques mois c'est légale ici... non j'attends le bus répondis-je. Ca doit être le quartier.
Je rentre dans le froid, peut-être une bière de trop et sans aucun doute une erreur de n'avoir rien manger encore, I'm a slow learner, heureusement le froid polaire est lè pour donner quelques pics dans la face pour rester concentré et éveillé.
13/12/2018
Galerie tour de décembre
Fréquentant assidûment les galeries et autres vernissages depuis quelques mois à Montréal j'ai fini par rencontrer les mêmes personnes à différent endroits. Ce jeudi soir ne change rien à la coutume, à peine arriver à ce que je pensais être ma seule visite de la soirée je tombe sur des habitués des déambulations artistique nocturnes montréalaises.
Galerie COA
Une exposition de dessins et sculptures par un dessinateur de presse local. Chaque image rappelle l'année riche en événement marquants. Dessins simples et colorés, le trait juste, les images marquent et l'open-bar ouvert.
Là un Yann et un Claude me proposent de se joindre à leur bat mobile pour aller un peu plus loin sur Crémazie et visiter une galerie au bord de la route.
Galerie l'Inconnue
On continue donc vers L'inconnue avec les deux guignols. Dehors il fait froid et la neige est bien là. On gare la voiture, marche quelques mètres et pénètrent dans l'Inconnue. Moins de monde qu'au lieu précédent, mais venir jusqu'ici avec ce temps est une expédition polaire.
Salle très lumineuse, glacière avec bières au milieu, des oeuvres ici et là mais rien de très chargé, la galeriste nous invite à prendre une boisson, on s’exécute, avec une telle robe et des chaussures haut-talons du futur on ne peut pas refuser.
Bière finie, photos prises on repart.
Lozeau photo
Un arrêt pour les dernières minutes d'un vernissage au magasin Lozeau. Ambiance plus feutrée pour des images propres sans grand intérêt, de plus il n'y a plus chips à grignoter.
La faim est là, un de nous sors victorieusement de sa poche ou presque des bons pour des burgers moins cher. Ce sera donc burger et vin rouge chez un Yann.
On refait le match
Entrée par la porte extérieur, dernier étage, il neige. Diner tardif sympathique avec des nouvelles têtes. Comme les vernissages commencent tot il n'est pas si tard quand je décide de rentrer. Métro Beaubien direction Place Saint-Henri. Cool soirée.
Galerie COA
Une exposition de dessins et sculptures par un dessinateur de presse local. Chaque image rappelle l'année riche en événement marquants. Dessins simples et colorés, le trait juste, les images marquent et l'open-bar ouvert.
Là un Yann et un Claude me proposent de se joindre à leur bat mobile pour aller un peu plus loin sur Crémazie et visiter une galerie au bord de la route.
Galerie l'Inconnue
On continue donc vers L'inconnue avec les deux guignols. Dehors il fait froid et la neige est bien là. On gare la voiture, marche quelques mètres et pénètrent dans l'Inconnue. Moins de monde qu'au lieu précédent, mais venir jusqu'ici avec ce temps est une expédition polaire.
Salle très lumineuse, glacière avec bières au milieu, des oeuvres ici et là mais rien de très chargé, la galeriste nous invite à prendre une boisson, on s’exécute, avec une telle robe et des chaussures haut-talons du futur on ne peut pas refuser.
Bière finie, photos prises on repart.
Lozeau photo
Un arrêt pour les dernières minutes d'un vernissage au magasin Lozeau. Ambiance plus feutrée pour des images propres sans grand intérêt, de plus il n'y a plus chips à grignoter.
La faim est là, un de nous sors victorieusement de sa poche ou presque des bons pour des burgers moins cher. Ce sera donc burger et vin rouge chez un Yann.
On refait le match
Entrée par la porte extérieur, dernier étage, il neige. Diner tardif sympathique avec des nouvelles têtes. Comme les vernissages commencent tot il n'est pas si tard quand je décide de rentrer. Métro Beaubien direction Place Saint-Henri. Cool soirée.
26/10/2018
Bistro TrudeauBistrot Trudeau
Arrivée à YUL en bus
Comme d'habitude interminable trajet en bus 747 du centre ville à l'aéroport. Le chauffeur qui passe l'entrée de l'aéroport mais s'arrête plus loin, rien n'est fait ou peu pour les transports en commun.
Comme d'habitude interminable trajet en bus 747 du centre ville à l'aéroport. Le chauffeur qui passe l'entrée de l'aéroport mais s'arrête plus loin, rien n'est fait ou peu pour les transports en commun.
Check-in rapide, contrôle sécurité rapide, je m'arrête au Bistrot Trudeau, toujours le même barman, bon spot pour écouter et regarder les gens en attente de leur avion. Voyageurs seuls, en famille ou en groupe. Les groupes sont les plus intéressants, les membres forcés de communiquer dans l'attente du départ.
Bar Trudeau
A ma gauche un couple avec deux petits garçons surexcités, le voyage va être intéressant. A ma droite une mère et sa fille, les verres de vin et autres s'enchainent.
Puis deux groupes arrivent. Les deux groupes ont la même moyenne d'âge mais pas la même vie mais chaque arrivant se rue sur une prise de courant avant de se rendre compte qu'ils sont presque chacun assis sur une… Un groupe de français habillés en trappeur ou presque qui demande à mettre des tables ensemble. Plus tard au moment de payer certains n'arriveront pas à utiliser leur carte de paiement ou oublierons de laisser un pourboire… Les voyages organisés ou comment voyager sans être en contact avec la vie locale, ici il faut laisser un pourboire au serveur ou serveuse, pays différent, us et coutumes différents. L'autre groupe est un groupe de locale, des hommes, un en couple avec une thaïlandaise qui ne parle qu'anglais, ils vont tous en Thaïlande, probablement des anciens techniciens ou mineurs. Je ne comprends rien ou peu à ce qu'ils disent.
In approximative English
Bus arrival at YUL
As usual endless trip by bus 747 to the airport from Montreal downtown. The driver finaly reaches destination, passes the departure gate and let us far away, almost nothing is done properly in this airport for travelers using public transport.
Fast luggage check-in, fast security control, I'm aiming for the Bistrot Trudeau near my gate. Always the same bartender, good spot to listen and watch people waiting for their flight. Groups are the most interesting because of the interactions you can witness.
Bar Trudeau
On my left a couple with two boys overexcited, their trip will be interested. On my right another couple, mother and daughter, white wines and more on the table, they barely talk to each other but to their display yes.
Then two groups arrive. About the same average age but definitely not having the same life. They all run for a power plug until they found out they were each sitting on one. One grouped dressed as north explorers, French people coming back from a Canadian tour experience I suppose. They asked to join tables while doing it, have difficulties to pay with their credit cards and some forget to add tips. Tour group travels are so safe they keep you away from any local life experience. Different country different system and here you have to tip the waiter or waitress, simple. The other group has only one woman who doesn't speak French, she is Thai. Probably former miner workers, all flying to Thailand for the winter or part of it, I'm guessing. I barely understand what they say.
30/09/2018
Assenscion du Mont Jambon
Le jour d'avant
Vendredi soir j'apprends que je peux me joindre à deux sherpas en prévision de l'ascension du mont Ham dans les Territoires de l'Est. Je dis banco!
Le jour même
Samedi matin, des donuts dans le sac je pars à mon point de rdv la station de métro Beaubien où la paire F&F me récupère.
Vendredi soir j'apprends que je peux me joindre à deux sherpas en prévision de l'ascension du mont Ham dans les Territoires de l'Est. Je dis banco!
Le jour même
Samedi matin, des donuts dans le sac je pars à mon point de rdv la station de métro Beaubien où la paire F&F me récupère.
Quitter la ville, prendre un tunnel, continuer vers le nord, passer Drummondville à nouveau, s'arrêter à une station service pour déguster ces beignes avec vue sur la nature rougissante, au loin juste le clocher gris argenté (enfin il l'est dans mes souvenirs) de l'église de Richmond est visible.
Les lignes droites s'enchainent puis la terre remplace le goudron, on se rapproche du parc national du mont Ham où c'est comme tous les samedis d'été de la musique live est jouée en plein air.
Avant la montée
La montée débute, on choisit le chemin le plus long mais aussi le plus doux ce qui est une bonne idée comme nous sommes chargés. Chaque marcheur campeur doit prendre une bûche avec lui jusqu’au sommet.
Dans la forêt nous croisons beaucoup de gens qui rentrent de randonnée, chacun y allant de sa petite blague sur "c'est pas encore loin" ou "ils annoncent de la neige cette nuit…"
Puis nous quittons la forêt, plus de rochers sur le chemin et la vue qui se dégage. On surplombe la plaine, au loin des arbres, lacs et la croix au sommet.
Là haut sur la montagne
On atteint le bivouac, monte chacun notre tente et direction le versant Ouest pour l'apéro coucher de soleil. C'est pas mal.
Au campement les deux responsables du parking ont démarré le feu de bois. Ça discute avec les autres aventuriers du weekend, des nouvelles expressions locales à noter, toujours surprenantes ces rencontres lors de randonnées où les gens se livrent comme si tout le monde se connaissait, Frédéric et moi nous regardons en se demandant "il a vraiment dit ce que je pense qu'il a dit?", presque du Alaclair dans le texte.
Nuit noire, au chaud dans ma tente mais bientôt les pieds froids. Donc pas la plus glamour des nuits mais ça va car la pluie ne pénètre pas la toile.
L'aube
Vers 6:40am je réussis à me réveiller avec les quelques courageux pour voir le lever du soleil. On a juste besoin de monter 20m, s'asseoir sous la croix en métal et attendre. On est bien servi par un soulèvement des nuages collés au sol vers nous et le soleil qui pointe son nez. De la 5 à 10min de lumière douce puis couleurs magnifique prises par le ciel du rose au bleu azur. Ce sera pas long mais wahouu, juste pour ça il fallait dormir dans le froid.
8:00am est passé, les gens se lèvent et les premiers marcheurs atteignent le sommet. L'occasion d'entendre les premières conversations de randonneurs, tôt ce matin un couple passe, lui devant et elle derrière énumérant le système de taxe local, parler impôt au sommet du Mont Ham à l'aube, un concept.
On prépare notre petit déjeuner autour du feu, il pleuviotte, à côté de nous un autres groupe de campeur subit comme nous les explications détaillées du système éducatif et universitaire français, un autre concept.
Puis la descente non sans regarder le paysage qui nous semble avoir rougi pendant la nuit. Toujours très beau ce paysage.
La poutine originelle
11:30am passé et les envies de poutine se font sentir. Ça tombe bien me confie la paire F&F on est pas loin de Victoriaville… Or Victoriaville a une fromagerie renommée et de la poutine de qualité - certains disent qu'elle viendrai de là - et je suis pour le contrôle qualité.
Estomac rempli on repart de fromagerie victoria direction Montréal. Passage par Drummondville, les arbres sont encore tout vert sur le côté de la route, le tunnel à nouveau. Mes camarades de randonnée me dépose au métro Sherbrooke, bientôt chez moi.
En fin d'après-midi j'irai courir sur du plat pour changer des montées et descentes. Une belle fin de semaine!
Les lignes droites s'enchainent puis la terre remplace le goudron, on se rapproche du parc national du mont Ham où c'est comme tous les samedis d'été de la musique live est jouée en plein air.
Avant la montée
La montée débute, on choisit le chemin le plus long mais aussi le plus doux ce qui est une bonne idée comme nous sommes chargés. Chaque marcheur campeur doit prendre une bûche avec lui jusqu’au sommet.
Dans la forêt nous croisons beaucoup de gens qui rentrent de randonnée, chacun y allant de sa petite blague sur "c'est pas encore loin" ou "ils annoncent de la neige cette nuit…"
Puis nous quittons la forêt, plus de rochers sur le chemin et la vue qui se dégage. On surplombe la plaine, au loin des arbres, lacs et la croix au sommet.
Là haut sur la montagne
On atteint le bivouac, monte chacun notre tente et direction le versant Ouest pour l'apéro coucher de soleil. C'est pas mal.
Au campement les deux responsables du parking ont démarré le feu de bois. Ça discute avec les autres aventuriers du weekend, des nouvelles expressions locales à noter, toujours surprenantes ces rencontres lors de randonnées où les gens se livrent comme si tout le monde se connaissait, Frédéric et moi nous regardons en se demandant "il a vraiment dit ce que je pense qu'il a dit?", presque du Alaclair dans le texte.
