Ces derniers jours je redécouvre Berlin. Rencontre de nouvelles têtes, finalement rencontre une tête en vrai après en avoir entendu parlé pendant presque deux ans et pas de mauvaise surprise :-)
Vendredi soir soirée à gauche, plaisante et intéressante qui s'est même terminée par une bière en terrasse à minuit passé, presque l'été. Bon c'était probablement la dernière fois cette saison. Car hier samedi ca a changé, il pleut depuis.
Rendez-vous Oranienstrasse vers 20h45 ce samedi où comme il y a quelques semaines on commence la soirée par un shoot de culture (la dernière fois film turque sous-titré en allemand avec deux français) avec les souffrances du jeune Werther au théâtre avec deux Raphaëlle, pièce jouée en allemand par un acteur roumain, Europe quand tu nous tiens.
Petite salle, pas de scène, on est tous tourné vers le coin d'une très grande pièce (ancien étage d'une usine), mur en brique peint en couleur noire et éclairage "lampe de bureau", pour accessoires un rouleau de scotch rouge et un réveil. Tous les sièges sont différents, l'acteur principal est à la caisse, au bar, partout...
Dix minutes après le commencement l'interphone sonne, l'acteur s'arrête, invite les retardataires et ca continue. Toutes les dix minutes le réveille sonne et rythme le récit. Bon heureusement que je connaissais l'histoire parce que sinon j'aurai été un peu perdu. Le clou du spectacle, il en faut un, m'étant assis au premier rang j'ai eu au début un flash, il s'est avéré exact, en effet dans une ses dernières tirades l'acteur (le jeune Werther) invite un spectateur (moi donc) à faire accessoire... Je reste debout, sur scène pendant une éternité à "jouer" un ami du personnage. Seul soucis, bien comprendre quand je devrai retourner m'asseoir, et victoire je le comprends et retourne sur mon siège, libération, freedom, joie.
Ensuite je perds une Raphaelle sur deux et prends la direction de Schöneberg pour une fête. Nous arrivons vers minuit, petite de foule de musiciens, danceurs, bonne ambiance, très relax. Quand tous se passe bien le temps passe vite, il est 4h, nous partons, vers 5h je rejoins Friedrischain, vers 15h je me réveille. Il pleut encore bordel de #*#$§!!!
Et là c'est le trou noir du dimanche. je gère.