Nuit noire, au chaud dans ma tente mais bientôt les pieds froids. Donc pas la plus glamour des nuits mais ça va car la pluie ne pénètre pas la toile.
L'aube
Vers 6:40am je réussis à me réveiller avec les quelques courageux pour voir le lever du soleil. On a juste besoin de monter 20m, s'asseoir sous la croix en métal et attendre. On est bien servi par un soulèvement des nuages collés au sol vers nous et le soleil qui pointe son nez. De la 5 à 10min de lumière douce puis couleurs magnifique prises par le ciel du rose au bleu azur. Ce sera pas long mais wahouu, juste pour ça il fallait dormir dans le froid.
8:00am est passé, les gens se lèvent et les premiers marcheurs atteignent le sommet. L'occasion d'entendre les premières conversations de randonneurs, tôt ce matin un couple passe, lui devant et elle derrière énumérant le système de taxe local, parler impôt au sommet du Mont Ham à l'aube, un concept.
On prépare notre petit déjeuner autour du feu, il pleuviotte, à côté de nous un autres groupe de campeur subit comme nous les explications détaillées du système éducatif et universitaire français, un autre concept.
Puis la descente non sans regarder le paysage qui nous semble avoir rougi pendant la nuit. Toujours très beau ce paysage.
La poutine originelle
11:30am passé et les envies de poutine se font sentir. Ça tombe bien me confie la paire F&F on est pas loin de Victoriaville… Or Victoriaville a une fromagerie renommée et de la poutine de qualité - certains disent qu'elle viendrai de là - et je suis pour le contrôle qualité.
Estomac rempli on repart de fromagerie victoria direction Montréal. Passage par Drummondville, les arbres sont encore tout vert sur le côté de la route, le tunnel à nouveau. Mes camarades de randonnée me dépose au métro Sherbrooke, bientôt chez moi.
En fin d'après-midi j'irai courir sur du plat pour changer des montées et descentes. Une belle fin de semaine!
19/09/2018
Going to the church at night
A year ago
End of summer 2017 I could attend for the first time MUTEK Montreal. I had the full pass and got equally excited and disappointed. But that's normal, if you can see almost all the program, you can't like all, worst case you leave or wait for the next show, best case you are hypnotised by what you see, listen, experience. This happened two or three times, one of them was at the Metropolis before it changed its name with a performance from Canadian artist Sara Davachi.
I did what I usually do after discovering a new musical universe, I listen. Spotify, BandCamp, Soundcloud you name it to immerse myself in this new world to check if this live performance did happen by chance or if there is really something I feel connected to.
This year now
End of summer 2018, the artist is coming back to Montreal at the occasion of a Redbull Music Festival a the Triptyque event, playing in a church Le Gesu. Three performances on the program, I will attend two. Screenshot of my ticket on my phone I enter the church shortly before 8pm.
Immediat wahou effect while entering the space, it's dark, many ray of lights simulating sun light penetrating the space, fake grass on the nave where the benches have been removed, a lot of foliage and greenery on stage. The performing artists are on three levels, ground, first floor and second level where the organ is located. The first show has a string quartet playing on the ground, two dancers, an organ player and a choir. It's attended, no big surprise but it sets the mood properly.
Live mixing and hypnotic body
Second show is the reason I show up. Sara Davachi is playing the pipe organ, a musician is playing French horn below, a cello player and voice on the ground. If the organ/horn and cello players are facing the audience the artist using her voice as instrument has her denuded back turned toward us. Closing your eyes the sounds coming from all these sources is tangling harmoniously, opening your eyes watching the singer shoulder and back moving, initiating the sounds is really impressive and beautiful.
Always a pleasure to witness the fusion between a musician and his/her instrument, when the artist is the instrument it's something else.I leave the church full of sounds waves and images in my head. Follow by a stop at a whiskey bar to open the soon coming autumn season and continuing the discussion with another musician, it's getting colder but the bike ride home under the moon light along the canal is pretty ok.
End of summer 2017 I could attend for the first time MUTEK Montreal. I had the full pass and got equally excited and disappointed. But that's normal, if you can see almost all the program, you can't like all, worst case you leave or wait for the next show, best case you are hypnotised by what you see, listen, experience. This happened two or three times, one of them was at the Metropolis before it changed its name with a performance from Canadian artist Sara Davachi.
I did what I usually do after discovering a new musical universe, I listen. Spotify, BandCamp, Soundcloud you name it to immerse myself in this new world to check if this live performance did happen by chance or if there is really something I feel connected to.
This year now
End of summer 2018, the artist is coming back to Montreal at the occasion of a Redbull Music Festival a the Triptyque event, playing in a church Le Gesu. Three performances on the program, I will attend two. Screenshot of my ticket on my phone I enter the church shortly before 8pm.
Immediat wahou effect while entering the space, it's dark, many ray of lights simulating sun light penetrating the space, fake grass on the nave where the benches have been removed, a lot of foliage and greenery on stage. The performing artists are on three levels, ground, first floor and second level where the organ is located. The first show has a string quartet playing on the ground, two dancers, an organ player and a choir. It's attended, no big surprise but it sets the mood properly.
Live mixing and hypnotic body
Second show is the reason I show up. Sara Davachi is playing the pipe organ, a musician is playing French horn below, a cello player and voice on the ground. If the organ/horn and cello players are facing the audience the artist using her voice as instrument has her denuded back turned toward us. Closing your eyes the sounds coming from all these sources is tangling harmoniously, opening your eyes watching the singer shoulder and back moving, initiating the sounds is really impressive and beautiful.
Always a pleasure to witness the fusion between a musician and his/her instrument, when the artist is the instrument it's something else.I leave the church full of sounds waves and images in my head. Follow by a stop at a whiskey bar to open the soon coming autumn season and continuing the discussion with another musician, it's getting colder but the bike ride home under the moon light along the canal is pretty ok.
15/09/2018
Petits suisses au mont Orford
Mois de septembre encore ensoleillé, feuillage encore vert, il est encore temps d'aller faire un tour dans la forêt ou la nature avoisinante. Quelques semaines de cela je réussissais à convaincre un Frédéric d'aller faire une petite balade en dehors de l'île de Montréal. Rendez-vous prix Place des Arts ce samedi, direction Sherbrook et les Cantons de l'Est. Sur le chemin les noms aussi exotique que Granby, Waterloo, Eastman (on allait effectivement à l'Est), Magog et enfin Orford et non Oxford comme cela s'est imprimé dans ma tête une bonne partie de la journée.
Voiture garée, il y a un plein de monde, une fête de la bière a lieu au même endroit... enfin juste autour de la station de ski d'où débute la randonnée du Sentier des Crêtes. Un beau programme, quasiment 18km à faire, contourner un massif, monter une fois de l'autre côté et revenir au point de départ en suivant les crêtes.
Le début
Ca commence doucement, le temps de contourner le massif, un chemin de forêt plat où les cinq premiers km se font gaiement et facilement. Le temps d'échanger les pires anecdotes de marche respectives.
Les escaliers
Puis vient le temps de monter. La route devient sentier et nous pénétrons dans la forêt, ambiance très Princess Monokee mais nous ne croisons aucun esprit de la forêt. Par contre des petits suisses beaucoup, et par petits suisses je ne dis pas scouts suisses en vacances au Québec mais tamias des petits écureuils qui peuvent produire des sons inversement proportionnel à leur taille.
La montée est relativement rude et il fait très chaud encore. Je sue. Heureusement le chemin est ponctué toutes 45min d'ouverture avec vue plein ouest sur le paysage, joli.
Le plateau
Pas vraiment un plateau non plus... de là on est sur la crête, il y a plus de gens, il est possible de monter juste jusqu'au meilleur point de vue et redescendre. Nous continuons et nous arrêtons pour la pause sandwich et paysage, on est profite pour faire sécher nos t-shirts, je rappelle qu'il fait chaud.
On est dans les temps me dit Frédéric. Le dernier somment se rapproche et le télésiège qui y arrive se devine. La partie crête n'est pas difficile mais un peu technique quand même, des pierres, des racines, il faut regarder où on met les pieds et rester alerte. De plus mon guide est tel le kenyan au marathon de Berlin, il connait les lieux et fonce et moi je sue.
La montée de la mort
Finalement on arrive au dernier somment, enfin juste en dessous. De là on a rejoint des pistes de ski et il nous reste un beau mur raide à escalader presque. Mini break de 10min et la dernière ascension débute, plus de sueur, plus.
Arrivée en haut nous avons l'air d'extra terrestres. Quatre heures de marche intense et plein de gens qui arrivent au sommet en télésiège avec un verre de bière à la main, étape du festival de bière en bas de la station.
On remplit nos gourdes et nous débutons la descente non sans avoir regarder au loin. Cette fois nous avons vue sur le sud et les montagnes du Vermont un peu plus loin.
Bière de la victoire
Retour à la voiture, moins de cinq heures pour une randonnée annoncée pour neuf heures. Donc pas mal. On quitte le mont d'Orford, pause un peu plus loin pour un combo chips bière des champions et rentrons à Montréal.
Une belle excursion.
Voiture garée, il y a un plein de monde, une fête de la bière a lieu au même endroit... enfin juste autour de la station de ski d'où débute la randonnée du Sentier des Crêtes. Un beau programme, quasiment 18km à faire, contourner un massif, monter une fois de l'autre côté et revenir au point de départ en suivant les crêtes.
Le début
Ca commence doucement, le temps de contourner le massif, un chemin de forêt plat où les cinq premiers km se font gaiement et facilement. Le temps d'échanger les pires anecdotes de marche respectives.
Les escaliers
Puis vient le temps de monter. La route devient sentier et nous pénétrons dans la forêt, ambiance très Princess Monokee mais nous ne croisons aucun esprit de la forêt. Par contre des petits suisses beaucoup, et par petits suisses je ne dis pas scouts suisses en vacances au Québec mais tamias des petits écureuils qui peuvent produire des sons inversement proportionnel à leur taille.
La montée est relativement rude et il fait très chaud encore. Je sue. Heureusement le chemin est ponctué toutes 45min d'ouverture avec vue plein ouest sur le paysage, joli.
Le plateau
Pas vraiment un plateau non plus... de là on est sur la crête, il y a plus de gens, il est possible de monter juste jusqu'au meilleur point de vue et redescendre. Nous continuons et nous arrêtons pour la pause sandwich et paysage, on est profite pour faire sécher nos t-shirts, je rappelle qu'il fait chaud.
On est dans les temps me dit Frédéric. Le dernier somment se rapproche et le télésiège qui y arrive se devine. La partie crête n'est pas difficile mais un peu technique quand même, des pierres, des racines, il faut regarder où on met les pieds et rester alerte. De plus mon guide est tel le kenyan au marathon de Berlin, il connait les lieux et fonce et moi je sue.
La montée de la mort
Finalement on arrive au dernier somment, enfin juste en dessous. De là on a rejoint des pistes de ski et il nous reste un beau mur raide à escalader presque. Mini break de 10min et la dernière ascension débute, plus de sueur, plus.
Arrivée en haut nous avons l'air d'extra terrestres. Quatre heures de marche intense et plein de gens qui arrivent au sommet en télésiège avec un verre de bière à la main, étape du festival de bière en bas de la station.
On remplit nos gourdes et nous débutons la descente non sans avoir regarder au loin. Cette fois nous avons vue sur le sud et les montagnes du Vermont un peu plus loin.
Bière de la victoire
Retour à la voiture, moins de cinq heures pour une randonnée annoncée pour neuf heures. Donc pas mal. On quitte le mont d'Orford, pause un peu plus loin pour un combo chips bière des champions et rentrons à Montréal.
Une belle excursion.
01/09/2018
Drummondville et sa forêt
Le pitch
Excursion dominicale dans le nord de Montréal sur la rive Est du Saint-Laurent.
Une idée de visite recommandée par une galerie montréalaise, la Castiglione dans le bâtiment où je travaille.
The expandables
Une fine équipe, un Francis, un Jérémie, deux casquettes, une voiture noire quasi neuve et c'est le départ. Mais avant un café en terrasse du cordova à St-Henri sur Notre-Dame, point de rencontre des jolies filles du quartier apparement.
Sur la route
Quitter la ville, puis l'autoroute et enfin des lignes droites dans les champs, pas un chat, pas une vache, pas un écureuil, personne.
On arrive, peu de monde. D'un côté de la rue un garage avec un avion, on est pas loin mais on est loin quand même. De notre côté la forêt du Mouvement Essarts. Une forêt donc, aménagée, entretenue juste ce qu'il faut et des oeuvres d'arts ici et là.
Des photos accrochées dans les arbres, une coccinelle accrochée sur mon objectif, de belles installation, mobiles ou immobiles, le vent dans les arbres, le calme.
Le retour
On finit la visite, voiture, il pleut, timing.
Direction Drummondville et son vieux centre pour manger un bout. Place principale, assis en terrasse du pub nous commandons chacun le combo bière, saucisse, choucroute froide, cornichons et bouts de fruit directement de la boite de conserve, en attendant quelques pop-corns. Le temps hésite entre été ou automne, le soleil chasse les nuages et vis et versa. Quand nous partons la terrasse se remplit, en salle trois habitués sont toujours au bar et la serveuse court.
Le bilan
Cool journée, dépaysante, retour rapide jusqu'aux inévitable bouchons en arrivant sur Montréal. Ca laisse le temps de d'observer la construction du nouveau pont Champlain pendant que mon acolyte - mon John Statham transporter du jour - me rappelle que le vieux pont sur lequel on est quasiment arrêté, en stop motion ou équivalent, est plus que limite niveau sécurité... Mais que grace à la super poutre dessous ca devrait tenir... Humour ou optimisme de d'architect designer.
Excursion dominicale dans le nord de Montréal sur la rive Est du Saint-Laurent.
Une idée de visite recommandée par une galerie montréalaise, la Castiglione dans le bâtiment où je travaille.
The expandables
Une fine équipe, un Francis, un Jérémie, deux casquettes, une voiture noire quasi neuve et c'est le départ. Mais avant un café en terrasse du cordova à St-Henri sur Notre-Dame, point de rencontre des jolies filles du quartier apparement.
Sur la route
Quitter la ville, puis l'autoroute et enfin des lignes droites dans les champs, pas un chat, pas une vache, pas un écureuil, personne.
On arrive, peu de monde. D'un côté de la rue un garage avec un avion, on est pas loin mais on est loin quand même. De notre côté la forêt du Mouvement Essarts. Une forêt donc, aménagée, entretenue juste ce qu'il faut et des oeuvres d'arts ici et là.
Des photos accrochées dans les arbres, une coccinelle accrochée sur mon objectif, de belles installation, mobiles ou immobiles, le vent dans les arbres, le calme.
Le retour
On finit la visite, voiture, il pleut, timing.
Direction Drummondville et son vieux centre pour manger un bout. Place principale, assis en terrasse du pub nous commandons chacun le combo bière, saucisse, choucroute froide, cornichons et bouts de fruit directement de la boite de conserve, en attendant quelques pop-corns. Le temps hésite entre été ou automne, le soleil chasse les nuages et vis et versa. Quand nous partons la terrasse se remplit, en salle trois habitués sont toujours au bar et la serveuse court.
Le bilan
Cool journée, dépaysante, retour rapide jusqu'aux inévitable bouchons en arrivant sur Montréal. Ca laisse le temps de d'observer la construction du nouveau pont Champlain pendant que mon acolyte - mon John Statham transporter du jour - me rappelle que le vieux pont sur lequel on est quasiment arrêté, en stop motion ou équivalent, est plus que limite niveau sécurité... Mais que grace à la super poutre dessous ca devrait tenir... Humour ou optimisme de d'architect designer.
03/08/2018
Berlin le retour
Etrange d'être de retour à Berlin après un an et un mois d'absence, absence parce que j'ai déménagé à Montréal l'été dernier. Revenir à la même période que lors de mon départ donne l'impression que rien n'a changé et que je suis parti hier. Avec un énorme plaisir je revois plein de têtes connues, après so many years à Berlin ca crée des liens forcément.
Donc plein de question trotte dans ma tête, pourquoi suis-je parti? Qu'est-ce que j'ai fait pendant un an? Cette année correspond aussi à mon plus long éloignement de l'Europe en durée, revenu en septembre dernier j'ai depuis passé 10mois en Amérique du Nord, vivant à Montréal et alternant excursion au Mexique et Californie.
Revenir en teutonie et refaire bilan avec les amis que je retrouve ici. Me répétant, mais toutes ces discussions aidant à analyser ces treize derniers mois.
Un travail avec des hauts et des bas où mon cerveau n'est pas vraiment mis à l'épreuve, je chipote un peu, mais j'ai appris pas mal de choses nouvelles aussi.
Du temps disponible donc, à utiliser pour lire, rêver, créer. Des nouvelles images, un nouveau site et plein de piste à explorer.
Des nouvelles têtes, de belles personnes rencontrées, un autre mode de vie. Citoyen du monde fait un peu cliché mais c'est pas loin.
Donc plein de question trotte dans ma tête, pourquoi suis-je parti? Qu'est-ce que j'ai fait pendant un an? Cette année correspond aussi à mon plus long éloignement de l'Europe en durée, revenu en septembre dernier j'ai depuis passé 10mois en Amérique du Nord, vivant à Montréal et alternant excursion au Mexique et Californie.
Revenir en teutonie et refaire bilan avec les amis que je retrouve ici. Me répétant, mais toutes ces discussions aidant à analyser ces treize derniers mois.
Un travail avec des hauts et des bas où mon cerveau n'est pas vraiment mis à l'épreuve, je chipote un peu, mais j'ai appris pas mal de choses nouvelles aussi.
Du temps disponible donc, à utiliser pour lire, rêver, créer. Des nouvelles images, un nouveau site et plein de piste à explorer.
Des nouvelles têtes, de belles personnes rencontrées, un autre mode de vie. Citoyen du monde fait un peu cliché mais c'est pas loin.
01/08/2018
Berlin art galerie pilgrimage
The setup
Back in Berlin for a few days, equipped with a bike, bottle of water, a camera, I'm ready to my what's used to be my usual galerie tour. There is some much stuffs to see here, made me realised how small was the scene in Montreal in comparison.
The coffee
I stay at a friend's place near Rosenthaler Platz, so no other choices than having a first stop early in the morning at St. Oberholz, they have coffee, internet and usually good music.
The tour
Direction the South of Berlin and the Galerie Thomas Schulte. Finally visiting this address I have been passing so many times in the last 10 years. Beautiful building and space inside with a kind of corner glass house, very cool. Always or almost always an in situ art piece in this corner. Once inside there is more to discover. A beautiful very late discovery for me.
Deeper South into Kreuzberg
Direction König Galerie for the all in concrete church turned into a gallery. As usual the two persons at the entrance don't pay attention to you, quickly you go up the main big room above, this time a giant picture framed installation, very cool.
The classic
Now that I'm there, I just need to cycle a few meters away and the Berlinische Galerie is waiting for me. What can I say? It's always a good address to visit and if the temporaries installations do not suit you there is always the permanent collection. This really rarely happen to me as there is often something that pleases me, so one more time I found something, a new artist I didn't the work, but what do I know...
The artist Loredana Nemes is presenting her work (and here on Artsy). Her world was very inspiring to me, especially the series GierAngstLiebe in black and white such that you don't know if you are looking at negative images or not, beautiful.
Below what her imagery has inspired me to produce.
Back in Berlin for a few days, equipped with a bike, bottle of water, a camera, I'm ready to my what's used to be my usual galerie tour. There is some much stuffs to see here, made me realised how small was the scene in Montreal in comparison.
The coffee
I stay at a friend's place near Rosenthaler Platz, so no other choices than having a first stop early in the morning at St. Oberholz, they have coffee, internet and usually good music.
The tour
Direction the South of Berlin and the Galerie Thomas Schulte. Finally visiting this address I have been passing so many times in the last 10 years. Beautiful building and space inside with a kind of corner glass house, very cool. Always or almost always an in situ art piece in this corner. Once inside there is more to discover. A beautiful very late discovery for me.
Deeper South into Kreuzberg
Direction König Galerie for the all in concrete church turned into a gallery. As usual the two persons at the entrance don't pay attention to you, quickly you go up the main big room above, this time a giant picture framed installation, very cool.
The classic
Now that I'm there, I just need to cycle a few meters away and the Berlinische Galerie is waiting for me. What can I say? It's always a good address to visit and if the temporaries installations do not suit you there is always the permanent collection. This really rarely happen to me as there is often something that pleases me, so one more time I found something, a new artist I didn't the work, but what do I know...
The artist Loredana Nemes is presenting her work (and here on Artsy). Her world was very inspiring to me, especially the series GierAngstLiebe in black and white such that you don't know if you are looking at negative images or not, beautiful.
Below what her imagery has inspired me to produce.
Libellés :
art,
Berlin,
berlinesche galerie,
bike,
en,
galerie König,
galerie thomas schulte,
Kreuzberg,
museum
Pays/territoire :
Berlin, Germany
20/06/2018
Digital poetry at MAC Montreal
A super cool exhibition at the MAC Montreal from Rafael Lozano Hemmer with zillions of poetic interactive installations.
One aspect coming back often in those installations is the use of objects, technologies we are often in contact without thinking of them. By that I mean we are not seing them anymore as what they are at first (e.g. paper bags used as lungs). For the video surveillance camera it's different, I guess people still see them but don't realize what we are trying to make the algorithms say automatically about what they see.
Another aspect is to push the spectator out of his/her coordinate system to see differently, to change his/her view point. For example how to illustrate a sound with a 3D shape or population with speakers playing national anthems simultasneously: so using real form to illustrate air vibrations and using air vibrations to illustrate real alive people, from non visible to tactile and vice versa.
Last one, from physiological to digital. The two installations, one which records you heartbeat to control the pulse of a tree made of lamps where each lamp is one person recorded pulsation and the second recording your voice to then play it together with many others previously recorded, only a light per recording with its intensity varying accordingly. It can sound or look very noisy at first, but there is some harmony appearing from this chaos.
One aspect coming back often in those installations is the use of objects, technologies we are often in contact without thinking of them. By that I mean we are not seing them anymore as what they are at first (e.g. paper bags used as lungs). For the video surveillance camera it's different, I guess people still see them but don't realize what we are trying to make the algorithms say automatically about what they see.
Another aspect is to push the spectator out of his/her coordinate system to see differently, to change his/her view point. For example how to illustrate a sound with a 3D shape or population with speakers playing national anthems simultasneously: so using real form to illustrate air vibrations and using air vibrations to illustrate real alive people, from non visible to tactile and vice versa.
Last one, from physiological to digital. The two installations, one which records you heartbeat to control the pulse of a tree made of lamps where each lamp is one person recorded pulsation and the second recording your voice to then play it together with many others previously recorded, only a light per recording with its intensity varying accordingly. It can sound or look very noisy at first, but there is some harmony appearing from this chaos.
Libellés :
2018,
art,
interactive,
MAC,
MAC Montreal,
Montreal,
museum,
Rafael Lozano Hemmer
Pays/territoire :
185 Rue Sainte-Catherine O, Montréal, QC H2X 3X5, Canada
10/06/2018
Retour vers la civilisation
Dimanche matin
Petit déjeuner en plein air, il fait frais mais la lumière est belle. Environ 500km devant nous avant d'atteindre Montréal.
Crossing the fjord
Impossible de se tromper de chemin, il faut suivre le St-Laurent qui normalement est toujours sur notre gauche en allant vers le Sud. Perturbant pour moi car en descendant vers le Sud nous remontons le fleuve.
On prend bateau à Tadoussac, définitivement une impression norvégienne. Une dernière tentative de voir des mammifères marins mais rien... Nous continuons, achetons du pain à la Malbaie où les restes du G7 sont visibles, comprendre des barricades de 5m de haut au cas ou des aliens auraient voulu manger nos dirigeants planétaires.
Une église au bord de l'eau
Parfois la route quitte le bord de l'eau alors il faut s'en rapprocher par d'autre moyens comme celui d'emprunter des vielles routes. On en profite donc pour faire une halte à Port-au-Persil dans la commune de St-Simon. Bucolique.
Re-passage et non repassage à Baie-St-Paul pour une pause café. Reprendre contact avec la civilisation par étape. Puis passer Québec et rouler, rouler, rouler.
Chaleur et burger à Montréal
La faim se fait ressentir approchant le début de soirée. Je propose un burger de qualité au Nouveau Palais afin de continuer la tradition d'inviter mes parents à manger un burger quand nous nous retrouvons à Oslo, Berlin, NewYork ou ailleurs.
Quasiment le coin de la rue Bernard et avenue du Park. Il fait plus lourd, la communauté Hassidique est dehors, les hipsters sont aussi dehors, les réseaux d'êtres humains se superposent sans se mélanger, seules les coordonnées géographiques sont communes car les modes de vie sont à des années lumières. Changement de décor donc et toujours pas de baleine mais un très bon burger.
Cool mini road-trip.
Petit déjeuner en plein air, il fait frais mais la lumière est belle. Environ 500km devant nous avant d'atteindre Montréal.
Crossing the fjord
Impossible de se tromper de chemin, il faut suivre le St-Laurent qui normalement est toujours sur notre gauche en allant vers le Sud. Perturbant pour moi car en descendant vers le Sud nous remontons le fleuve.
On prend bateau à Tadoussac, définitivement une impression norvégienne. Une dernière tentative de voir des mammifères marins mais rien... Nous continuons, achetons du pain à la Malbaie où les restes du G7 sont visibles, comprendre des barricades de 5m de haut au cas ou des aliens auraient voulu manger nos dirigeants planétaires.
Une église au bord de l'eau
Parfois la route quitte le bord de l'eau alors il faut s'en rapprocher par d'autre moyens comme celui d'emprunter des vielles routes. On en profite donc pour faire une halte à Port-au-Persil dans la commune de St-Simon. Bucolique.
Rouler rouler rouler
Re-passage et non repassage à Baie-St-Paul pour une pause café. Reprendre contact avec la civilisation par étape. Puis passer Québec et rouler, rouler, rouler.
Chaleur et burger à Montréal
La faim se fait ressentir approchant le début de soirée. Je propose un burger de qualité au Nouveau Palais afin de continuer la tradition d'inviter mes parents à manger un burger quand nous nous retrouvons à Oslo, Berlin, NewYork ou ailleurs.
Quasiment le coin de la rue Bernard et avenue du Park. Il fait plus lourd, la communauté Hassidique est dehors, les hipsters sont aussi dehors, les réseaux d'êtres humains se superposent sans se mélanger, seules les coordonnées géographiques sont communes car les modes de vie sont à des années lumières. Changement de décor donc et toujours pas de baleine mais un très bon burger.
Cool mini road-trip.
09/06/2018
Beluga watching
Nous continuons notre road trip en longeant le fjord de Saguenay. On s'arrête ici et là dont Saint-Rose-du-Nord puis au Camping des Bleuvets où une petite marche est possible qui doit en théorie nous amener au bord l'eau et où dit-on les belugas paradent.
Dans les deux arrêts un paysage magnifique, très norvégiens et fjordiens, la montagne et la forêt qui tombent dans l'eau, c'est grand, massif et on doit se les peler l'hivers. Niveau beluga c'est un échec, comme les autres apprentis biologistes marins autour de nous nous scrutons l'horizon avec des jumelles, espérant voir un truc qui semblerait être un être marin, mais non... Au moins il fait beau et le paysage est comme je disais au dessus grandiose, on se sent tout petit.
Nous reprenons la route jusqu'à Tadoussac où la rivière Saguenay rejoint le fleuve Saint-Laurent. On a de la chance, la saison touristique n'as pas encore commencé et la ville, le village, est agréable. Ilot de présence humaine entourée de nature sauvage et autres ours noirs cachés derrière chaque rocher. On s'arrête, profitons du réseau local wifi publique pour faire une mini vidéo conférence avec la France, technologie quand tu nous tiens.
Encore plus au Nord nous repartons. Des amis nous avaient recommandé un camping au bord de l'eau où il est possible de voir des baleines du rivage. Une fois arrivée au lieu dit mer et monde ecotour nous allons nous promener au bord du St-Laurent qui est large, déjà à Montréal c'est large, mais là c'est encore plus large, et surtout point de baleine, la guigne, on va finir par croire qu'elles ne sortent que pendant la saison touristique...
La faim nous amène encore plus au nord, le plus nord pour moi sur ce continent car en Norvège j'ai fait mieux, une autre histoire. Ce sera donc un diner au restaurant magasin de fruit et poissonnerie des Escourmins où nous nous régalerons et je ferai office de traducteur pour mes parents qui ne comprennent pas tout ce que dit notre serveuse. Par la fenêtre nous avons la vue sur le fleuve proche, le paysage est moins montagneux mais ca n'empêche pas une marmotte de vivre sa vie dans la jardin entourant le restaurant.
Au dehors impression de grand espace qui s'étire vers le Nord, à l'Est la Gaspésie, ca sera pour un autre voyage. De retour dans notre tente de luxe on remarque que notre habitation a été visitée, un écureuil a percé notre carton à provision, le fourbe.
Dans les deux arrêts un paysage magnifique, très norvégiens et fjordiens, la montagne et la forêt qui tombent dans l'eau, c'est grand, massif et on doit se les peler l'hivers. Niveau beluga c'est un échec, comme les autres apprentis biologistes marins autour de nous nous scrutons l'horizon avec des jumelles, espérant voir un truc qui semblerait être un être marin, mais non... Au moins il fait beau et le paysage est comme je disais au dessus grandiose, on se sent tout petit.
Nous reprenons la route jusqu'à Tadoussac où la rivière Saguenay rejoint le fleuve Saint-Laurent. On a de la chance, la saison touristique n'as pas encore commencé et la ville, le village, est agréable. Ilot de présence humaine entourée de nature sauvage et autres ours noirs cachés derrière chaque rocher. On s'arrête, profitons du réseau local wifi publique pour faire une mini vidéo conférence avec la France, technologie quand tu nous tiens.
Encore plus au Nord nous repartons. Des amis nous avaient recommandé un camping au bord de l'eau où il est possible de voir des baleines du rivage. Une fois arrivée au lieu dit mer et monde ecotour nous allons nous promener au bord du St-Laurent qui est large, déjà à Montréal c'est large, mais là c'est encore plus large, et surtout point de baleine, la guigne, on va finir par croire qu'elles ne sortent que pendant la saison touristique...
La faim nous amène encore plus au nord, le plus nord pour moi sur ce continent car en Norvège j'ai fait mieux, une autre histoire. Ce sera donc un diner au restaurant magasin de fruit et poissonnerie des Escourmins où nous nous régalerons et je ferai office de traducteur pour mes parents qui ne comprennent pas tout ce que dit notre serveuse. Par la fenêtre nous avons la vue sur le fleuve proche, le paysage est moins montagneux mais ca n'empêche pas une marmotte de vivre sa vie dans la jardin entourant le restaurant.
Au dehors impression de grand espace qui s'étire vers le Nord, à l'Est la Gaspésie, ca sera pour un autre voyage. De retour dans notre tente de luxe on remarque que notre habitation a été visitée, un écureuil a percé notre carton à provision, le fourbe.
08/06/2018
Rencontre avec des oursons
Les campeurs
Première nuit tranquille dans la tente-chalet que nous avons loué. Un café, une douche froide et on repart. Nous retournons au parc national des Grands-Jardins pour une plus grande randonnée qu'hier après-midi avec comme objectif le Mont du Lac-des-Cygnes, puis le Mont Piou, le lac du Piou et la boucle sera bouclée.
Les randonneurs
Début de la marche sur un rythme raisonnable, une boucle est prévue avec des minis détours à droite et à gauche pour atteindre quelques point de vue pas dégueux donc le Mont du Lac-Des-Cygnes. Entre autres la vue sur le St-Laurent au loin et le cratère géant résultat d'un météorite tombé il ici il y a un petit bout de temps de déjà. Et ca vente sévère.
Ce point de vue demandait un petit détour, on revient sur la boucle et continuons à avancer. On a cessé de monter pour atteindre une sorte de plateau, moins d'arbres, un plus de roche, sur notre gauche la montagne dont nous faisons le tour et à droite le paysage ouvert.
Les trappeurs
On vient de passer la panneau Mont Piou, peu de gens croisé jusqu'à maintenant, tout est calme et le vent souffle dans nos visages gentiment. Marchant en direction opposé du vent donc j'en viens à penser que ce sont les conditions idéales pour voir des animaux sauvages comme notre odeur ne nous devance pas.
Je ne croyais pas si bien rêvasser car un ourson sort des buissons rapidement sans nous voir, emprunte notre sentier, je veux dire notre sentier bordel, et fonce devant nous sans se retourner et donc sans nous voir... De là mon père en bon Jacques Cousteau s'apprête à le suivre caméra à la main... Ma maman et moi-même pensons en se regardant "heuuuu et la mère ourse on en fait quoi? On l'attend pour prendre un café?". Les ourses de la région sont des ours noirs, c'est pas des grizzli non plus mais debout ca peut atteindre les 2m donc bon... Au loin sur le sentier une randonneuse nous apercoit, elle-même rencontre l'ourson et doit voir autre chose car elle nous fait des signes avec des bras du genre "rebrousser votre chemin c'est mieux", ce que nous faisons sur un rythme de croisière solide. Un peu plus loin et sur le bord du sentier un autre ourson se frotte le dos sur un tronc. Les ours existent, j'en ai vu.
On prévient tous les marcheurs que nous croisons dont un local, philosophe, parlant avec l'accent suisse au départ, nous dit "la neige a fondu, ils ont à manger donc c'est relativement tranquille", mouais.
Les revenants
La marche ca creuse, pique-nique sur le bord du Lac-des-Cygnes où nous pouvons observer que plus un animal est petit plus il est bruyant et taquin, la preuve est ce petit écureuil qui en veut à nos sandwichs, autant vous dire qu'on s'est pas laissé faire! Bref, des histoires à raconter aux amis, neveux et autres petits-enfants pour les autres.
Sur la route
Retour à la voiture, on reprend la route 381 direction La Baie puis Saguenay où nous traversons le fjord et la rivière Saguenay. Un peu plus loin en sur la route 172 nous nous arrêterons un un chalet hotel avec entre autre une très belle vue sur le fjord, c'est quasiment la Norvège.
Sinon je vous ai dit qu'on avait vu des ours sauvages à 2mètres de nous?
Première nuit tranquille dans la tente-chalet que nous avons loué. Un café, une douche froide et on repart. Nous retournons au parc national des Grands-Jardins pour une plus grande randonnée qu'hier après-midi avec comme objectif le Mont du Lac-des-Cygnes, puis le Mont Piou, le lac du Piou et la boucle sera bouclée.
Les randonneurs
Début de la marche sur un rythme raisonnable, une boucle est prévue avec des minis détours à droite et à gauche pour atteindre quelques point de vue pas dégueux donc le Mont du Lac-Des-Cygnes. Entre autres la vue sur le St-Laurent au loin et le cratère géant résultat d'un météorite tombé il ici il y a un petit bout de temps de déjà. Et ca vente sévère.
Ce point de vue demandait un petit détour, on revient sur la boucle et continuons à avancer. On a cessé de monter pour atteindre une sorte de plateau, moins d'arbres, un plus de roche, sur notre gauche la montagne dont nous faisons le tour et à droite le paysage ouvert.
Les trappeurs
On vient de passer la panneau Mont Piou, peu de gens croisé jusqu'à maintenant, tout est calme et le vent souffle dans nos visages gentiment. Marchant en direction opposé du vent donc j'en viens à penser que ce sont les conditions idéales pour voir des animaux sauvages comme notre odeur ne nous devance pas.
Je ne croyais pas si bien rêvasser car un ourson sort des buissons rapidement sans nous voir, emprunte notre sentier, je veux dire notre sentier bordel, et fonce devant nous sans se retourner et donc sans nous voir... De là mon père en bon Jacques Cousteau s'apprête à le suivre caméra à la main... Ma maman et moi-même pensons en se regardant "heuuuu et la mère ourse on en fait quoi? On l'attend pour prendre un café?". Les ourses de la région sont des ours noirs, c'est pas des grizzli non plus mais debout ca peut atteindre les 2m donc bon... Au loin sur le sentier une randonneuse nous apercoit, elle-même rencontre l'ourson et doit voir autre chose car elle nous fait des signes avec des bras du genre "rebrousser votre chemin c'est mieux", ce que nous faisons sur un rythme de croisière solide. Un peu plus loin et sur le bord du sentier un autre ourson se frotte le dos sur un tronc. Les ours existent, j'en ai vu.
On prévient tous les marcheurs que nous croisons dont un local, philosophe, parlant avec l'accent suisse au départ, nous dit "la neige a fondu, ils ont à manger donc c'est relativement tranquille", mouais.
Les revenants
La marche ca creuse, pique-nique sur le bord du Lac-des-Cygnes où nous pouvons observer que plus un animal est petit plus il est bruyant et taquin, la preuve est ce petit écureuil qui en veut à nos sandwichs, autant vous dire qu'on s'est pas laissé faire! Bref, des histoires à raconter aux amis, neveux et autres petits-enfants pour les autres.
Sur la route
Retour à la voiture, on reprend la route 381 direction La Baie puis Saguenay où nous traversons le fjord et la rivière Saguenay. Un peu plus loin en sur la route 172 nous nous arrêterons un un chalet hotel avec entre autre une très belle vue sur le fjord, c'est quasiment la Norvège.
Sinon je vous ai dit qu'on avait vu des ours sauvages à 2mètres de nous?
07/06/2018
premier jour au pays des ours
Hier à Québec
J'ai retrouvé mes parents dans la ville de Québec. Arrivé en train en soirée la ville est déserte et remplie de voiture de police. Étrange pensais-je. Plus tard au restaurant le serveur nous apprendra que demain débute le G7 ou équivalent, ceci expliquant cela. Les commerçants se préparent à l'apocalypse des manifestants énervés.
Aujourd'hui à Baie St-Paul
Ce matin nous quittons Québec pour le nord côté ouest du St-Laurent. La route est plus que déserte, police partout, sécurité nul part.
Arrivée à Baie St-Paul nous visitons cette charmante petite ville, marchant du centre à sa plage et spot de kit-surf, on les comprend ca vente sévère. Un petit au musée d'art contemporain macbsp, apprendre sur la ville et son engagement culturel, découvrir un ou deux ou plus nouveaux artistes et continuer notre chemin.
Des emplettes au supermarché et la route reprend direction le nord est sur la 381 jusqu'au
Parc national des Grands-Jardins où nous avons réservé une tente prêt-à-camper.
Au parc
On repère notre grosse tente au camping Pieds-des-Monts, prenons connaissance de la procédure en cas de rencontre impromptue avec un ours, mais avant tout chose nous allons faire une petite marche, deux petites heures pour rester affûtés. Du centre d'accueil du parc national Des Grands Jardins nous suivons un sentier vers un sommet de la Chouenne. La vue est belle, on voit d'où l'on vient, espace.
En redescendant nous tombons sur un porc-épic qui pendant quelques secondes nous a fait penser à un bébé ours, plus de stress qu'autre chose.
Poulet rôti et chip presque au milieu de la foret, petit feu de bois pour réchauffer le poulet, bière, diner et dodo. La nuit est sombre et fraîche.
J'ai retrouvé mes parents dans la ville de Québec. Arrivé en train en soirée la ville est déserte et remplie de voiture de police. Étrange pensais-je. Plus tard au restaurant le serveur nous apprendra que demain débute le G7 ou équivalent, ceci expliquant cela. Les commerçants se préparent à l'apocalypse des manifestants énervés.
Aujourd'hui à Baie St-Paul
Ce matin nous quittons Québec pour le nord côté ouest du St-Laurent. La route est plus que déserte, police partout, sécurité nul part.
Arrivée à Baie St-Paul nous visitons cette charmante petite ville, marchant du centre à sa plage et spot de kit-surf, on les comprend ca vente sévère. Un petit au musée d'art contemporain macbsp, apprendre sur la ville et son engagement culturel, découvrir un ou deux ou plus nouveaux artistes et continuer notre chemin.
Des emplettes au supermarché et la route reprend direction le nord est sur la 381 jusqu'au
Parc national des Grands-Jardins où nous avons réservé une tente prêt-à-camper.
Au parc
On repère notre grosse tente au camping Pieds-des-Monts, prenons connaissance de la procédure en cas de rencontre impromptue avec un ours, mais avant tout chose nous allons faire une petite marche, deux petites heures pour rester affûtés. Du centre d'accueil du parc national Des Grands Jardins nous suivons un sentier vers un sommet de la Chouenne. La vue est belle, on voit d'où l'on vient, espace.
En redescendant nous tombons sur un porc-épic qui pendant quelques secondes nous a fait penser à un bébé ours, plus de stress qu'autre chose.
Poulet rôti et chip presque au milieu de la foret, petit feu de bois pour réchauffer le poulet, bière, diner et dodo. La nuit est sombre et fraîche.
20/05/2018
Emile Berliner meets Ellen Allien
2:00pm
samedi, début d'après-midi, Montreal, il pleut, moyen cool... Mais c'est censé changer dans la soirée. En attendant je pars explorer à pieds mon quartier et j'en profite pour aller visiter le Musée des Ondes Emile Berliner. Comme souvent un lieu que je frôle quasiment tous les jours en allant au boulot, mais cette fois ci je m'arrête et ouvre la porte.
A peine entré le maitre des lieux secondé par une assistante commence sa présentation de l'espace. Un récit captivant sur St-Henri, Montréal, d'une industrie, d'un homme venu de Hannover s'appelant Emile Berliner qui trouva ici le spot parfait pour développer son business de chaine stéréo. Une bonne heure plus tard je re-sort la tête pleine de nouvelles perspectives sur ce quartier.
Le reste de la journée se passe, les nuages partent, le sol sèche, je vais pouvoir reprendre mon vélo. En soirée direction la Fonderie Darling pour entre autres un live de Ellen Alien. Autre figure allemande liée à la musique, histoire plus récente et berlinoise. A cent années près ces deux personnes auraient pu se croiser même si la seconde utilise encore très probablement la technologie developpée par le premier.
11:11pm
j'arrive avant la paire F&F, la salle est quasiment vide, le boum boum raisonne. Ellen Alien est programmée a 2h du matin, il va falloir être fort.
1:11am
mes amis m'ont rejoint, la salle s'est bien remplie mais la musique me casse les oreilles, ca passe pas. Mais regarder autour de moi est toujours plaisant, les gens en groupes, les groupies, les clubbers qui on mis leurs tenues de clubbing. Comme les vernissages les salles de concert sont des lieux de spectacle ou le spectateur fait partie intégrante du show.
2:22am
ne bougeant pas assez sur le dance-floor on me prend pour le dealer de la soirée.... trop net, trop en mode attente les gens se trompent, j'ai raté ma vocation, breaking bad sort de ce corps.
3:33am
Ellen Alien est enfin arrivée, a commencé son set, c'est mieux qu'avant mais je n'arrive pas a rentrer dedans. Je ne ferai pas long feu et quitte les lieux. Pour rentrer je longe le canal, m'arrête sous le bâtiment farine five rose, regarde les lettres qui clignotent dans la nuit et continue jusqu'à St-Henri
samedi, début d'après-midi, Montreal, il pleut, moyen cool... Mais c'est censé changer dans la soirée. En attendant je pars explorer à pieds mon quartier et j'en profite pour aller visiter le Musée des Ondes Emile Berliner. Comme souvent un lieu que je frôle quasiment tous les jours en allant au boulot, mais cette fois ci je m'arrête et ouvre la porte.
A peine entré le maitre des lieux secondé par une assistante commence sa présentation de l'espace. Un récit captivant sur St-Henri, Montréal, d'une industrie, d'un homme venu de Hannover s'appelant Emile Berliner qui trouva ici le spot parfait pour développer son business de chaine stéréo. Une bonne heure plus tard je re-sort la tête pleine de nouvelles perspectives sur ce quartier.
Le reste de la journée se passe, les nuages partent, le sol sèche, je vais pouvoir reprendre mon vélo. En soirée direction la Fonderie Darling pour entre autres un live de Ellen Alien. Autre figure allemande liée à la musique, histoire plus récente et berlinoise. A cent années près ces deux personnes auraient pu se croiser même si la seconde utilise encore très probablement la technologie developpée par le premier.
11:11pm
j'arrive avant la paire F&F, la salle est quasiment vide, le boum boum raisonne. Ellen Alien est programmée a 2h du matin, il va falloir être fort.
1:11am
mes amis m'ont rejoint, la salle s'est bien remplie mais la musique me casse les oreilles, ca passe pas. Mais regarder autour de moi est toujours plaisant, les gens en groupes, les groupies, les clubbers qui on mis leurs tenues de clubbing. Comme les vernissages les salles de concert sont des lieux de spectacle ou le spectateur fait partie intégrante du show.
2:22am
ne bougeant pas assez sur le dance-floor on me prend pour le dealer de la soirée.... trop net, trop en mode attente les gens se trompent, j'ai raté ma vocation, breaking bad sort de ce corps.
3:33am
Ellen Alien est enfin arrivée, a commencé son set, c'est mieux qu'avant mais je n'arrive pas a rentrer dedans. Je ne ferai pas long feu et quitte les lieux. Pour rentrer je longe le canal, m'arrête sous le bâtiment farine five rose, regarde les lettres qui clignotent dans la nuit et continue jusqu'à St-Henri
04/04/2018
MoCa number 3
In approximative English below
Transport en commun pour continuer. Ligne jaune, changer à Union Central, bus express 704, remonter presque tout Sunset Boulevard et atteindre Beverly Hills. Pas de zombies cette fois-ci, mais une passagère qui file les sous qui manquent à une autre passagère pour son ticket.
Je cherche la galerie Gagosian. Un peu le Real Madrid des galeries avec un effectif galactique ou presque. Je fais le tour, espace blanc avec tableaux très colorés de l'artiste Damien Hirst. Je demande si par hasard ils ont des Cy Twombly, on me répond "voulez-vous acheter?", "I wish" répondis-je. Donc non, mais merci de demander.
MoCa number 3 après un tour aux addresses dans le centre ville en début de semaine. Un bâtiment aux allures de maison de poupée avec ces jours ci une petite exposition intéressante. Cette adresse du MoCa est gratuite et un peu excentrée si Los Angeles avait un centre. Les deux personnes à l'accueil ont l'air tellement seule et heureuse d'avoir des visiteurs, le choc des émotions se lient sur leur visage respectif, qu'elles me donnent presque en même les informations sur le lieu.
Je continue mon chemin avec la faim. Direction Canters histoire de comparer leur sandwich viande fumée avec ceux de Montréal. Puis apéro avec un spotter de LA. Bar un, deux puis trois à l'ambiance StarWars. Il est à peine 19h et j'ai dépassé mon quota de bière journalier.
Ligne rouge, centre ville, changement de décor total. Traverser le Last Bookstore puis se mettre dans la queue du restaurant. J'attends quelques minutes et Nicole arrive. Au menu des sushis roulés à la main et non sous les aisselles. Un régal comme à chaque fois.
Rentrer, les voisins qui arrivent, l'amicale des architectes de fin de soirée dans la cuisine. Je décroche avant eux malgré une compagnie des plus agréables.
Public transport as usual. Yellow line to Union Central, then change for the bus 704 and direction Santa Monica. Going all along Sunset Boulevard and stopping once in Beverly Hills. No crazy people or zombies this time, just a passenger offering to complete the bus ticket to another passenger being short on coins.
I'm looking for the galerie Gagosian. In a way it's the Real Madrid of galleries, the team of artists is impressive if not shinning. I'm checking the two rooms, all white with colorful paintings on the walls from artist Damien Hirst. While leaving I asked if they have art pieces from Cy Twombly to show, it's in their catalog, they answer "do you want to buy?", "I wish" did I answer. So no, but thanks for asking.
MoCa number 3 after visiting the two other addresses downtown earlier this week. A building that looks like a doll house with an interesting little exhibition. This MoCa location is a bit out of the center if Los Angeles had a center. The two persons at the desk are so lonely and happy to see a visitor that the confusion of emotion is readable on their faces and almost synchronously give me information about the place.
I continue my tour with my stomach calling for something. I take the direction to Canters in order to compare their smoke meat sandwich with those we find in Montreal. Then a drink with a LA spotter in Hollywood. One, two and then three bars later with a Star War atmosphere I re-jump into the subway. It's almost 7pm and I reach my beer limit already.
Red Line, downtown, a total change of neighbourhood. I cross the Last Bookstore and wait in the queue. A few minutes later Nicole arrives. Hand sushi rolls and saké, a delicacy.
Back home, Boyle Height, the architect night neighbour club is starting in the kitchen. I'm slowly switching off despite the good company.
Transport en commun pour continuer. Ligne jaune, changer à Union Central, bus express 704, remonter presque tout Sunset Boulevard et atteindre Beverly Hills. Pas de zombies cette fois-ci, mais une passagère qui file les sous qui manquent à une autre passagère pour son ticket.
Je cherche la galerie Gagosian. Un peu le Real Madrid des galeries avec un effectif galactique ou presque. Je fais le tour, espace blanc avec tableaux très colorés de l'artiste Damien Hirst. Je demande si par hasard ils ont des Cy Twombly, on me répond "voulez-vous acheter?", "I wish" répondis-je. Donc non, mais merci de demander.
MoCa number 3 après un tour aux addresses dans le centre ville en début de semaine. Un bâtiment aux allures de maison de poupée avec ces jours ci une petite exposition intéressante. Cette adresse du MoCa est gratuite et un peu excentrée si Los Angeles avait un centre. Les deux personnes à l'accueil ont l'air tellement seule et heureuse d'avoir des visiteurs, le choc des émotions se lient sur leur visage respectif, qu'elles me donnent presque en même les informations sur le lieu.
Je continue mon chemin avec la faim. Direction Canters histoire de comparer leur sandwich viande fumée avec ceux de Montréal. Puis apéro avec un spotter de LA. Bar un, deux puis trois à l'ambiance StarWars. Il est à peine 19h et j'ai dépassé mon quota de bière journalier.
Ligne rouge, centre ville, changement de décor total. Traverser le Last Bookstore puis se mettre dans la queue du restaurant. J'attends quelques minutes et Nicole arrive. Au menu des sushis roulés à la main et non sous les aisselles. Un régal comme à chaque fois.
Rentrer, les voisins qui arrivent, l'amicale des architectes de fin de soirée dans la cuisine. Je décroche avant eux malgré une compagnie des plus agréables.
Be aware of the English language
Public transport as usual. Yellow line to Union Central, then change for the bus 704 and direction Santa Monica. Going all along Sunset Boulevard and stopping once in Beverly Hills. No crazy people or zombies this time, just a passenger offering to complete the bus ticket to another passenger being short on coins.
I'm looking for the galerie Gagosian. In a way it's the Real Madrid of galleries, the team of artists is impressive if not shinning. I'm checking the two rooms, all white with colorful paintings on the walls from artist Damien Hirst. While leaving I asked if they have art pieces from Cy Twombly to show, it's in their catalog, they answer "do you want to buy?", "I wish" did I answer. So no, but thanks for asking.
MoCa number 3 after visiting the two other addresses downtown earlier this week. A building that looks like a doll house with an interesting little exhibition. This MoCa location is a bit out of the center if Los Angeles had a center. The two persons at the desk are so lonely and happy to see a visitor that the confusion of emotion is readable on their faces and almost synchronously give me information about the place.
I continue my tour with my stomach calling for something. I take the direction to Canters in order to compare their smoke meat sandwich with those we find in Montreal. Then a drink with a LA spotter in Hollywood. One, two and then three bars later with a Star War atmosphere I re-jump into the subway. It's almost 7pm and I reach my beer limit already.
Red Line, downtown, a total change of neighbourhood. I cross the Last Bookstore and wait in the queue. A few minutes later Nicole arrives. Hand sushi rolls and saké, a delicacy.
Back home, Boyle Height, the architect night neighbour club is starting in the kitchen. I'm slowly switching off despite the good company.
03/04/2018
Zombieland episod 33
Zombie un
Cette semaine j'essaye l'approche transport public à Los Angeles. Objectif du jour, retourner à Amoeba, le meilleur magasin de musique du monde vers Hollywood. La ligne jaune puis la ligne rouge. Juste deux stations et déjà un zombie hurle dans le wagon, trop lent, trop défoncé, trop à la ramasse, trop pauvre, très zombie, il n'a pas réussi à descendre à Little Tokyo et crache sa rage contre le conducteur, le wagon se tait, le regarde, rien à faire, juste attendre la prochaine station, au moins il n'est pas armé.Amoeba, passage obligé, le trouve quatre stickers de qualité, me ballade dans les rayons, enregistre mentalement de nouvelles playlist. Love it.
Cimetière des stars
Etant dans les parages d'Hollywood j'en profite pour aller au cimetière des stars, le Hollywood Forever Cemetery J'y étais allé en soirée en juillet l'an dernier pour assister à une des projections en plein air, Sunset Boulevard projeté sur le mur mitoyen du studio Paramount, la boucle est bouclée. Oui le cimetière fait aussi cinéma l'été. Un cimetière pour stars donc, stars dont je connais pas plus de deux personnes sur les presque 200 listés dont John Huston, Cecil B Demille et Joe Dassin...
J'ai la carte des célébrités mais ne reconnait pas grand chose et il y a beaucoup d'activité pour un cimetière un mardi midi. Des gens habillés en noir mangent sous des tentes installées sur les pelouses non utilisées. Un enterrement pensais-je, mais ceux auxquels j'ai assisté n'avaient pas de buffet sur la tombe directement... Bref, je me balade et remarque beaucoup de camion de matériels de tournage, des chauffeurs qui fument des gros joints, un film se tourne donc, probablement pourquoi les figurants sont moins tristes que prévu.
En cherchant la tombe de Cecil B Demille je tomberai sur probablement le réalisateur discutant avec son actrice. Siège de DOP quasi sur la tombe à l'ombre. Les figurants avec les inconnus, le réa avec les stars. On ne se mélange pas.
Zombie deux
En quittant le lieu un autre zombie. Il attend à l'entrée, le regard ébahi vers les tombes, il a l'air de sortir d'un hôpital, tenue de malade, fesses à l'air, la main sur la barre sur roulette de perfusion, les jambes gonflées telles celles d'un éléphants, cheveux hirsutes, il attend.
La suite c'est le dit plus vieux skate shop de LA. En deux mots c'est pouilleux et bien en même temps. Bien parce qu'il recycle du matos et permet de s'acheter une planche et chaussures pour vraiment pas cher, donc c'est cool. Par contre rien de neuf, une ambiance de vide grenier poussiéreux, je ne reste pas longtemps.
Cardio le retour
En cas d'apocalypse avec des zombies partout il faudra courir, donc je m'entraine. Ce soir première foulée après le marathon trail de samedi dernier. 30min de tapis roulant tranquille au Los Angeles Athletic Club puis 30min de sauna, joie. Puis burger parce que bon.
31/03/2018
Run forest 2
6:30am
dans le taxi direction le parc Marin Headlands juste après le pont Golden Gate désert venant de SF. Première sortie, tunnel batmanien, nous sommes dans le parc, tout est vert et brumeux, toujours peu de monde aux alentours. Je descends de mon Lyft, marche 10min comme prévu le long de la route jusqu'au point de départ de la course, là les organisateurs finissent de monter une tente.
7:23am
les gens commencent à arriver, je parle aux quelques francophones aussi présents, les performances respectives et prévisions pour ce marathon trail se partagent, tous s'accordent pour dire qu'on devrait finir dans les temps, c'est à dire 6h maximum. Personnellement je vise autour de 5h, vu le relief autour ca va être coton.
8:11am
l'organisateur de l'évènemnt environsports a usé de sa voix pour décrire la course, les mots up, up et up encore sont répétés, on va en chier... Le groupe marathon part en premier, suivra le groupe du semi puis le 6miles. Les marathoniens auront le privilège de faire deux tours avec la possibilité de s'arrêter au premier.
Le début est agréable, on longe un cour d'eau qui se va se jeter dans le Golf des Farralones, un petit pont et nous voici sur la plage. Il fait encore frais et la rosée a alourdi le sable, pas de problème pour courir dessus, un peu de route et la première montée débute. Très rapidement les espaces se forment, mais surtout on commence à marcher, ca monte beaucoup. Le tout dans les nuages et mon gps ne répond plus, pas grave je suis les rubans oranges et le sentier.
Enfin un semblant de plat est atteint puis un descente vraiment cool, on peut aller vite sans prendre trop de risque, c'est aussi le moment où les plus rapide du semi nous rattrapent. La bifurcation pour le tour du 6miles est passée depuis longtemps et nous arrivons à la première station de ravitaillement, un quart de la course faite.
La seconde montée débute, nous l'appelleront la montée de la mort car c'est très pentu et personne ne court, tout le monde marche. Les nuages toujours autour empêche de voir un semblant de sommet. Mais à quelques moments ca se dégage et la baie Richardson se révèle. Un des francophones du matin me rattrape, il sourit encore, un peu plus loin il chutera dans une descente, mais continuera moins souriant, dans tous les cas dans mon dos.
A un moment on atteint une crête, ca fait plaisir, ca souffle pas mal, le climat est toujours frais mais bien pour courir. Le second ravitaillement est là, un verre d'eau et je file, j'ai déjà pris un gèle plus facile à digérer que des bouts de barre de céréale. De là une belle descente permet de se relâcher un peu, on reconnait le parking et la route du départ, mais juste avant une dernière petite montée pour le plaisir et enfin le retour au point départ.
je suis dans les temps, vue la tronche de la course je suis content et je continue pour un second tour. Même si je connais le chemin, ca n'en est pas moins facile. Le passage sur la plage se fait en marchant car je ne peux pas courir sur le sable cette fois ci. Le petit bout de plat et la montée, à pieds, je ne cours que si c'est pas plat, enfin plus ou moins.
Arrivée à la descente sympathique un grand benêt me dépasse puis s'arrête pour discuter avec des gens qu'il reconnait sur le bord du chemin. La descente est moins évidente qu'au premier passage, les douleurs arrivent doucement.
Enfin l'avant dernier point de ravitaillement, j'ai super soif et boit beaucoup, rempli ma gourde et mange une demi banane. Nous sommes quatre coureurs, le grand benêt aussi et mange comme douze. Au moment de repartir il part en courant quand aucun de nous ne peut, ca monte trop et nous marchons.
Quelques minutes plus tard nous rattrapons l'échappé et le doublons. La distance se fait et j'entends juste le benêt vomir tout ce qu'il peut. Courir ou digérer, après 30km il faut choisir.
La fin est dure parce que même dans les descentes les jambes sont lourdes et il fait toujours frais, donc surtout ne pas s'arrêter et ne pas attraper froid. Passage au dernier ravitaillement, nous sommes deux coureurs, pas les derniers et dans les temps. Les derniers 4-5km sont enfin là. Je rattrape une personne et réussit à passer devant jusqu'à la ligne d'arrivée.
1:23pm
au moins 5h de course, 5h19 pour être précis, parfois de la marche mais jamais d'arrêt, sauf pour boire. Une belle ampoule, des beaux coups de soleil sur les épaules, presque une méga crampe aux mollets mais finalement non et surtout les tétons qui s'irritent en frottant sur mon maillot, aie. Pas d'irritations lors de mes deux premiers marathon, mais j'avais couru moins longtemps.
Dans tous les cas content d'avoir fini en entier! Les douleurs musculaires peuvent arriver...
4:50pm
la bière de la victoire à SF.
dans le taxi direction le parc Marin Headlands juste après le pont Golden Gate désert venant de SF. Première sortie, tunnel batmanien, nous sommes dans le parc, tout est vert et brumeux, toujours peu de monde aux alentours. Je descends de mon Lyft, marche 10min comme prévu le long de la route jusqu'au point de départ de la course, là les organisateurs finissent de monter une tente.
7:23am
les gens commencent à arriver, je parle aux quelques francophones aussi présents, les performances respectives et prévisions pour ce marathon trail se partagent, tous s'accordent pour dire qu'on devrait finir dans les temps, c'est à dire 6h maximum. Personnellement je vise autour de 5h, vu le relief autour ca va être coton.
8:11am
l'organisateur de l'évènemnt environsports a usé de sa voix pour décrire la course, les mots up, up et up encore sont répétés, on va en chier... Le groupe marathon part en premier, suivra le groupe du semi puis le 6miles. Les marathoniens auront le privilège de faire deux tours avec la possibilité de s'arrêter au premier.
Le début est agréable, on longe un cour d'eau qui se va se jeter dans le Golf des Farralones, un petit pont et nous voici sur la plage. Il fait encore frais et la rosée a alourdi le sable, pas de problème pour courir dessus, un peu de route et la première montée débute. Très rapidement les espaces se forment, mais surtout on commence à marcher, ca monte beaucoup. Le tout dans les nuages et mon gps ne répond plus, pas grave je suis les rubans oranges et le sentier.
Enfin un semblant de plat est atteint puis un descente vraiment cool, on peut aller vite sans prendre trop de risque, c'est aussi le moment où les plus rapide du semi nous rattrapent. La bifurcation pour le tour du 6miles est passée depuis longtemps et nous arrivons à la première station de ravitaillement, un quart de la course faite.
La seconde montée débute, nous l'appelleront la montée de la mort car c'est très pentu et personne ne court, tout le monde marche. Les nuages toujours autour empêche de voir un semblant de sommet. Mais à quelques moments ca se dégage et la baie Richardson se révèle. Un des francophones du matin me rattrape, il sourit encore, un peu plus loin il chutera dans une descente, mais continuera moins souriant, dans tous les cas dans mon dos.
A un moment on atteint une crête, ca fait plaisir, ca souffle pas mal, le climat est toujours frais mais bien pour courir. Le second ravitaillement est là, un verre d'eau et je file, j'ai déjà pris un gèle plus facile à digérer que des bouts de barre de céréale. De là une belle descente permet de se relâcher un peu, on reconnait le parking et la route du départ, mais juste avant une dernière petite montée pour le plaisir et enfin le retour au point départ.
10:47am
je suis dans les temps, vue la tronche de la course je suis content et je continue pour un second tour. Même si je connais le chemin, ca n'en est pas moins facile. Le passage sur la plage se fait en marchant car je ne peux pas courir sur le sable cette fois ci. Le petit bout de plat et la montée, à pieds, je ne cours que si c'est pas plat, enfin plus ou moins.
Arrivée à la descente sympathique un grand benêt me dépasse puis s'arrête pour discuter avec des gens qu'il reconnait sur le bord du chemin. La descente est moins évidente qu'au premier passage, les douleurs arrivent doucement.
Enfin l'avant dernier point de ravitaillement, j'ai super soif et boit beaucoup, rempli ma gourde et mange une demi banane. Nous sommes quatre coureurs, le grand benêt aussi et mange comme douze. Au moment de repartir il part en courant quand aucun de nous ne peut, ca monte trop et nous marchons.
Quelques minutes plus tard nous rattrapons l'échappé et le doublons. La distance se fait et j'entends juste le benêt vomir tout ce qu'il peut. Courir ou digérer, après 30km il faut choisir.
La fin est dure parce que même dans les descentes les jambes sont lourdes et il fait toujours frais, donc surtout ne pas s'arrêter et ne pas attraper froid. Passage au dernier ravitaillement, nous sommes deux coureurs, pas les derniers et dans les temps. Les derniers 4-5km sont enfin là. Je rattrape une personne et réussit à passer devant jusqu'à la ligne d'arrivée.
1:23pm
au moins 5h de course, 5h19 pour être précis, parfois de la marche mais jamais d'arrêt, sauf pour boire. Une belle ampoule, des beaux coups de soleil sur les épaules, presque une méga crampe aux mollets mais finalement non et surtout les tétons qui s'irritent en frottant sur mon maillot, aie. Pas d'irritations lors de mes deux premiers marathon, mais j'avais couru moins longtemps.
Dans tous les cas content d'avoir fini en entier! Les douleurs musculaires peuvent arriver...
4:50pm
la bière de la victoire à SF.
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Pays/territoire :
Marin Headlands, Sausalito, CA 94965, USA
27/03/2018
Valérian agent spatio temporel - épisode cité des milles planètes
in broken English as usual below
Quelques mois à Montréal, des nouveaux lieux à explorer, des espaces à découvrir et déjà plusieurs visites de la galerie COA. Se familiariser un peu avec la scène artistique locale et comme souvent reconnaître des trucs. Le truc c'est le nom de l'artiste qu'on a oublié mais dont on a vu le travail à plusieurs endroits dans le monde et dont les oeuvres m'ont déjà tapé dans l'oeil. Le cas avec Sandra Chevrier, une impression de déjà vu qui te dit "mais oui évidement", c'est lui ou c'est elle.
Avant la visite
Les réseaux sociaux c'est de la merde, le mal, la fin du monde, mais aussi et surtout ce qu'on en fait soit-même. Un achat d'une oeuvre plus tard et comme souvent pour moi l'envie d'en savoir plus. Comment l'artiste travaille, qu'est-ce qui l'a amené là au point où on se rencontre. Réseaux sociaux donc, un message sur FB, une conversation qui débute la semaine dernière et un rendez-vous pris pour visiter un atelier. Joie.
Le nord
10km de vélo quasiment plein nord, au delà des lignes de métro, après Rosemont mais toujours sur l'île de Montréal. Une adresse improbable, le long d'une autoroute urbaine surélevée que nous appellerons le boulevard Crémazie, entre des bâtiments en travaux, la nuit qui tombe, peu de lumière, de la poussière, un immeuble de bureau, le vent qui souffle, des gens qui attendent et qui apparemment sont là pour la première fois. Où suis-je?
Le ciel
Montée au 8ème étage, du dessous de l'autoroute on se retrouve au dessus de Montréal, vue plein sud, le stade Olympique presque en face et sous nos pieds le flot continu des voitures, traits rouges et jaunes parallèles à perte de vue. Un contraste saisissant entre le dehors gris et sombre et ce studio ouvert sur le ciel et coloré. Il est 19h01.
Faille spatio temporelle
Quand une rencontre se passe de façon agréable le temps n'a pas d'effet, aussi j'ai oublié mon téléphone ce matin et je n'ai pas besoin de regarder l'écran toutes les trentes secondes... Le temps, toujours le temps. Le choix de le prendre et de se lancer dans une recherche artistique. Ca me fascine toujours les gens qui arrivent à sauter le pas pour dédier leur temps à la création.
22h passé de beaucoup
Quelques bières, deux allers-retour dans la rue froide qui ressemble aux bas fonds de Gotham City, de la couleur, une belle palette, une jolie artiste, une discussion intéressante - des discussions - sur la peinture, la naissance de mouvement artistiques de moins moins liée au lieu de résidence des artistes, probablement liée au rapport différent avec la lumière, les outils, la source de lumière, artificielle et/ou naturelle, porte ou fenêtre ouverte sur autre chose - je rappelle mon PhD en ouverture de portes ouvertes et calembours de premier choix.
Tard donc, je quitte la batcave, salue l'artiste, saute sur ma batmobile, c'est à dire mon vélo rouge peugeot prêt à affronter les éléments. Plus loin je redescends sous terre à St-Michel pour la ligne bleue, change à Snowdon pour la ligne orange, Place St-Henri, quelques minutes et je suis chez moi. Cool soirée.
Flashback ascenseur
La porte s’ouvre, cinq personnes déjà dedans, des ados, habillés en vieux, genre en tenu de communion. Au milieu l’alpha du groupe, blonde, menton élevé, trop maquillée, référence évidente pour ce groupe qui la regarde béatement et boit ses paroles. Mais vu le groupe, appareil dentaires, cheveux luisant, vestes trop grandes, tenues d’adultes sur des enfants, il n’est pas difficile d'apparaître resplendissant ou resplendissante.
Cette immeuble sur Crémazie c’est un peu la cité des milles planètes, c'est complètement ca en fait.
and now in rough English
Yet a few months in Montreal, new places to explore, new locations to discover and already a few visits at la galerie COA. Getting familiar with the local artistic scene, and as it happens often, recognising things. One thing being the forgotten artist name you are watching the work, I recognise his/her work from previous exhibitions in other part of the world, but did not get the name printed in my head. Today it's the case with Sandra Chevrier, a feeling of deja view that makes you say of course I know this artist!
Before the visit
Social networks are good at accumulating the dregs of our society, it's mostly full of shit, it's filled with negative energy, basically a warm up for the end of the world, but it's mainly what we do with it ourself, it's not forbidden to behave. A purchase of art piece later, as often for me the need to know more about the work behind, how does the artist work, what did happen until our paths crossed? Social network was I writing, a message sent on FB last week, a beginning of conversation and a rendez-vous taken for visiting an atelier. Joy.
Going North
10km on my bike direction the North, further away the last subway station, after Rosemont but still on the island of Montreal. Improbable address, along a raised urban highway, we will call it the boulevard Cremazie, between destroyed building and in renovation buildings, the night falling, getting darker, dusty, a business building, one of those empty at night. People waiting in front when I arrive, first time for them as well but we are not going at the same floor. Still, where am I?
Above the clouds
8th floor, from below the highway to above Montreal, view toward the South, the Olympic building is facing us, below our feet a continuous stream of cars, red and yellow parallel lines for as far as the eye can see West to East. A striking contrast with the grey atmosphere outside and the colorful and open to the sky studio I'm right now. It's 7:01pm.
Spatio temporal rift
When a meeting is going well the time has no effect, also I did forget my phone at home this morning and I'm not checking my screen every 5min neither... Time, always the time. The choice to take and to dedicate it to artistic creation. I'm always fascinated with people able to take that particular risk, betting on their creative desire.
10pm is passed for real
A few beers, two round trips in the cold street outside that looks like Ghotam City ghetto, new colors, a nice palette, a pretty artist, an interesting discussion - many discussions - on painting, how an artistic movement is emerging independently from the artist residency, the tools, the relationship with light, the source of light, artificial or natural, open door or window to something else - I just want to remind the readers that I own a PhD in opening already open door and first class play on words.
Late, I leave the batcave, greet the artist, jump on my batmobile, which means my red peugeot bike, ready to fight the outdoor weather. A few blocks away I reach the STM station St-Michel for the blue line, change at Snowdon for the orange line and go up again at Place St-Henri. 5 more min cycling and I'm home. Cool evening.
Elevator flashback
The elevator doors open, already five people in it, teenagers, dressed like adult, maybe coming from a communion. In the middle the alpha member, blond, chin up, too much make-up, an obvious reference for the others which are drinking her words. But looking at the group, braces, greasy hairs, clothing too big, adult clothes on children, it's not difficult to appear radiant.
This building on Cremazie it's almost almost like the city of thousand planets, actually it's completely that.
Quelques mois à Montréal, des nouveaux lieux à explorer, des espaces à découvrir et déjà plusieurs visites de la galerie COA. Se familiariser un peu avec la scène artistique locale et comme souvent reconnaître des trucs. Le truc c'est le nom de l'artiste qu'on a oublié mais dont on a vu le travail à plusieurs endroits dans le monde et dont les oeuvres m'ont déjà tapé dans l'oeil. Le cas avec Sandra Chevrier, une impression de déjà vu qui te dit "mais oui évidement", c'est lui ou c'est elle.
Avant la visite
Les réseaux sociaux c'est de la merde, le mal, la fin du monde, mais aussi et surtout ce qu'on en fait soit-même. Un achat d'une oeuvre plus tard et comme souvent pour moi l'envie d'en savoir plus. Comment l'artiste travaille, qu'est-ce qui l'a amené là au point où on se rencontre. Réseaux sociaux donc, un message sur FB, une conversation qui débute la semaine dernière et un rendez-vous pris pour visiter un atelier. Joie.
Le nord
10km de vélo quasiment plein nord, au delà des lignes de métro, après Rosemont mais toujours sur l'île de Montréal. Une adresse improbable, le long d'une autoroute urbaine surélevée que nous appellerons le boulevard Crémazie, entre des bâtiments en travaux, la nuit qui tombe, peu de lumière, de la poussière, un immeuble de bureau, le vent qui souffle, des gens qui attendent et qui apparemment sont là pour la première fois. Où suis-je?
Le ciel
Montée au 8ème étage, du dessous de l'autoroute on se retrouve au dessus de Montréal, vue plein sud, le stade Olympique presque en face et sous nos pieds le flot continu des voitures, traits rouges et jaunes parallèles à perte de vue. Un contraste saisissant entre le dehors gris et sombre et ce studio ouvert sur le ciel et coloré. Il est 19h01.
Faille spatio temporelle
Quand une rencontre se passe de façon agréable le temps n'a pas d'effet, aussi j'ai oublié mon téléphone ce matin et je n'ai pas besoin de regarder l'écran toutes les trentes secondes... Le temps, toujours le temps. Le choix de le prendre et de se lancer dans une recherche artistique. Ca me fascine toujours les gens qui arrivent à sauter le pas pour dédier leur temps à la création.
22h passé de beaucoup
Quelques bières, deux allers-retour dans la rue froide qui ressemble aux bas fonds de Gotham City, de la couleur, une belle palette, une jolie artiste, une discussion intéressante - des discussions - sur la peinture, la naissance de mouvement artistiques de moins moins liée au lieu de résidence des artistes, probablement liée au rapport différent avec la lumière, les outils, la source de lumière, artificielle et/ou naturelle, porte ou fenêtre ouverte sur autre chose - je rappelle mon PhD en ouverture de portes ouvertes et calembours de premier choix.
Tard donc, je quitte la batcave, salue l'artiste, saute sur ma batmobile, c'est à dire mon vélo rouge peugeot prêt à affronter les éléments. Plus loin je redescends sous terre à St-Michel pour la ligne bleue, change à Snowdon pour la ligne orange, Place St-Henri, quelques minutes et je suis chez moi. Cool soirée.
Flashback ascenseur
La porte s’ouvre, cinq personnes déjà dedans, des ados, habillés en vieux, genre en tenu de communion. Au milieu l’alpha du groupe, blonde, menton élevé, trop maquillée, référence évidente pour ce groupe qui la regarde béatement et boit ses paroles. Mais vu le groupe, appareil dentaires, cheveux luisant, vestes trop grandes, tenues d’adultes sur des enfants, il n’est pas difficile d'apparaître resplendissant ou resplendissante.
Cette immeuble sur Crémazie c’est un peu la cité des milles planètes, c'est complètement ca en fait.
and now in rough English
Yet a few months in Montreal, new places to explore, new locations to discover and already a few visits at la galerie COA. Getting familiar with the local artistic scene, and as it happens often, recognising things. One thing being the forgotten artist name you are watching the work, I recognise his/her work from previous exhibitions in other part of the world, but did not get the name printed in my head. Today it's the case with Sandra Chevrier, a feeling of deja view that makes you say of course I know this artist!
Before the visit
Social networks are good at accumulating the dregs of our society, it's mostly full of shit, it's filled with negative energy, basically a warm up for the end of the world, but it's mainly what we do with it ourself, it's not forbidden to behave. A purchase of art piece later, as often for me the need to know more about the work behind, how does the artist work, what did happen until our paths crossed? Social network was I writing, a message sent on FB last week, a beginning of conversation and a rendez-vous taken for visiting an atelier. Joy.
Going North
10km on my bike direction the North, further away the last subway station, after Rosemont but still on the island of Montreal. Improbable address, along a raised urban highway, we will call it the boulevard Cremazie, between destroyed building and in renovation buildings, the night falling, getting darker, dusty, a business building, one of those empty at night. People waiting in front when I arrive, first time for them as well but we are not going at the same floor. Still, where am I?
Above the clouds
8th floor, from below the highway to above Montreal, view toward the South, the Olympic building is facing us, below our feet a continuous stream of cars, red and yellow parallel lines for as far as the eye can see West to East. A striking contrast with the grey atmosphere outside and the colorful and open to the sky studio I'm right now. It's 7:01pm.
Spatio temporal rift
When a meeting is going well the time has no effect, also I did forget my phone at home this morning and I'm not checking my screen every 5min neither... Time, always the time. The choice to take and to dedicate it to artistic creation. I'm always fascinated with people able to take that particular risk, betting on their creative desire.
10pm is passed for real
A few beers, two round trips in the cold street outside that looks like Ghotam City ghetto, new colors, a nice palette, a pretty artist, an interesting discussion - many discussions - on painting, how an artistic movement is emerging independently from the artist residency, the tools, the relationship with light, the source of light, artificial or natural, open door or window to something else - I just want to remind the readers that I own a PhD in opening already open door and first class play on words.
Late, I leave the batcave, greet the artist, jump on my batmobile, which means my red peugeot bike, ready to fight the outdoor weather. A few blocks away I reach the STM station St-Michel for the blue line, change at Snowdon for the orange line and go up again at Place St-Henri. 5 more min cycling and I'm home. Cool evening.
Elevator flashback
The elevator doors open, already five people in it, teenagers, dressed like adult, maybe coming from a communion. In the middle the alpha member, blond, chin up, too much make-up, an obvious reference for the others which are drinking her words. But looking at the group, braces, greasy hairs, clothing too big, adult clothes on children, it's not difficult to appear radiant.
This building on Cremazie it's almost almost like the city of thousand planets, actually it's completely that.
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Pays/territoire :
Montreal, QC, Canada
04/03/2018
Nuit blanche
Rendez-vous en début de soirée au centre culture du Mexique proche du métro Peel. Un peu en retard j'apprends que c'est une performance. De dehors je peux voir la foule restreinte, en effet plus de performers que de spectateurs. J'attends quelques minutes, mes amis craquent et sortent me retrouver.
Direction le Belgo, des gens affluent de toute part et avec les travaux sur Sainte-Catherine c'est un beau bordel. Au Belgo du monde, des galeries ouvertes, une chaleur étouffante et rien de très captivant. Nous ne resterons pas très longtemps.
La prochaine étape de notre périple est proche mais le show pas avant deux heures... Changement de programme et direction la vieille ville pour un évènement indiqué sur le site de nuit blanche. Un évènement avec le mot couleur dedans, en fait juste une galerie présentant des oeuvres un peu trop criardes à mes yeux.
On ne s'arrête pas et retournons vers le nouveau centre, traversée de Chinatown, passer le SAT, tournée à droite et entrée dans une église. Une chorale, un programme d'une petite heure et un très bon moment. Le top de la soirée.
Je laisse mon groupe, j'ai une autre galerie à voir prés de la station Berry-Uqam. Un truc de street-art pas top. Je continue, passe par la Station 16 slalomant entre les bourrés du pub voisin. Presque minuit et l'heure de rentrer.
Un dernier passage dans un bar proche de chez moi pour voir des gens laids. Une soirée donc mitigée avec un très bon concert dans une église et une balade avec des amis dans la ville la nuit. Montréal terre de contraste.
J'ai toujours un léger problème avec ce soirées officielles de culture.
Vivement que la saison du vélo recommence!
18/02/2018
Toronto with locals
9:09am
Heavy beer glasses lifting by night last night. I wake up and decide semi immediately to post-pone my morning run and instead go for sipping coffees in the theatre center cafe in West Queen West recommended by Spotted by Locals Toronto.
1:01pm
Morning is passed and I met my day time local guide Laura nearby Trinity Bellwoods South on Tecumseth street. Galleries on the menu, second stop is for the the Birch Contemporary. We almost looked at all the art pieces exhibited conversing with the curator.
7:07pm
A lot of pleasant talking, a lot of image taking and now quiet evening coming for me. I mean I will skip the beer drinking but go out to the movie, there is always the train back to Montreal for sleeping.
11:55pm
For sure good last 24h, always a pleasure to have local guides to show you their city.
Heavy beer glasses lifting by night last night. I wake up and decide semi immediately to post-pone my morning run and instead go for sipping coffees in the theatre center cafe in West Queen West recommended by Spotted by Locals Toronto.
1:01pm
Morning is passed and I met my day time local guide Laura nearby Trinity Bellwoods South on Tecumseth street. Galleries on the menu, second stop is for the the Birch Contemporary. We almost looked at all the art pieces exhibited conversing with the curator.
What follows is a marathon of city exploration, walking on King street after Queen street, normal, Financial District, checking the various art installations, tripping on giant black and white circle by Micah Lexier, being hypnotized by the colorful work Straigh Flush of James Turrel, failing to visit an image archiving lab, getting cold, leaving quickly a too smelly perfume installation, getting warm again eating fried dumplings, re-entering Kensington Market, needless to stay it's different by night but it's also enjoyable by day when you stopped in warm coffee place.
7:07pm
A lot of pleasant talking, a lot of image taking and now quiet evening coming for me. I mean I will skip the beer drinking but go out to the movie, there is always the train back to Montreal for sleeping.
11:55pm
For sure good last 24h, always a pleasure to have local guides to show you their city.
17/02/2018
Crossing the bridge and the border
Partir du boulot la veille en train, du gris à perte de vue, dans mes mains un livre sur la couleur, noir, et à un moment Toronto. Achat de jeton de monopoly qui servent de ticket de métro, métro et tramway et j'arrive à mon Airbnb. La pause burger et sommeil.
Longer le lac, presque la mer, passer par les chutes du Niagara, se rapprocher de la frontière, zone urbaine semi abandonnée, vive les zones frontalières, monde parallèle quand tu nous tiens.
Expliquer au douanier que je vais juste quelques heures aux US pour assister à un évènement culturel.
Buffalo, terminal de bus et l'ami Olivier de mon temps à Berlin. Olivier, artiste talentueux trop peu connu. C'est presque un local, il me fait visiter, centre ville intéressant, impression de ville miniature, la réplique du world trade center y est probablement pour quelquechose, passé futuristique industriel présent, mais tu sens que le temps est passé.
Tacos et tecate pour le déjeuner, cool de revoir une tête connue et d'échanger des nouvelles. Discussion avec nos voisines de table, locales, une a voyagé au Canada et au Mexique, l'autre n'est jamais sorti de Buffalo, quant à nous on visite au minimum 3 pays par semaine... Monde parallèle je vous dis.
Je quitte le restaurant pour aller à la Albright-Knox Gallery Art. Encore un musée initié par de riches américains avec une collection encore une fois très intéressante et ce malgré la moitié des salles ouvertes.
Je saute dans le bus, cette fois je suis le seul blanc, traversée de quartiers résidentiels, si tu n'as pas de voiture tu es fini. J'arrive enfin au Frank Lloyd Wright's Martin House Complex où Olivier Pasquet conclue sa semaine de performance musicale et visuelle. Une réflexion, réponse, conversation en musique électronique et lumière avec l'architecture de la villa voisine.
Big up aux deux musiciens de jazz qui se sont trompés de jour pour leur concert.
Je quitte les lieux, de retour au bus terminal de Buffalo repère des guenilles locales.
Presque minuit je retrouve un spotter de Toronto pour un Toronto by night. Josep me previent qu'il a un peu d'avance sur la boisson, pas de problème lui dis-je, j'ai pas mangé depuis 12heures donc je vais rattraper mon retard rapidement.
Trois heure du matin, trois bières au moins, deux cheeseburgers, 4 stations de tramway et je retrouve mon AirBnb douillet.
Départ pour Buffalo en bus de Toronto. Greyhound bus. Cette fois ci pas de famille de juif hassidique mais une famille d'amish qui voyage dans le même bus, monde parallèle quand tu nous tiens.
Longer le lac, presque la mer, passer par les chutes du Niagara, se rapprocher de la frontière, zone urbaine semi abandonnée, vive les zones frontalières, monde parallèle quand tu nous tiens.
Expliquer au douanier que je vais juste quelques heures aux US pour assister à un évènement culturel.
Buffalo, terminal de bus et l'ami Olivier de mon temps à Berlin. Olivier, artiste talentueux trop peu connu. C'est presque un local, il me fait visiter, centre ville intéressant, impression de ville miniature, la réplique du world trade center y est probablement pour quelquechose, passé futuristique industriel présent, mais tu sens que le temps est passé.
Tacos et tecate pour le déjeuner, cool de revoir une tête connue et d'échanger des nouvelles. Discussion avec nos voisines de table, locales, une a voyagé au Canada et au Mexique, l'autre n'est jamais sorti de Buffalo, quant à nous on visite au minimum 3 pays par semaine... Monde parallèle je vous dis.
Je quitte le restaurant pour aller à la Albright-Knox Gallery Art. Encore un musée initié par de riches américains avec une collection encore une fois très intéressante et ce malgré la moitié des salles ouvertes.
Je saute dans le bus, cette fois je suis le seul blanc, traversée de quartiers résidentiels, si tu n'as pas de voiture tu es fini. J'arrive enfin au Frank Lloyd Wright's Martin House Complex où Olivier Pasquet conclue sa semaine de performance musicale et visuelle. Une réflexion, réponse, conversation en musique électronique et lumière avec l'architecture de la villa voisine.
Big up aux deux musiciens de jazz qui se sont trompés de jour pour leur concert.
Je quitte les lieux, de retour au bus terminal de Buffalo repère des guenilles locales.
Presque minuit je retrouve un spotter de Toronto pour un Toronto by night. Josep me previent qu'il a un peu d'avance sur la boisson, pas de problème lui dis-je, j'ai pas mangé depuis 12heures donc je vais rattraper mon retard rapidement.
Trois heure du matin, trois bières au moins, deux cheeseburgers, 4 stations de tramway et je retrouve mon AirBnb douillet.
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